Les professeur·es
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Tours
Julia Becker est diplômée en conservation-restauration des biens culturels des objets en bois et en matière plastique de l’université des sciences appliquées de Cologne et titulaire d’un master of art en préservation de patrimoine culturel européen de l’université Viadrina à Francfort-sur-Oder. Lors de sa formation, elle a suivi un stage de six mois à l’Institut national du patrimoine (INP) – département des restaurateurs (IFROA).
Depuis 2005 elle intervient en conservation pour les musées et les monuments historiques en France et en Europe sur des œuvres d’art en matériaux plastiques : semi-synthétiques et synthétiques allant du petit format au monumental. En effet, elle a réalisé son mémoire de fin d’études de restauration sur des sculptures d’art contemporain en résines polyester insaturé, ainsi qu’un second mémoire de fin d’études en European Culture Heritage sur une étude des collections des objets en plastiques et élastomères de la vie quotidienne en République Démocratique d’Allemagne dans une collection publique. Ses compétences vont de l’étude préalable à la conservation-restauration ainsi que l’étude de conservation préventive jusqu’aux interventions sur les objets présentant diverses problématiques aussi bien de surface que de structure.
Actuellement, elle est attachée à l’enseignement de la formation du cycle Conservation-restauration des biens culturels mention Œuvres sculptées de Tours. L’application constante d’une méthodologie et d’une approche scientifique, le respect de la déontologie et la théorie sur la conservation préventive et curative sont des principes primordiaux à respecter pour le traitement des œuvres modernes et contemporaines en matières composites.
Né en 1978 à Valencia au Venezuela, Jesús Alberto Benítez est diplômé de l’ENSBA de Lyon. Depuis 2016, il enseigne à TALM-Tours la pratique de la peinture dans un contexte élargi, développant une approche pluridisciplinaire par le biais de workshops.
Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger, notamment Sur le plan, on efface toute structure, Openspace, Nancy, 2016 ; Dust: The plates of the present, Baxter Street, New York, 2015 ; Eva Barto-Jesús Alberto Benítez, galerie Annex 14, Zürich, 2014 ; Dérivée, Rectangle, Bruxelles, 2013 ; Le centre n’est pas un point, galerie Frank Elbaz, Paris, 2012.
Il a participé à Artistes en résidence, Clermont-Ferrand (2011-2012) ainsi qu’à l’Atelier de Post-production, Centre Photographique d’Ile-de France, Pontault-Combault (2010). Il a également conçu des pièces pour des projets d’édition, La belle revue (2013), Oscillations (2012) et organisé des expositions en tant que commissaire comme Les divisions du volume, La Permanence, Clermont-Ferrand, 2012. Sa publication monographique Un élan de réversibilité est parue aux Editions Adera en 2015.
Peintre et sculpteur, Thomas Carrère vit et travaille entre Paris et Tours. Diplômé des Arts Décoratifs de Paris en 2019, il s'attache à la conception de projets faisant intervenir le dessin, la peinture, le modelage et sculpture dans le domaine de la restauration du patrimoine culturel, de la commande privée, de la scénographie et de l'illustration. Depuis 2023, il assure les cours de dessin, modelage et couleurs au sein de la section Conservation-restauration des biens culturels de TALM-Tours.
Nikolas Chasser Skilbeck est un plasticien né à New York en 1985. Son regard singulier nous propose un monde pictural, poétique et étrange. Au travers de différents dispositifs (écrans 4K, projections, mapping sur bâtiment, installation, hologrammes) et avec une forte inspiration puisée dans l’histoire de l’art et du cinéma, ses vidéos partagent leurs différentes expériences du temps et produisent une atmosphère de dé-réalité forte, très ouverte dans l’univers de sensations qu’elle offre aux spectateurs, laissant la place autant à la paix qu’à l’inquiétude.
Nikolas a effectué ses études à l'École nationale supérieure d’art de Bourges où il a été diplômé avec les félicitations du jury. Ses recherches plastiques l’ont amené à réaliser de nombreuses résidences d'artiste en France et à l’étranger (Portugal, Egypte) portées par des musées, centre d’arts et associations reconnus tel que le Musée MAC/VAL à Vitry-sur-Seine ou le Centre de création contemporaine Olivier Debré (CCC OD) à Tours. Nikolas Chasser Skilbeck a présenté son travail dans plusieurs expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger (Israel, Portugal, Suisse, Taiwan) dont My Mind is Going au CCC OD à Tours en 2019 ou encore Dreaming of Porto au Palacete dos Viscondes de Balsemao à Porto en 2016. Sa première exposition personnelle à Paris, Egyptian Paths, s’est déroulée à la galerie Charlot en janvier 2020.
Professeur à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours, Nikolas est également le coordinateur artistique du dispositif JUMP- J'ai un merveilleux projet porté par TALM-Tours, le Centre dramatique national de Tours - Théâtre Olympia, l’École actuelle de musiques Jazz à Tours et l’association ÉCOPIA.
Nikolas Chasser Skilbeck est représenté par la galerie Charlot basée à Paris et à Tel Aviv.
Critique d’art indépendante, Sandra Delacourt est également docteure en histoire de l’art contemporain et chercheuse associée au laboratoire d’Histoire Culturelle et Sociale de l’Art (HiCSA) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Depuis le minimalisme new-yorkais des années 1960 jusqu’aux pratiques artistiques internationales les plus actuelles, ses travaux s’intéressent aux conditions dans lesquelles l’art émerge à la conscience collective et accède à une reconnaissance professionnelle, sociale et historique. Ses recherches se consacrent tant à l’enseignement artistique qu’aux modalités d’écriture de l’histoire, aux politiques du visible, à la négociation des identités sociales, aux processus d’autorisation-auteurisation et à la territorialité des savoirs.
Après avoir enseigné à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (2004-2006) puis à l’Université de Nantes (2009-2011), Sandra Delacourt a rejoint en 2012 TALM-Tours. Dans le cadre du programme de recherche Fabriques de l’art, fabriques de l’histoire (TALM, ESAD Grenoble, HiCSA), elle a notamment codirigé l’axe de recherche Le Chercheur et ses doubles et la publication d’un ouvrage éponyme en 2016 aux éditions B42. Contributrice régulière de la revue L’Art Même (Bruxelles), elle diffuse depuis 2004 ses productions théoriques au sein de catalogues, livres d’artiste, ouvrages collectifs et périodiques, ainsi que dans le cadre de conférences, de programmes de recherche ou de workshops d’écriture.
Né en 1973, Rolan Dropsy vit et travaille à Tours.
Après avoir assuré la direction artistique du fanzine Sriracha à Paris et réalisé des performances de VJ-ing au sein de la scène musicale underground des années 90, il réalise le court-métrage Utopia uterina sélectionné au festival Sueños cortos et présenté au centre culturel Recoleta de Buenos Aires en 2000. Il rejoint, en tant que designer graphique multimedia, l'agence creative Bridger-Conway à Buenos Aires, avant de revenir en France et de s'installer en freelance à Tours comme graphiste et designer. Il a autant travaillé pour des grands comptes (Universal Music, Air France, Red Bull, Unilever, etc.) que pour des structures plus confidentielles et alternatives qui s'impliquent dans divers projets locaux (Freemarket de Tours, Projet 244, Kartoneros, etc.)
La pratique de l'outil numérique l'amène à en explorer les différents usages. Il mixe les techniques digitales et analogiques, low-tech et high tech, de la typographie à la 3D, de la sérigraphie à la vidéo numérique et aux effets spéciaux. Son travail, largement influencé par son expérience argentine, s'articule autour des notions de recyclage, de réutilisation, de détournement d'usage, tant du point de vue des symboles et traces graphiques que des réemplois de matières notamment par l'usage des machines-outils numériques.
Rolan Dropsy est lauréat du Janus de l'industrie de l'Institut français du design en 2016.
Il est en charge du pôle numérique au sein de TALM-Tours.
