Et des poussières... Exposition éclair aux Bains-Douches à Alençon
Le temps d'une après-midi, le 7 mai 2025, 10 étudiant·es de l’École supérieure d’art et de design TALM-Le Mans, issu·es des options Art et Design (de la 3e à la 5e année), ont investi les Bains-Douches, centre d'art à Alençon, pour une exposition aussi brève qu’intense : Et des poussières...
Fruit d’un travail pédagogique mené dans le cadre de l’atelier Pratiques de l’exposition : Exposer collectif, conçu et encadré par le critique d’art et professeur Christophe Domino, en collaboration avec Tadeo Kohan, commissaire invité, l'exposition éclair Et des poussières... était l'aboutissement de près d'une année de travail.
Depuis décembre 2024, 10 étudiant·es de TALM-Le Mans, ont participé à des sessions de travail, pour expérimenter ensemble la forme « exposition ». Pensée comme une composition collective à partir de travaux individuels, l’exposition interroge les conditions du faire ensemble. Le commissaire invité, Tadeo Kohan, à travers une approche curatoriale fondée sur la mise en relation, la confrontation et la circulation des formes, a accompagné les étudiant·es pour répondre à cette problématique, sans gommer la singularité de chacune des démarches.
Et des poussières..., exposition éclair mais intense
Les œuvres présentées, diverses dans leurs médiums ou leurs intentions, ont finalement trouvé une juste place dans un parcours pensé comme une composition collective. Le titre même de l’exposition, Et des poussières..., est issu d’un consensus du groupe, témoignant d’une volonté partagée d’assumer le caractère éphémère, fragmentaire et sensible de cette mise en espace.
Cette exposition a su susciter l’intérêt des visiteurs et visiteuses, professionnel·les invité·es compris·es. Les étudiant·es ont notamment pu apprécier les retours satisfaits de l'équipe des Bains-Douches - Sophie Vinet, directrice, et Pauline Furon, médiatrice culturelle - ou d'autres artistes de passage comme François Curlet, artiste bdéiste. Ils et elles ont salué la qualité de l’accrochage et l’énergie partagée par l’ensemble du groupe. Une exposition courte, donc, mais loin d’être anecdotique !
Cette expérience collective vient clore un cycle de recherche et de pratique sur l’exposition comme médium à part entière, et pose les bases de futurs projets curatoriaux.