L'artiste comme spéculateur : Mars, utopie et futurs alternatifs
Conférence de Valérie CHARTRAIN
Conférence proposée par Sandra Delacourt et Chloé Quenum, professeures TALM-Tours, dans le cadre du cycle de conférences L'œil viscéral.
La conférence aura lieu le mercredi 13 janvier 2021 à 18 h 00, en visioconférence via Microsoft Teams.
L'inscription est gratuite et ouverte à tou·tes sur demande uniquement formulée par mail à contact-tours@talm.fr.
En ce début de XXIe siècle, la planète est plus que jamais perçue comme un espace saturé, épuisé, vidé de ses ressources et bientôt invivable. Cette anxiété de la finitude relance avec une force nouvelle les fantasmes expansionnistes des grandes puissances internationales. Réaffirmée comme un enjeu scientifique majeur, la conquête spatiale explore les possibilités d’une vie humaine délocalisée. Dans ce contexte, Mars pourrait-elle être une future scène artistique ? Valérie Chartrain propose ici d’engager une réflexion sur le rôle de l’artiste comme spéculateur.
Valérie Chartrain (France/Allemagne) est une commissaire d'exposition privilégiant les pratiques discursives. Également éditrice et autrice, elle consacre ses travaux à l’art contemporain mais aussi aux futurs possibles et probables. Hors du monde de l'art, elle écrit sur les spiritueux, organise des masterclasses et des séminaires tout en travaillant comme chercheuse stratégique indépendante pour des entreprises afin de les aider à imaginer et façonner leur avenir.
L’œil viscéral
Initié en 2015, le cycle de conférences publiques L’œil viscéral est désormais un rendez-vous traditionnel proposé par l’ESAD TALM-Tours. Adossé à l’axe de recherche « Ce qui nous lie », ce programme se déroule le mercredi soir, de 18 h à 20 h. Venu.e.s d’horizons divers, ses invité.e.s ont pour point commun de mener une investigation sur ce qui, dans le temps présent, nous sépare et nous unit. Au fil des séances, il s’agit de discuter la contribution de l’art à la construction des imaginaires collectifs, à la production des identités sociales, des communautés et des territoires. Ensemble, nous envisageons les manières de se constituer en sujet collectif lorsque le temps présent semble proposer pour principale alternative le choix d’une adhésion sans négociation au corps collectif ou la radicalité de la sécession.