Fulbert Dubois est restaurateur du patrimoine en spécialité sculpture, diplômé de l'Institut National du Patrimoine depuis 2005. Après avoir travaillé deux ans à Karnak en Égypte à la restauration de sculptures et de reliefs archéologiques monumentaux, il a exercé pendant 15 ans en France, menant principalement des interventions de restauration d'œuvres de grand format et d'ensembles monumentaux ou bien des chantiers de collections et de soclage avec des œuvres en nombre important. Il a également participé à l'encadrement de formations en sculpture dans la région de Louxor entre 2017 et 2020, en conservation préventive à Gaza en 2021 et à un chantier école de restauration à Mossoul en 2024.
Enseignant à l’école supérieure d’art et de design TALM-Tours, mention Conservation-restauration des biens culturels, ses cours portent sur les domaines d'application suivants :
- Restauration de sculptures en matériaux inorganiques
- Restauration d’œuvres monumentales : dépose, problèmes structuraux, supports de présentation, pose, conditionnements lourds, nettoyage
- Chantiers monuments historiques : organisation et mise en œuvre, traitement de décors architecturaux in situ
Marie Gouret est diplômée du master Conservation-restauration des biens culturels Université-Paris I – Panthéon–Sorbonne. Depuis une vingtaine d’années, et en tant que professionnelle indépendante, elle pratique la conservation-restauration d’œuvres sculptées au sein des monuments historiques et des musées français. Ses recherches l’ont amenée à se spécialiser sur les problématiques relatives à la polychromie, aux dorures et aux divers revêtements de surface.
Elle est par ailleurs titulaire d’une double licence en histoire et en archéologie délivrée à Paris IV. Panthéon-Sorbonne, et d’un master d’Histoire-Archéologie à Paris I Sorbonne, ce qui lui a permis d’acquérir des connaissances solides et complémentaires à l’exercice de son travail de restaurateur du patrimoine.
Tenant à rester à la pointe de sa discipline, elle participe régulièrement à des formations continues, ainsi qu’à des groupes de travail interdisciplinaires. Depuis 2023, elle est également membre de la commission régionale du patrimoine et de l’architecture, région Bretagne dans la section « protection des objets mobiliers et travaux ».
C’est avec l’ensemble de ces acquis que Marie Gouret a rejoint en 2021 l’équipe de TALM pour la formation CRBC, où elle enseigne la conservation-restauration des œuvres sculptées, avec une approche polyvalente des problèmes de surface - polychromie sur tous supports, et un enseignement des problématiques liées au plâtre.
Après des études à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Bernard Pifaretti et de Jean-Marc Bustamante et d’Histoire de l’Art à l’Université des Sciences Humaines de Strasbourg, Cécile Hartmann développe un travail caractérisé par sa relation à l’histoire et à la nature en tant que médium. Mêlant esthétique minimaliste, dramaturgie plastique et recherches documentaires, elle crée des images et des montages à forte charge symbolique et politique. Ses photographies, films et objets se fondent sur une physique des éléments observés et sur des stratégies de re-construction du réel qui questionnent le spectateur en tant que sujet sensible et critique.
Elle a vécu plusieurs mois au Japon, à Berlin et à Stockholm lors de résidences de recherches (Iaspis, Villa Médicis hors les murs). Ses tournages ont eu lieu à Dubaï, à Tokyo, à Hiroshima et à New-York. En 2012, son film Achronology in Dubaï est présenté au Museum of Fine Arts de Boston, au Beirut Art Center et au Musée Akarenga Soko à Yokohama. Des textes critiques de Pascal Beausse, Paul Ardenne et Eileen Sommerman ont été écrits sur son travail.
Expositions (sélection) : The family of the invisibles, Séoul Museum of Art, 2016 ; Soudain… la neige, Maba, Nogent , 2015 ; Hiroshima Art Document, Former Bank, Hiroshima, 2015 ; Ground, Institut Royal, Stockholm, 2014 ; AGITATIONISM, Eva Internationale Bienniale, Limerick, 2014 ; De la Casa a la Fabrica, Palau la Virreina, Barcelone, 2014 ; French Edges, Museum of Fine Arts, Boston, 2012 ; Supra-Continent, CAC Les Eglises, Chelles, 2010 ; Paysages de la conscience, MAMBO, Bogotà , 2010 ; Mirages à Demeure, Centre Photographique d’Ile-de-France, Pontault-Combault, 2009 ; Micro-Climat, CCC, Tours, 2008.
Né en Grande-Bretagne.
Après avoir entamé des études de sciences politiques et économiques, il a intégré une école de cinéma. Sa pratique relève d’une reprise de l’histoire (du cinéma) d’une véracité douteuse, soutenue par une identité riche en images et par une multitude de formes génériques de cette même histoire. L’autre versant de son travail visuel porte sur les contraintes et la manipulation des codes génériques du cinéma, de la perception et des sciences en rapport avec le documentaire. Cet ensemble est produit dans le cadre d’un travail de film-maker dans lequel le cinéaste intervient à chaque étape de la création du film. Ses films ont été montrés autour du monde. Il est également programmateur et commissaire d’exposition de cinéma d’artistes.
Le travail de Julie Morel s’ancre dans les différents aspects du texte écrit. Alimentée par une volonté d’interroger les relations qu’entretient l’homme avec le langage, sa pratique se développe sous diverses formes : installations, éditions, dispositifs interactifs, sites internet, dessins, ateliers collaboratifs, commissariat. Elle explore ainsi différents champs de l’écriture : la littérature, la traduction, le code informatique, le métalangage, le commentaire, la partition.
En parallèle de ses projets plastiques liés au langage, elle mène des enquêtes « de terrain » (Clipperton Island - Pacifique, Lang Tang - Himalaya, zones urbaines en mutation – Nouvelle-Orléans) qui la conduisent à des collaborations avec d’autres champs disciplinaires (sociologie, écologie, botanique, cartographie).
Elle expose régulièrement son travail dans des institutions (Contemporary Art Center New Orleans, Centre d’art de Neuchâtel, Centre Pompidou, Glasgow Sculpture Studio, The Hawn Gallery Dallas) ou dans des structures indépendantes (White Space Zürich, Le bon accueil Rennes, Basekamp Gallery Philadelphie, Parse New Orleans).
En 2016, elle part à New York et Chicago dans le cadre du programme « Villa Médicis Hors les murs ». En 2016-2017, elle obtient la Bourse « Fulbright » (USA) pour faire des recherches à la Nouvelle-Orléans. En 2017-2018, elle est la lauréate du programme « Pratiques singulières, artiste en résidence » à l’UQAM Montréal. Plus récemment, l’« Aide individuelle à la création » (DRAC Bourgogne - Franche-Comté) lui permet de prolonger ses recherches.
Depuis 2016, elle coordonne Incident.res, une résidence d’artistes, en Saône et Loire, avec l’aide financière de la Drac Bourgogne.
Fred Morin est artiste visuel et videomaker. Né en 1975, il vit et travaille à Paris et à Tours. Après un parcours au théâtre en tant que comédien et assistant à la mise en scène, il travaille avec la photographie et la vidéo depuis 2003 et plus récemment avec le dessin et le collage. Son travail a été montré dans divers festivals internationaux et expositions notamment au MIX à New-York en 2015 et en 2016 à Berlin au festival Xposed. Sa première exposition solo a eu lieu en 2008 à Tours. Assistant spécialisé en photographie, il enseigne à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours depuis 2006.
I have nothing to say and I am saying it.
On pourrait, on devrait s’arrêter là… Que faire ?
Alors : ma pratique des images, exclusivement photographique au début, s’est ouverte rapidement à d’autres médiums comme la vidéo et plus récemment le dessin et le collage numériques. Tout le travail, bien qu’il puisse prendre des formes plutôt diverses selon les projets que je développe, est justement traversé par l’impossibilité d’une transmission. La photographie est probablement la plus menteuse. De là, découle une appropriation à la fois des médiums et une appropriation des images. Je me sers de cette trahison-là pour travailler sur un territoire fait de tensions, de confrontations. Il s’agit toujours de montrer à l’intérieur du cadre, en jouant justement de certains paradoxes, des évènements qui ne se dévoilent jamais tout à fait. Ne pas savoir exactement ou l’on se trouve.
