Admise

Danse, cirque, Théâtre, le spectacle vivant occupe depuis que je suis en âge de voir des spectacles une place centrale dans mon parcours et nourri mes écrits et poèmes ainsi que ma pratique photographique.

Plus particulièrement depuis quelques années ce sont les « formes hybrides » qui nourrissent mon travail et questionnent la place du corps en particulier.

Je pense à Room with a view, de la horde, La company xy pas avant minuit, le travail de Yann Frish, Baro d’evel…

C'est le corps comme support, le corps en mouvement dans ses limites et sa fragilité qui m'intéresse et nourri mon travail plastique.

Je recherche dans mes travaux quelque chose de ce déséquilibre « entre l’élan et la chute », (Philippe Goudard) Ce qui m’émeu dans ces corps en mouvement c’est le défi de la gravité. Je souhaite continuer à évoquer cette recherche du temps de suspension tel que pourrait le définir un jongleur, une danseuse ou un acrobate.

C’est la chute comme terrain de jeu, la préciosité d’une forme qui ne pourra plus être reproduite, la captation de l’instant à l’instar du travail de Denis Darzacq ou Louis Greenfield ou Isabelle Wenzelle que je tente de retrouver dans mon travail photographique.

Il y a ainsi dans mon processus de création souvent un lien étroit à la performance.

J’y vois une manière de jongler entre mise en scène et spontanéité du moment.