L’Atelier des mémoires vives et imaginaires : Art, informatique et cybernétique
Les relations entre l'art et l'informatique exposées à Poitiers
Avec des œuvres de : Les élèves de l'atelier D2G, Félix AGID - Professeur de TALM-Le Mans , Philippe HURTEAU, Alain DECLERCQ et Pierre Besson – Anciens professeurs de TALM-Angers, Arthur CHIRON, Guillaume BOISSINOT et Wilfried THIERRY – anciens élèves de TALM-Angers, Bernard Calet – professeur TALM-Angers.
Du 1er juillet au 31 octobre 2021, le Miroir de Poitiers présente l’exposition « L’Atelier des mémoires vives et imaginaires : Art, informatique et cybernétique » qui raconte une histoire des relations entre l’art et l’informatique.
Alors même que l’informatique, la cybernétique et les nouveaux médias ont connu en près de soixante années des développement sentropiques qui ont littéralement changé nosmodes de perception, et plus encore nos modes de vie à travers toute la planète, des artistes, des architectes, des graphistes, des musiciens, des danseurs, des théoriciens...n’ont cessé d’utiliser ces nouveaux outils, pour mieux les interroger, les détourner, les mettre en question et en donner une perception autre, entre science et imaginaire.
Partant de cet événement originel, l’exposition se propose d’explorer un ensemble de démarches très diverses, depuis la fin des années 1960 jusqu’à aujourd’hui. Réinvention ou détournement de l’objet, travail sur le langage, le code, les algorithmes, etc... Ces approches produisent des formes et des objets singuliers, ainsi que des images surprenantes, parfois stupéfiantes, qui nous offrent à la fois un plaisir de contemplation, mais aussi un recul critique et citoyen sur ce « Big Brother » qui recouvre nos existences.
Un comissariat d'exposition par Christophe Le Gac, professeur à l'ESAD TALM-Angers, qui est à l'initiative de l'exposition collaborative avec les étudiant.es.
L’exposition est aussi l’occasion de produire une œuvre originale de l'artiste Pierre Besson.
La scénographie de l’exposition s’inspire des cartes mères et des circuits imprimés, occupant ainsi la totalité de la surface au sol de la chapelle Saint-Louis. C’est donc une fois de plus une stimulante confrontation qui est proposée entre des esthétiques diamétralement opposées, le baroque de la chapelle Saint-Louis et le high-tech de l’informatique.