Ces axes du travail, je peux tout de même les qualifier de Queer Pop. L’un n’allant pas sans l’autre, je joue sur des contradictions qui participent d’un même mouvement : une manière d’étirer les durées, de confronter des codes inadéquats, d’empêcher une identification précise. Puisque tout doit être clairement identifié aujourd’hui, je reviens à John Baldessari : I will not make anymore boring art.
Né à Poitiers en 1962, Thierry Mouillé vit et travaille à Paris. Il coordonne Le Laboratoire des intuitions, unité de recherche en art. Ancien pensionnaire de la Villa Médicis, son travail est présent dans de nombreuses collections publiques et privées.
Depuis 1988, il a développé une activité protéiforme dans le cadre de la Fondation mouvante qui se prolonge notamment dans l’invention de modes de collaboration entre artistes et théoriciens aux confins de l’art et de la pensée.
Parmi ses expositions récentes : Anicroches, Espace culturel Louis Vuitton ; Extrapérimental, Angle Centre d’art contemporain ; Méditerrationnel, Galerie Mad, Marseille ; Mobile-Immobile, Musée des Beaux-Arts d’Amiens ; Cosmosaïque à la galerie Claudine Papillon, Paris.
Il poursuit actuellement en collaboration avec David Zerbib, philosophe, le projet Dynamograma, projet performatif en multivers, dont les dernières sessions ont été programmées ces derniers mois au Palais de Tokyo, Paris et à New-York. Il dirige la revue Intuitive Notebook.
Diego Movilla est un plasticien espagnol qui vit en France depuis 2002. Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Bilbao, il développe une pratique artistique qui questionne les formes actuelles de la représentation du monde. Images d’objets, objets de peintures, il se sert de la peinture et d’œuvres en volume pour interroger notre mémoire de l’histoire de l’art et notre perception du temps présent. Toutes ses œuvres dialoguent à la fois avec le passé de l’art et les recherches des pratiques et techniques de son temps. Il expérimente ainsi de nouvelles formes qui se construisent par strates, effacements, repentirs et palimpsestes.
En associant les pratiques traditionnelles de création d’œuvres visuelles (peintures, sérigraphies, dessins, collage) et les nouvelles technologies de production d’objets (gravure laser, impression 3D, machine CNC), il parvient à tordre, accidenter, dérouter les unes et les autres pour produire des effets d’impressions renouvelés. Il intervient aussi sur des matériaux bruts comme les vitres cassées, les parpaings, les briques, etc., pour déterminer des agencements et des formes qui dialoguent avec les arts appliqués, l’artisanat d’art.
Depuis son arrivée en France, il a exposé son travail entre autres au centre d’art LES TANNERIES à Amilly, à la galerie EXUO à Tours, au festival Accè(s) à Pau, au Générateur à Gentilly et au Centro di Documentazione della Via Francigena à Berceto en Italie. En Espagne, le MUSAC, le CAB ou la galerie FUCARES ont également montré son travail.
Après des études d’histoire et d’égyptologie, Antoine Parlebas enseigne dès 1990 à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours comme professeur de culture générale dans le cursus Conservation-restauration des biens culturels mention Œuvres sculptées. Il prépare une étude sur les réparations antiques.
Chargée d’études documentaires, Gaëlle Pichon-Meunier propose depuis quelques années, sur une idée de Marie-Hélène Breuil (†), un séminaire basé sur l’étude d’archives et de documents (notamment des photographies) conservés à la Médiathèque de l’architectures et du patrimoine, service à compétence nationale du ministère de la Culture, en rapport avec les oeuvres sculptées protégées au titre des Monuments historiques. Les thèmes abordés concernent la documentation liée aux interventions (études préalables, inventaires, dossiers des ouvrages exécutés...) et l’histoire de la restauration des sculptures de la Révolution française à nos jours.
Diplômée de l’École du Louvre en histoire de l’art et en muséologie et de l’université Paris IV-Sorbonne en histoire, attachée de conservation de la Ville de Tours de 2000 à 2004, Gaëlle Pichon-Meunier est actuellement responsable de la documentation immeubles et objets mobiliers à la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine. Elle est l’auteur de plusieurs articles et communications sur les œuvres classées au titre des Monuments historiques : en 2008, dans Icônes et idoles. Regard sur l’objet Monuments historiques (Actes sud) à l’occasion du centenaire de la création des missions de conservateur des Antiquités et Objets d’art ; en 2010, pour les journées d’études organisées par l’ARAAFU1 sur les enjeux et perspectives de recherche en conservation-restauration ; en 2011, dans la revue Technè2 du C2RMF, sur l’histoire de la restauration des peintures. Elle a été en 2014 co-commissaire avec Anne Labourdette et Christina Kott de l’exposition Sauve qui veut : des musées mobilisés (1914-1918) organisée au musée de la Chartreuse de Douai sur l’évacuation des œuvres d’art pendant la Première guerre mondiale et présentée en séance de l’Académie des beaux-arts (à Paris, palais de l’Institut) dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre. Plus récemment, elle a publié les articles suivants : « La Médiathèque de l’architecture et du patrimoine : un lieu ressource pour la recherche appliquée à la conservation-restauration du patrimoine mobilier », Monumental, n°1, 2017 ; « Au coeur de l’histoire des établissements de santé et de leur conservation : hôpitaux, médecins et malades dans les fonds de la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine », Hôpitaux et patrimoine historique : étudier, protéger, conserver, valoriser, Revue de la société française d’histoire des hôpitaux, n°158, 2017 ; « Le patrimoine mobilier de l’enseignement en France : état des protections au titre des Monuments historiques », dans Regards sur le patrimoine scolaire, sous dir. N. Bru, ACAOAF, Arles, Actes Sud, 2017.
Vit et travaille à Tours.
Une maîtrise de langues, littératures et civilisations étrangères (anglais), sous la direction de Françoise Barret-Ducrocq, l’a conduite à s’intéresser à la représentation des comportements amoureux dans la société britannique du XIXe siècle.
Elle a enseigné dans le Minnesota (Concordia Language Villages), puis à Londres (St Saviours and St Olaves School). Ses cours à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours visent à renforcer et élargir la compétence langagière des élèves par l’étude et la découverte de la scène artistique anglophone dans le monde.
Né à Lille en 1969, Tristan Trémeau vit et travaille à Bruxelles.
Tristan Trémeau est critique d’art, docteur en histoire de l’art, commissaire d’expositions et professeur d’histoire et théories des arts à TALM-Tours et à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Il a auparavant enseigné en écoles supérieures d'art (Tourcoing, Quimper) et universités (Lille III, Valenciennes, Paris 1-Panthéon-Sorbonne, Columbia University Program in Paris).
Auteur de nombreux articles et essais critiques pour la presse artistique depuis 1994 (Artpress, Art 21, L’art même, DDO, ETC, Esse arts + opinions, etc.), il a publié en 2001 un premier livre, In art we trust. L’art au risque de son économie (éd. Al Dante/Aka, Marseille/Bruxelles), distingué comme livre du mois par le magazine Artpress. Il a reçu le Prix spécial du jury lors du Prix de la critique d'art 2020, décerné par l'AICA-France (Association internationale des critiques d'art).
Ses écrits se caractérisent par une approche conjointe d’enjeux esthétiques, institutionnels, politiques, économiques et sociaux qui déterminent les contextes de création, de reconnaissance et de médiation de l’art contemporain.
Il a été commissaire d’une vingtaine d’expositions en musées, centres d’art, écoles d’art, galeries et lieux associatifs d’artistes, depuis Goya informe au musée des Beaux-Arts de Tourcoing en 1999 jusque Troubles topiques à La Tour à Plomb à Bruxelles en 2021.
Après avoir pratiquer et diriger des chantiers de restauration sur des Monuments Historiques, Patrick Turini s'est spécialisé dans la sculpture sur pierre. Il est diplômé d'une formation professionnelle Techniques de la sculpture statuaire enseignée par Jean-Paul Domergue. Il réalise des commandes et créations de sculptures ornementales et statuaires.
Il enseigne à Tours en sculpture pierre, bois et moulage depuis 2014.
