Durant les deux années de préparation au diplôme, Anaïs Méhéni a concentré ses recherches autour de l’architecture monumentale. Bien que son support de prédilection soit la photographie, elle aussi utilisé la vidéo, l’installation et l’édition. Son mémoire et son accrochage de diplôme ont été pensés pour se compléter. 
Le travail du mémoire est léger et poétique. Écrit sous la forme d’une histoire d’amour avec les architectures de Ricardo Bofill, l’objet final (entièrement réalisé à la main) est intimiste.
Quant à la scénographie du diplôme, elle est hors normes et étouffante. Le mur principal du hall est investi par une seule image de 3,5m x 7m. Les autres pièces présentes (son, vidéo, installation …) viennent saturer l’espace tout en questionnant le rapport entre le corps et l’architecture.

L'après diplôme

Après l’obtention de son diplôme, Anaïs a continué de travailler sur cet axe. Elle est partie en Ukraine pour être confrontée à l’architecture brutaliste soviétique. Des photographies argentiques et une édition sont issues de ce voyage. 
Sur place, elle a également entrepris une collecte d’archives, en achetant également des timbres et des pellicules photographiques usagées. Certaines de ces images récupérées ont été utilisées comme base graphique pour la création de sacs. 
Après un an d’enseignement en CFA du Mans, elle me consacre aujourd’hui pleinement à sa pratique artistique. Entre la photographie d’architecture soviétique et la revalorisation d'archives d’Ex-URSS, son travail est en perpétuel questionnement. 
Accompagnée par diverses structures, un autre voyage en Ukraine et en Russie est prévu pour 2022.