Soirée concert dans le cadre du festival Sonic protest
TALM-Angers s'associe à Up, up and away – association angevine de production et de diffusion de créations sonores décloisonnées – et le festival Sonic Protest pour proposer une soirée de concerts 100 % féminine le vendredi 15 mars. Les élèves présenteront une première partie : Transiant.
Une première partie par les élèves de l'atelier son
Sound chiropraxy for humans and everything.
18 h – Transiant
Il se trouve des territoires où les pratiques artistiques cultivent le passage des frontières sans papier. C'est ce que les élèves de l'atelier de pratiques sonores Töne Arbeiter & Söhne encouragent dans leur approche des pratiques plastiques et sonores. Au croisement des disciplines et des sensibilités aussi diverses soient-elles (cinéma, peinture, installation, performance etc.) et des ramifications entropiques de l'histoire des musiques expérimentales, il s'agit de s'emparer des outils du son et des bruits pour créer des mondes. De la musique, donc.
Par Apolline Chasseloup, Bastien Rouhaud, Louis Jarry, Alix Monnier-Desnoyer, Jade Primel, Arthur Kokocki.
Atelier encadré par Nicolas Moulin et Thomas Bauer, enseignants à TALM-Angers.
Une deuxième partie 100 % féminine
20 h - Le Diable Dégoutant : ritournelles lo-fi et bruits fermentés
Emprunts à la musique traditionnelle mis à jour au sampler, tambours-peau-de-chèvre séquencés sans quantization, anciennes antiennes qui font office de pop songs cachées sous le granit des landes bretonnes, refrains glanés et fredonnés pour vous et nous depuis des lustres (à bougies !), son lo-fi en direct du fond du chaudron à potion : le Diable Dégoûtant sait convoquer la puissance invaincue des ritournelles et des mots qui ensorcellent.
21 h - Delphine Dora & Anaïs Tuerlinckx : dark folk et ready-made amplifiés
Deux pianistes qui, ce coup-ci, se débarrassent complètement de leurs instruments pour prendre un chemin de traverse hanté par la poésie sonore et la musique concrète. Prélude pour la noise d’une nuit d’été, industriel et habité. La voix restant un élément primordial, enveloppant des paysages aérés légèrement perturbés par une approche sculpturale et physique du son. Tout est ici question de sensibilité.