Né en 1977 à Nantua en France, Vincent Voillat est un artiste contemporain pluridisciplinaire qui vit et travaille à Paris.
Il collabore depuis 2005 avec le Collectif MU en qualité de scénographe et de directeur artistique. Il a exposé au Magasin, Centre National d’Art Contemporain de Grenoble, à la Städtische Galerie d’Erlangen en Allemagne, à l’Ambassade de France à Moscou et dans de nombreux festivals d’arts numériques (Scopitone, Ososphère, etc.). À l’occasion de Nuit Blanche 2013 à Paris, il a présenté une installation constituée de trente-six sculptures au jardin d’Éole.
Depuis il a co-fondé, avec une dizaine d’artiste, un Artist Runs Space, Température à Pantin , atelier collectif dédié à la production. Il est également professeur de sculpture à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours.
Vincent Voillat explore les liens qui s’opèrent entre un territoire (réel ou virtuel), les flux qui le traversent, ses habitants et leurs mémoires. Il étudie plus particulièrement le rapport entre le paysage et sa perception.
Sa démarche se fonde sur le prélèvement : extraction géologique de roches, étude des strates, fouille archéologique ou étude de végétaux. Il empreinte aussi les matériaux de ses œuvres à la culture populaire : musiques, objets trouvés, légendes. Il décèle dans le paysage d’intervention la trace des corps et en révèle l’empreinte, la persistance et leurs impressions sur la mémoire. Il réinvente par l’association, la juxtaposition ou la réinterprétation, un territoire conceptuel dont l’écriture et le texte permettent de lier ces formes hétérogènes.
Vit et travaille entre Marseille et Paris.
Cyril Zarcone obtient son DNAP à l’École des Beaux-Arts de Marseille, avant de poursuivre son cursus aux Beaux-Arts de Paris où il obtient son DNSEP en 2013.
Plusieurs expositions, collectives et personnelles en France et à l’étranger, donnent lieu à sa première exposition personnelle à la Galerie Éric Mouchet. Le catalogue de cette exposition obtient le prix FILAF du meilleur catalogue d'exposition 2017. Il participe également à plusieurs échanges comme en 2013 avec l’Institut d’Art Traditionnel de Meknès (Maroc) où il a pu traverser la notion du motif et le travail artisanal du bois ; une résidence en 2017 à Jéricho (Cisjordanie) où il a pu explorer le rapport entre archéologie, héritage et techniques de constructions locales ; et récemment une résidence sur l’île de Vulcano (Sicile) où il a pu se familiariser avec l’architecture particulière des îles Éoliennes.
Ses œuvres sont depuis montrées dans plusieurs foires internationales, dans de grandes expositions (Collège des Bernardins, Grandes-Serres de Pantin) et sa Volée Hélicoïdale a été acquise par le parc de sculpture du centre d’art 40mCube à Rennes. Enfin, son travail a dernièrement été montré au Musée Archéologique de Jublains pour la Nuit Blanche, organisée par le centre d’art contemporain Le Kiosque à Mayenne.
Angers
Vit et travaille à Paris. Thomas Bauer est diplômé de l’École nationale d’arts de Paris-Cergy.
Cinéaste et professeur, il travaille sur l’évolution de la notion d’interactivité des médias et sur leurs relations équivoques au témoignage.
Suite à plusieurs séjours aux États-Unis qui débutent en 1998 par un programme de résidence élaboré par la Bemis Art Center, Thomas Bauer réalise trois films dont le documentaire René O (2005). En 2000, il est l’un des cofondateurs du projet Dieter, signature commune pour la réalisation d’un film documentaire finalement, l’univers est plat et des éditions d’art.
Il intervient alors régulièrement dans différentes écoles des beaux-arts en France : Grenoble, Valence, Cergy-Pontoise, Toulouse ainsi qu’aux Arts Décoratifs à Paris.
À partir de 2008, il réalise sous le titre générique Capitaine, par exemple, un film (les films d’Ici), une émission radiophonique (Atelier de création radiophonique, France Culture) et une micro architecture avec Laurent Charpin et Raphaëlle Perron.
Parallèlement à ces réalisations cinématographiques, il travaille généralement au son ou au montage des projets de différents artistes comme Marcelline Delbecq, Valérie Jouve, François Nouguiès ou Alejandra Riera, tous concernés par la fabrication d’un cinéma autre.
Depuis quelques années en collaboration avec Judith Abensour, ils créent la collection faux raccord actuellement accueillie aux éditions Post et ont produit et réalisé Parades, un film construit entre France, Israël et Palestine avec le soutien du programme Entr’Ecole de l’Institut Français.
Son travail a été régulièrement programmé en France dans le cadre du Festival International de Cinéma (FID) à Marseille et à l’étranger en Allemagne, Espagne, Pologne, Thaïlande, Argentine.
1.0.3 est un collectif constitué depuis 2002 par trois artistes – Anne Couzon Cesca, Arnaud et François Bernus – titulaires du DNSEP de l’École régionale des beaux-arts de Valence obtenu en 2002, puis en 2003 du Postgrade de l’École supérieure des beaux-arts de Genève.
Anne Couzon Cesca est née en 1978, elle vit et travaille à Paris. Arnaud Bernus est né en 1974, il vit et travaille à Nice et à Paris. François Bernus est né en 1974, il vit et travaille à Paris.
Pour Le Collectif 1.0.3, dont le nom évoque une version de logiciel informatique, l’ordinateur est un sujet qui rend compte de trois notions : la conservation, la conversion et la conversation. Ce groupe s’intéresse, à travers ses différents travaux de collecte, aux formes rigoureuses de l’organisation humaine, mettant sur le même plan l’unité d’un ensemble et la singularité de ses membres. Il révèle également la tension et la richesse inhérentes à une approche collective de la création artistique, celle-ci prend alors de nombreuses formes : dispositifs multimédias, participatifs et documentaires, installations in situ, programmes informatiques, conférences, objets, sculptures, et dessine une recherche, très précisément inscrite dans son époque, sur les flux, les réseaux, les formes de l’organisation humaine (du parking à la bibliothèque, du disque dur au plan de métro), la dématérialisation et l’archivage des données.
Naturellement, l’univers informatique, objet majeur de leur recherche, fascine Le Collectif 1.0.3, aussi bien par ses caractéristiques que par ses procédures.
À venir
Né en 1971. Il vit et travaille à Nantes.
Denis Brillet obtient son diplôme d’architecte DPLG en juin 1998 à l’École supérieure d’architecture de Nantes et enseigne à l’École supérieure d'art et de design TALM-Angers depuis 2006.
Après avoir travaillé au sein de l’atelier Eric Owen Moss à Los Angeles, il fonde Block architectes en 2000 avec Benoît Fillon et Pascal Riffaud. Son travail au sein du collectif Block consiste en l’élaboration de formes questionnant l’urbanité contemporaine allant de l’installation au projet d’architecture. Il a ainsi produit, entre autres, une installation intitulée Résonance 1 à la Ménagerie de Verre à Paris en 2004 et un dispositif architectural, Forme Intermédiaire, au Lieu Unique, scène nationale de Nantes. Il a participé au projet expérimental de logements Cité Manifeste à Mulhouse en 2005 et livré un complexe sportif à Brest en 2006, objet de nombreuses publications.
Il est lauréat du prix du ministère de la Culture Les nouveaux albums de la jeune architecture en 2001-2002, ainsi que de la bourse de l’Association Française d’Action Artistique (AFAA) Envers des Villes 2003.
Il a été nommé au Prix de la première œuvre du Groupe Moniteur pour la réalisation de bureaux à Vertou en 2004. Son travail a été montré lors des expositions Archilab 2001 – habiter aujourd’hui, Archilab 2002 – économie de la terre, Extra Muros à Düsseldorf en Allemagne, en 2006, Avant Après à la cité de l’architecture et du patrimoine à Paris en 2007, ainsi qu’à la biennale d’art contemporain de Valence en Espagne en 2004.
Né en 1958 à Charenton, il vit et travaille à Tours.
Diplômé de l’École supérieure des beaux-arts de Tours en 1985, il a été professeur dans plusieurs écoles des beaux-arts et a rejoint l’école d’Angers en 2005.
