Zone blanche – exposition des diplômé·es Design
L’exposition de rentrée Zone Blanche est proposée par sept jeunes designers, diplômé·es d'un DNSEP BAD – Beaux-arts, architecture, design – à TALM-Angers. Zone blanche marque la réouverture de la Galerie 5 au sein de la Bibliothèque universitaire d’Angers.
Designers contemporains soucieux de mieux comprendre le monde dans lequel nous habitons, ils présentent leurs sujets de recherche et leurs principaux travaux, fruits de cinq années de formation et de réflexion autour de l’architecture, du design d’objet et du design d’espace. Ils interrogent tour à tour l’espace public, les tiers-lieux, le savoir-être et le savoir-faire « collectif », ils questionnent le langage du corps, de l’intime, le rapport à l’objet, l’usure et l’empreinte que nous laisserons sur le monde.
Camille Baudry – Khouloud Benzarti – Elsa Chazallet – Victor Chaplais – Marion Diana – Thomas Gass – Laura Yans
Découvrir les photos des diplômes de Design 2024
Manon Scotto, docteure en architecture et membre du jury du DNSEP à propos des diplômes de Design 2024
"Deux journées au cours desquelles les étudiants nous ont pris, membres du jury, par la main, pour nous faire plonger dans leur univers créatif. Des moments d’une rare intensité, où sensibilité et spontanéité se sont mêlées, pour notre plus grande joie. Face à nous, des personnalités affirmées, fières de porter avec conviction les enjeux du réemploi, du faire-collectif, du care, de la sobriété. Et si les projets présentés portaient une part de rêve et de fantasme, indispensables au réenchantement de nos cadres de vie, tous témoignaient d’une fine conscience des réalités économiques, sociales et culturelles de nos sociétés. À l’heure où la technologie numérique s’est largement emparée de la production, qu’elle soit artistique ou autre, il fut plaisant d’observer combien ces jeunes créateurs ont (re)placé la matière au cœur de leurs propositions. Par le prototype, la maquette, l’installation, l’objet, il s’agissait d’entrer par la fabrique. Plus encore, ils nous ont permis de comprendre que la contrainte pouvait – devait ! – devenir la porte d’entrée vers une création contemporaine en phase avec son époque. La rencontre fut marquante, chaque fois. Avec l’écrit. Avec l’oeuvre. Avec l’artiste. Et si ce témoignage n’a pas vocation à l’exhaustivité, il était inenvisageable de faire l’impasse sur un rapide « retour sur expérience » de ces moments, inédits et hors du temps, où l’étudiant expose au monde son projet »."