Louise Molliere
TALM-Angers, 2023
DNA Art
Admise
Quelle est la place de la disparition dans nos relations affectives et filiales ?
Telle est la question qui a initié un premier élan dans la pratique de Louise Molliere.
Son intérêt se porte d’abord sur un héritage culturel, celui de la relique domestique, puis s’étend en venant explorer avec pudeur un récit plus personnel.
Louise se penche sur ce qui fait relation. Elle écrit des textes dont découlent des formes qui prennent place dans l’espace (vidéo, installation, photo, volume, édition).
Les symboles relationnels sont des objets, des souvenirs, des musiques qui incarnent alors un lien et deviennent un espace pour s’aimer : une chanson avec un parent, un bouquet d’amoureux, etc.
C’est la création d’un langage commun.
Louise Molliere explore ces symboles pour développer un récit poétique de la relation.
Comment ces objets interagissent-ils avec l’idée de disparition et deviennent des espaces de tendresse ?
Le bouquet raconte alors la distance et l’amour quand on est dans le train, la poussière incarne une tendresse infinie qui se poursuivra dans le vent, les dents parlent de l’enfance et de la relation filiale.