L’architecture est au centre de son travail. Elle permet, par le biais d’installations, de photographies, de maquettes, d’élaborer une recherche plastique sur la notion de territoire. Le « fixe » se révèle souvent traversé de toutes parts, irrigué par les flux plus ou moins contrôlés du déplacement et de l’intrusion technologique : l’image télévisée, l’écran de l’ordinateur domestique déclinant sous nos yeux, via l’Internet, l’image d’un monde physique dorénavant est mis en réseaux et en sites. La démarche propose de se saisir de l’espace pour le qualifier à sa mesure, afin d’en cadrer la réalité, de rapporter cette dernière à l’échelle lisible d’une œuvre d’art se faisant maquette, carte ou objet pratique de mesure ou d’évaluation. Cette recherche se rapproche à bien des égards de la géographie en utilisant les mêmes outils, mais avec d’autres objectifs se situant moins du côté de la rationalité et plus du côté de la spéculation.
Depuis 1987, il a réalisé plusieurs commandes publiques et participe régulièrement à des expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger. Plusieurs catalogues et livres ont été édités à l’occasion des principales expositions.
1.0.3 est un collectif constitué depuis 2002 par trois artistes – Anne Couzon Cesca, Arnaud et François Bernus – titulaires du DNSEP de l’École régionale des beaux-arts de Valence obtenu en 2002, puis en 2003 du Postgrade de l’École supérieure des beaux-arts de Genève.
Anne Couzon Cesca est née en 1978, elle vit et travaille à Paris. Arnaud Bernus est né en 1974, il vit et travaille à Nice et à Paris. François Bernus est né en 1974, il vit et travaille à Paris.
Pour Le Collectif 1.0.3, dont le nom évoque une version de logiciel informatique, l’ordinateur est un sujet qui rend compte de trois notions : la conservation, la conversion et la conversation. Ce groupe s’intéresse, à travers ses différents travaux de collecte, aux formes rigoureuses de l’organisation humaine, mettant sur le même plan l’unité d’un ensemble et la singularité de ses membres. Il révèle également la tension et la richesse inhérentes à une approche collective de la création artistique, celle-ci prend alors de nombreuses formes : dispositifs multimédias, participatifs et documentaires, installations in situ, programmes informatiques, conférences, objets, sculptures, et dessine une recherche, très précisément inscrite dans son époque, sur les flux, les réseaux, les formes de l’organisation humaine (du parking à la bibliothèque, du disque dur au plan de métro), la dématérialisation et l’archivage des données.
Naturellement, l’univers informatique, objet majeur de leur recherche, fascine Le Collectif 1.0.3, aussi bien par ses caractéristiques que par ses procédures.
Né en 1973, il vit et travaille à Angers.
Mathieu Delalle est artiste-auteur. Titulaire d’un DNSEP, il est professeur à l’École supérieure d’art et de design TALM-Angers depuis 1999.
Dès 2001 il amorce une pratique artistique plus orientée vers les nouvelles technologies. Il y découvre alors un nouveau réseau qui est encore émergent, mais au sein duquel la transversalité des pratiques s’avère être une ressource d’énergie profitable. Jusqu’en 2006 il participe à la création de nombreux projets pluridisciplinaires. Les outils numériques deviennent pour son travail un point de croisements qui favorise de multiples collaborations et ouvre son champ d’interventions vers l’image vidéo, l’interactivité, l’écriture, la musique et même la danse.
En 2005, en parallèle d’une production vidéo liée aux problématiques du documentaire, il entreprend une reprise active d’un travail de dessin où il convoque évidemment de multiples combinaisons. Le dessin qui est souvent envisagé comme asservi aux autres pratiques artistiques, devient pour lui un véritable outil multimédia.
Tous les éléments qui lui sont disponibles servent à en évoquer d’autres. Les données qui l’entourent, en appellent de nouvelles, il lui suffit alors de se pencher pour les ramasser et les redistribuer. Jouer à créer des appâts, des sortes d’images relais qui provoquent plus que le perçus. Des formes sans terme où chaque association renvoie en écho n’importe quelle voix qui conserve, sans fin, la perspective d’un monde nouveau dont les seules limites deviennent celles de notre imaginaire.
Importer, exporter, citer, mélanger, traduire, mixer, greffer, voilà des procédés qui s’appliquent à sa pratique mais sans en déterminer les dispositifs car elle est hétérogène dans sa construction et sa diffusion, elle ne s’oppose à rien, sauf peut-être à une logique frontalière qui tient compte des lignes de séparation entre les disciplines et les savoirs faire.
Agathe Dumont est docteure en arts du spectacle, spécialiste des sciences humaines et sociales appliquées aux mondes de l’art.
Elle s’interroge depuis plusieurs années sur les gestes du travail artistique, notamment dans la danse, le cirque et la performance. Elle est lauréate de deux bourses du Ministère de la Culture pour ses recherches sur la danse et le cirque contemporains qui ont donné lieu à la création du site « Écouter le travail » consacré à la parole des artistes (https://agatheprojetsante.wixsite.com/auquotidien).
Ses recherches sont l’objet de publications et de créations sous la forme d’objets de partage singuliers (dessins, écriture fictive, podcasts). Elle est également chercheuse associée à circusnext (co-financé par le programme Culture de la Commission européenne).
Danseuse de formation, son travail croise pratique et théorie. Outre des articles publiés dans des revues anglophones ou francophones, elle a récemment publié Käfig, 20 ans de danse (Somogy, 2016) et co-dirigé l'ouvrage Le cirque en transformation : identités et dynamiques professionnelles (CNAC / Épure, 2018). Son ouvrage Déclinaisons du quotidien. Mettre le corps au travail paraitra à L’L Éditions en 2023 (https://www.lleditions.be/). Ce livre retrace cinq années d’une recherche avec la danseuse Mariam Faquir sur le quotidien et les partitions d'improvisation. Ce projet continue à être une recherche en mouvement, partagée dans le cadre de workshops ou cours.
Elle collabore également avec différentes compagnies de théâtre ou de danse comme regard extérieur (compagnie Leste, compagnie Sans la Nommer). Elle a enseigné et enseigne dans différents établissements supérieurs d'enseignement artistique (Le Pont Supérieur à Nantes, l'Université Lyon 2, Le Centre national de danse contemporaine d'Angers, le Centre national des arts du cirque de Chalon-en-Champagne, etc.)
À TALM-Angers, elle propose des ateliers en anglais croisant apports théoriques (histoire, sociologie, esthétique) et pratiques artistiques (performance, écriture, mise en espace) .Elle enseigne également dans le Grand Atelier Performativité et propose des workshops autour de la danse et des pratiques performatives.
Salomé Gendron. née en 1983, vit et travaille à Durtal (Maine et Loire). Après un DNA à l'école Boulle en section métal, elle intègre les Beaux Arts de Tarbes et son atelier céramique, où elle obtient un DNSEP. Ses périodes de stages au CRAFT (Limoges) ou à la Manufacture Nationale de Sèvres, lui permettent de nourrir sa curiosité pour le médium céramique, et ses multiples applications et possibles. Elle y rencontre des personnes fondatrices pour sa pratique future, notemment Johan Creten dont elle sera l’assistante pendant 5 ans.
Elle se fixe en 2009 à Durtal, où elle poursuit ses recherches plastiques. Elle y rencontre ses trois associé(e)s avec lesquels elle élabore et produit désormais, au sein de leur entreprise, des pièces monumentales en céramique, en lien avec l’architecture et le mobilier.
Fresques, crédences, piscines, appliques, lampadaires, tables, cheminées, trouvent leur place dans des lieux d’exception, notamment grâce à leur collaboration avec des architectes et décorateurs comme Pierre Yovanovitvh.
Géraldine Gourbe est philosophe, critique et commissaire d’art. Elle est spécialiste de la scène artistique de la Californie du Sud, de l’histoire des pédagogies radicales et du féminisme inclusif. Elle a enseigné la philosophie de l’art à l’ENSAD, l’Université de Metz, Sciences Po Paris, aux Beaux-Arts de Marseille et d’Annecy. Elle a signé en 2018 une exposition à la Villa Arson autour de l’œuvre minimaliste de Judy Chicago et des artistes de la côte Ouest, intitulée Los Angeles, les années cool.
Depuis 2015, elle œuvre à une contre-lecture de l’histoire des idées et de l’art de la France de 1947 à 1989, initiée aux côtés de l’historienne de l’art Florence Ostende. Cette recherche a donné lieu au commissariat de la première édition de la Triennale d’art et de design de Dunkerque Gigantisme, un trait d’esprit.
Elle co-signe avec Hélène Guenin l’exposition au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice She-Bam Pow POP Wizz : les amazones du Pop (2020/2021) et co-dirige son catalogue aux éditions Flammarion.
Géraldine Gourbe a publié un ouvrage collectif sur la scène alternative de Los Angeles In the Canyon, Revise the Canon, savoir utopique, pédagogie radicale, et artist run spaces en Californie du sud, Shelter Press, Rennes (2015) et une monographie sur l’artiste Judy Chicago, To Sustain the Vision, Shelter Press, Rennes (2020). Dernièrement, elle a signé un essai pop-philosophique sur Simone de Beauvoir, Beauvoir, aux Pérégrines (2022).
À venir
Vit et travaille à Paris.
Diplômé de l’École supérieure des beaux-arts d’Angers en 1997, Gildas Guihaire est artiste, graphiste indépendant, designer et directeur artistique du projet MUE intégrale. Il enseigne à l’École supérieure d’art et de design TALM-Angers depuis 2007.
Formé aux techniques traditionnelles, il aborde depuis ses débuts les différents médias et supports, leurs interactions potentielles et pose la question de leurs limites ou de l‘influence de leurs spécificités techniques ou formelles sur le message qu’ils délivrent.
Sa pratique s’oriente rapidement autour des notions de séquençages narratifs et d’échantillonnages qu’ils soient sonores, visuels ou textuels. Il s’intéresse aux nouveaux processus de création et d’éditions numériques et aux nouvelles perspectives et transversalités qu’ils offrent aussi bien en termes de pratiques de créations que de diffusions.
Dès 1998 ses préoccupations l’amènent tout naturellement à se tourner vers Internet et il participe comme directeur artistique avec plusieurs agences pionnières à l’émergence de ce nouvel espace de création et de publication qui soulève des questions d’interface, d’ergonomie, d’hyperlien, de multimédia et de dispersion.
En 2003, il crée en parallèle le projet MUE intégrale et initie un travail sur le vêtement entre art et mode et génère autour du pli des formes géométriques et sculpturales mêlant les notions de coupes orientales à celles d’enveloppes orientales.
À Paris, où il travaille entre autres pour le Printemps des Poètes, Wolkswagen et Audi, il s’implique alors dans une pratique multimédia et prend part à l’émergence d’Internet et des nouvelles technologies comme directeur artistique au sein d’Imaginet, agence pionnière en France à l‘époque. Il explore alors les possibilités de ce nouveau média, s’intéresse aux principes de navigation et interactivité comme une nouvelle manière d’agencer l’information et d’articuler un contenu arborescent.
Il rejoint ensuite le groupe Young & Rubicam où il travaille notamment pour Ford, IBM et Eurostar et y participe à l’élaboration de concepts et à la réalisation de projets mettant en œuvre des dispositifs de communication globale qui abordent les différents supports de façon plus transverse et interactive. Le projet Talentbrut par exemple, dispositif de mécénat mis en place pour Coca-cola, consistait à permettre à de jeunes artistes méconnus de mettre en ligne leurs travaux afin de se faire connaître. Cette galerie virtuelle était également relayée auprès du public et des professionnels par un magazine, des CD et lors de soirées où les artistes exposaient ou se produisaient en direct. Régulièrement des artistes invités (Jan Kounen, Matali Crasset, Xuly, Bët, Marco Prince, etc.) venaient faire une sélection parmi les œuvres qu’ils parrainaient.
Considérant le design graphique comme une démarche de réflexion et d’application globale et ouverte, lieu systémique de rencontre où signes, texte, images et espaces s’articulent, il poursuit aujourd’hui un travail et une recherche résolument ouverts et décloisonnés. Le large panel de commanditaires nationaux et internationaux avec lesquels il a collaboré allant des domaines culturels et institutionnels, à l’industrie, de l’éducation aux ONG, de la presse à l’édition, de l’architecture au textile, lui a permis de mener une grande diversité de projets, du plan, à l’image-mouvement, ou à la tri-dimension.
Diplômée de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles en Design Textile, Muriel se spécialise et affirme sa créativité par la maîtrise du tissage main. Ses liens étroits avec Anne Corbière, designer textile, et son apprentissage auprès d’autres (Sylvie Johnson, Charles Schambourg, etc.) lui permet, pendant plusieurs années, d’acquérir une solide expérience avec le textile d’exception.
En 2015 elle est engagée par la maison ACT’3 (Groupe Chanel) spécialisée dans la création de tweed fantaisie. Muriel participe à la création et gère la production de collections exclusives pour la haute couture et pour l’ameublement haut de gamme.
Aujourd’hui, afin de rester à proximité de Paris, elle installe son atelier en Anjou et y poursuit ses recherches et développe ses créations textiles. En parallèle de son activité de designer/artiste, Muriel accorde également une grande importance à la transmission de son savoir-faire. Engagée auprès d’une association d’art et d’un collectif de designers textiles, elle poursuit son désir de faire de nouvelles rencontres et d’échanger sur des perspectives et des techniques. Une façon pour elle de rester en éveil sur des secteurs textiles et artistiques, qui sont en évolution constante.
À venir
Née en 1967, Sandrine Jousseaume vit et travaille à Saint Sulpice la Forêt.
Diplômée de l’École supérieure des beaux-arts d’Angers et de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, elle vit et travaille entre ces deux villes.
Sandrine Jousseaume est photographe et plasticienne, elle enseigne la photographie depuis 1997.
À la fois photographe de presse (Télérama, La Croix, Der Spiegel, L’Humanité, Le Figaro Madame, Marianne, Le Point, etc.) et plasticienne (Musée de la Roche-sur-Yon, le Botanique de Bruxelles, Alliances françaises de Cork et Dublin, Centre méditerranéen de la photographie, etc.), son travail interroge la photographie en tant que support de mémoire. Lauréate du Prix Ilford Noir et Blanc 2000, elle couvre le festival Premiers Plans d’Angers depuis 2003.
De la prise de vues au tirage, de l’idée à la réalisation, de la technique à la sémiologie et à travers l’analyse d’œuvres contemporaines sans respect pour les frontières théoriques, la photographie est étudiée à travers différents ateliers : Expérimentations en labo (atelier découverte sur les potentiels de la photographie argentique) ; Photodoc (développement d’une écriture photographique dans l’image documentaire).
Sa pratique oscille entre photographie d’auteur dans des travaux de commande (Festival Premiers Plans d’Angers, Festival Visions Sociales, Festival Colla Voce de Poitiers, etc.) et expositions personnelles.
Née en 1967 à Cologne en Allemagne, elle vit et travaille à Paris. Elle est diplômé de l’École supérieure des beaux-arts de Nîmes en 1993.
En 2000-2001 elle est résidente de la Villa Médicis à Rome. Elle est invitée régulièrement à exposer ses peintures, films d’animations et wall-paintings dans des structures en France et à l’étranger : Galerie Alain Le Gaillard/Olivier Robert, Paris, 2003 et 2005 ; Galerie Max Hetzler, Berlin, 2005 ; Martin-Gropiusbau, Berlin, 2006 ; Carpenters workshop gallery, Londres, 2005 ; Observatoire maison Grégoire, Bruxelles, 2005 et 2007 ; le Magasin, Grenoble, 2000 ; Quartier Éphémère, Montréal, 1999.
En 2005 elle réalise un un pour cent pour le hall d’entrée de la nouvelle mairie de la Ville des Mureaux (Scribble – la fille qui écrit). Un catalogue, Garage, apparaît à l’occasion de l’exposition au centre d’art, Galerie Edouard Manet, de Gennevilliers en 2004 aux Éditions Épithème, Paris.
Le travail de peinture n’est pas un outil au service de l’exécution d’une idée picturale afin d’illustrer un concept mais plutôt dans sa globalité une façon de procéder, de réfléchir et de réagir jusqu’à un point où elle ne pourrait même plus ressembler à un tableau.
Elle enseigne la peinture à l’École supérieure d’art et de design TALM-Angers depuis 2003. Les ateliers de peinture – en collaboration avec Philippe Hurteau – proposent des lieux de réflexion pour démêler les enjeux actuels de la peinture, s’informer sur les techniques, les pratiquer, et engager une recherche picturale autonome.
Né en 1969, il vit et travaille à Blou.
Diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Normandie, Rouen-Darnétal (DPLG).
Diplômé d’architecture (DPLG), Christophe Le Gac est critique d’art, d’architecture et de cinéma (AICA) et curateur (C-E-A). Il est fondateur et rédacteur en chef de la plate-forme {DD} Dust-Distiller. D’un point de vue éditorial, il a créé parpaings aux éditions Jean-Michel Place en 1999, Archistorm, la maison d’éditions Archibooks et a été l’auteur/coordinateur du dernier hors-série d’art press (2005) sur l’architecture : L’architecture contre attaque. Entre 2006 et 2011, il dirigea la maison d’édition monografik éditions, puis LE GAC PRESS, de 2012 à 2016. Il a inventé et sorti, avec Philippe Chiambaretta architecte et Nicolas Bourriaud, une revue/livre annuelle Stream autour des notions de production (économies…), création (arts) et architecture.
De 2008 à 2010, il fût directeur de la publication du journal d’art Particules, et du magazine international d’art contemporain Pétunia. En 2016, Christophe Le Gac fût rédacteur en chef adjoint de la revue internationale CREE architectures, aux côtés de l’architecte-designer-artiste Didier Fiuza Faustino, rédacteur en chef. Maintenant, il écrit notamment pour AOC.media, l’Architecture d’Aujourd’hui, Tracés, et dust-distiller.com.
Depuis 2001 il enseigne à TALM-Angers l’actualité et la théorie des arts (sur les relations entre l’architecture, le cinéma, la littérature de genre « SF », l’art, et par extension, l’image), co-anime, avec Denis Brillet – Block architectes – un axe de recherche sur le jeu vidéo comme objet de recherche et médium artistique et plus particulièrement sur la (non) présence de l’architecture prospective dans les jeux vidéos. La réflexion porte sur l’hypothèse d’un Design Game Global (D2G).
Enfin, il est chargé de cours à l’Université d’Angers – UFR ESTHUA – sur la dimension artistique du cinéma, sur la culture graphique et l’histoire de l’art (de l’art rupestre à l’art contemporain, en passant par l’art liquide).
Né en 1972. Vit et travaille à Angers.
Diplômé de l’École des beaux-arts de Toulon et de l’École supérieure des beaux-arts d’Angers (TALM-Angers), il enseigne le dessin depuis 2005.
L’initiative, l’énergie, l’expérimentation et la discussion sont placées au centre de cet atelier. L’élève doit prendre conscience que le dessin est un pivot pour une meilleure appréhension du concept quelle que soit la discipline, mais qu’il est aussi un moyen autonome, « sensible » et « plastique » de remise en cause du réel. Le cours a pour objectif de permettre à l’élève de comprendre les processus, les cheminements qui accompagnent la pratique du dessin aujourd’hui. Il est amené à tracer des pistes, à développer des attitudes, ainsi qu’un regard critique sur son travail.
Ses dessins désignent un monde irrémédiablement vide – ou vidé ? – de toute présence humaine. La lumière et le temps (l’usure, le recouvrement…) sont des données essentielles dans ses recherches. En explorant les territoires du dessin et les subtilités des outils qui lui sont liés, il tente de dépasser les limites de la représentation afin de transcrire un sentiment de l’ordre du perçu.
Né en 1968, il vit et travaille à La Rochelle.
Diplômé de l’École supérieure européenne d’art de Bretagne-Lorient, il est titulaire d’un DNSEP. Il a été l’assistant de Lucien Clergue et de Jean Dieuzaide. Son travail est représenté par la Galerie Particulière, Paris.
Son approche pédagogique se constitue sous forme d’échanges entre l’histoire de l’art, les différentes matérialités de l’image photographique (numérique, argentique, vidéo), et les sujets représentés.
En effet, les liens des images entre elles, ceux qui les lient à la réalité, aux différents modes de représentation, ou à un contexte social ne sauraient plus être interrogés sans un engagement structuré aussi bien par les capacités créatrices que par la connaissance historique et théorique de ces domaines.
Poussée par la technologie numérique et le décloisonnement des pratiques, son approche pédagogique s’efforce de suivre le territoire des images, en offrant une diversité et une souplesse dans les expérimentations susceptibles de mettre à jour des problématiques nouvelles.
L’enseignement de la photographie, comme celui des autres pratiques artistiques prends acte du croisement des pratiques, de la nécessité des rencontres et des collaborations : la vidéo, la performance, le son, l’installation, les questionnements relatifs à la mise en espace, sont autant de domaines à même d’enrichir le champ d’exploration de la photographie.
à venir
Émilie Notéris est une travailleuse du texte, née en 1978.
Elle a préfacé les anarchistes Voltairine de Cleyre et Emma Goldman, Femmes et anarchistes (éditions Blackjack, 2014) ; traduit des écoféministes, Reclaim! (Cambourakis, 2016), le Manifeste xénoféministe, et les militantes et théoriciennes Sarah Schulman, La Gentrification des esprits (B42, 2018), Shulamith Firestone, Zones mortes (Brook, 2020) et Saidiya Hartman (« Vénus en deux actes », Brook, 2023).
Ont paru en août 2020, chez Cambourakis, collection Sorcières, Macronique, les choses qui n’existent pas existent quand même, texte de réaction écrit entre octobre 2019 et mars 2020 établissant un relevé des violences policières qui, à l’instar des violences sexuelles, peuvent simultanément se produire et ne pas exister ; et en septembre 2020, Alma Matériau, chez Paraguay, une histoire féministe de l’art qui n’est pas seulement une histoire des Blanches, et remplace l’héritage subi des pères par la quête désirante des mères électives, non exclusivement biologiques.
Elle vient de faire paraître un brouillon pour une biographie de la vie éternelle de Monique Wittig intitulé sobrement Wittig, en octobre 2022, aux éditions Les Pérégrines, collection Icônes.
Elle pratique également la performance en duo avec la réalisatrice Callisto McNulty ou plus récemment en trio avec l’historienne de l’art Hortense Belhôte et la standupeuse afroféministe Tahnee (« Zamicalement Vôtre » pour le Festival Extra ! de Pompidou, septembre 2023).
Angeline Ostinelli est artiste, graphiste et professeure. Elle vit et travaille à Paris.
Par la création graphique, mais aussi radiophonique, performative, curatoriale, évènementielle, ses projets interrogent la place du livre dans l’art contemporain et visent à inventer des nouvelles formes d’écriture, de lecture et de diffusion.
En tant que membre actif du collectif de designers g.u.i. elle conçoit et réalise diverses publications en ligne et imprimées, notamment avec l’Imec et les Laboratoires d’Aubervilliers.
Elle collabore régulièrement avec la radio *DUUU et d’autres artistes tel(le)s que Sarah Garcin, Sophie Lapalu, Federico Nicolao, Franck Leibovici.
Après des études d’arts appliqués, Angeline Ostinelli travaille d’abord en tant que graphiste à Amsterdam. Puis elle intègre le collectif g.u.i. à Paris.
Depuis 2011, elle enseigne l’édition en écoles d’art, en particulier à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris Cergy avant de rejoindre l’École supérieure d'art et de design TALM-Angers en 2018.
Avec le collectif g.u.i en 2015, elle imagine et réalise une série de dispositifs permettant l’édition et l’impression d’affiches en temps réel, dans le cadre du projet Degré 48. Il sera suivi d’une publication et d’une exposition au Cneai.
En 2016, elle est commissaire d’une exposition de livres d’artistes intitulée Une journée sentimentale à la Galerie Ygrec.
En 2017 en compagnie d’Antoine Bertaudière, elle contribue à la conception de l’exposition et de l’ouvrage Ce que l’édition fait à l’art, édité par Tombolo Presses.
En 2018, aux côtés du collectif g.u.i. et d’un groupe d’étudiant(e)s inter-école réuni(e)s pour l’occasion, elle réalise la médiation et la documentation de l’évènement Nous ne sommes pas le nombre que nous croyons être à la Cité des Arts.
Depuis 2017, elle développe Quiproquo, un évènement dédié à l’exposition et la diffusion de publications, qui favorise la rencontre et le troc entre artistes et auto-éditeurs.
à venir
Née en 1966. Vit et travaille à Rochefort-sur-Loire.
Artiste plasticienne et licière, Sandrine Pincemaille a obtenu en 1995 un diplôme de licier à l’École supérieure des beaux-arts d’Angers (TALM-Angers) où elle bénéficiera de l’enseignement de Pierre Daquin. Elle y enseigne elle-même depuis 1998 au sein de l’atelier Tapisserie-Art Textile.
En 1995 elle est cofondatrice de l’atelier de la Licorne, au sein du Centre Régional d’Art Textile à la vie duquel elle contribuera activement. Elle y réalise des commandes publiques et privées, notamment pour Michel Tourlière et Oswaldo Vigas et répond à des concours.
Le textile est son terrain de prédilection, au-delà des formes traditionnelles. L’exploration des formes de construction intimement liées à la matière, et le tissu dans sa notion de réseau au sens large sont au cœur de ses recherches. Son travail circule du volume au mural, du petit au grand format en utilisant souvent des matériaux de notre environnement (plastique, fil de colle, etc.).
Son travail a récemment été présenté lors d’expositions collectives telles Florilèges à La Nef (Montpellier) ainsi que Cent Motifs à l’Atelier des Ateliers d’Art de France (Paris).
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Né en 1967. Vit et travaille à Angers.
Diplômé de l’École supérieure d'art et de design TALM-Angers (DNSEP option Art).
En 1986 il est apprenti maçon, puis tailleur de pierre. Il pratique ces métiers plusieurs années dans la restauration du patrimoine et encadre des chantiers de formation aux techniques traditionnelles du bâtiment. Parallèlement il participe à des scénographies, à l’univers du théâtre de rue, et des décors de cinéma. En 1993 il est admis à l’École des beaux-arts d’Angers et obtient son DNSEP Art en 1998.
Lauréat du Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire en 2001, invité au Festival Jardin à Suivre (PNR de Moselle 2002), il réalise des commandes pour des communautés (Fonds Baptismaux de l’église Notre Dame à Sablé-sur-Sarthe 2005) et des particuliers (fontaines et jardins en Anjou).
Il poursuit une production personnelle qui explore les interstices et les tensions entre nos héritages culturels, le poids du patrimoine et les injonctions de la modernité, à travers des objets hybrides et improbables. Ce travail a donné lieu à plusieurs expositions collectives. Ces réalisations, qui engagent le volume, la matière et l’espace, se nourrissent du travail en atelier autour des matériaux, leur substance et leur mise en œuvre.
En 2014 il présente son travail à la Bils école d’arts plastiques dans le cadre de l’exposition Art Patrimoine, clin d’œil (Digne), ainsi qu’au musée et jardin de Salagon. De plus il a été concepteur associé avec François Seigneur sur le projet Trait d’génie en collaboration avec la Fondation de France.
En 2018, le Musée des Beaux-Arts d’Angers lui consacre une exposition personelle, Rester de marbre.
Diplômé de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Tours en 2000, Julien Quentel porte son intérêt sur l'objet en tant que tel. Il développe son travail en relation à l'usage des formes, des matériaux et des objets issus de notre société contemporaine.
En quête d'éléments nouveaux, il arpente les trottoirs des rues, les magasins de seconde main ou les recoins du web, à la rencontre d'objets trouvés. Les limites de l'atelier s'en trouvent élargies et place le magasin plutôt que la nature comme répertoire de forme.
Le développement de nouvelles pièces s'ébauche dans cet atelier élargit, où il commence à extraire et isoler des éléments. Il ne finalise la plupart du temps ses œuvres que lorsqu'il les installe dans le cadre d'expositions, et certaines d'ailleurs ne se concrétisent que pendant cette phase ou même ne doivent leur existence qu'aux opportunités du moment. Cette relation à l'espace de travail démultiplié, décuple pour ainsi dire les possibilités de production et déplace l'intention, de la réalisation de l'objet à la place de l'objet, mais aussi et peut-être surtout par une exploration des relations possibles entre les artefacts.
Il s'agit pour lui de considérer ces relations pour créer des espaces et par ce biais prendre place dans des contextes singulier, produire des lieux en inventant des relations concrètes entre les choses. Dans ce contexte il élabore des mises en situation dans lesquelles les écarts sont les moyens choisis pour que les objets aient lieu, c'est-à-dire rendu actif et par conséquent visible. La confrontation entre l'objet et le lieu, la question de son exposition, ce qui nous fait face, sont, au-delà de la qualité immanente des objets, les questionnements de ses travaux.
Ses expositions viennent alors de manière passagère resituer le lieu, lui donner une nouvelle orientation. Il enseigne depuis 2020 à TALM-Angers, la pratique de la sculpture dans cette relation intime des objets à l'espace.
Tamarind Rossetti est artiste, professeure et depuis 2024 co-directrice artistique de la Künstlerhaus Stuttgart. Elle travaille quotidiennement avec la peinture et l'écriture pour explorer le lieu, la maison, le processus et la présence. Grâce à cette pratique réflexive basée sur le temps, ancrée dans des objets de sa situation actuelle, les liens se lient comme des rivières dans un paysage de vie ordinaire.
Avec son codirecteur artistique, ils se lancent dans un programme pluriannuel Usages communs : l’agriculture est l’avenir de l’art, met en avant une conception intégrée et écosystémique de l’agir artistique et esthétique du vivant. Cette approche s’inspire directement d’une expérience qu’elle a menée pendant trois ans sur un espace-test agro-écologique en Corrèze, la Ferme au Sauvage, consacré à la permaculture et sa documentation par l’art.
Après des études d’art et la littérature anglaise à l’Université de Californie-Berkeley puis l’art à l’Otis College of Art and Design (Los Angeles), son activité artistique se centre sur des expériences de transformation qu’elle documente en peinture. Un projet de quelques 400 peintures-documents témoignant d’un an dans la vie de l’artiste, A Guesthouse for Travellers (2015), se trouve dans la collection du FRAC Poitou-Charentes (Angoulême). Elle vit entre Paris, Vignols et Stuttgart.
Née en 1974. Vit et travaille à Paris.
Vanessa Théodoropoulou est docteure en histoire de l’art (Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne, 2008) et critique d’art.
Après une thèse sur le mouvement situationniste elle a poursuivi des recherches sur les identités génériques conçues par les artistes depuis 1945 (groupes, collectifs, coopératives, entreprises etc.), leur production esthétique et leur rapport aux institutions.
Elle s’intéresse plus généralement aux pratiques artistiques d’un point de vue à la fois épistémologique et pratique ou performatif (savoir/savoir-faire, amateurisme, deskilling, travail, pratiques culturelles, métiers).
Chercheuse associée à l’Hicsa et membre du comité scientifique du projet de recherche Fabriques de l’art, fabriques de l’histoire de l’art (2011-2015), elle co-anime avec Katia Schneller depuis 2010 le séminaire Quelle actualité pour la Critique institutionnelle aujourd’hui ? (INHA, Paris) et a codirigé les publications Au nom de l’art. Enquête sur le statut ambigu des appellations artistiques de 1945 à nos jours, Paris, Publications de la Sorbonne, 2013 et Le Chercheur et ses doubles, B42, 2015. Elle est membre fondateur de la revue performative Made in China (MI©).
À TALM-Angers elle enseigne l’histoire et la théorie de l’art et dirige un séminaire de recherche (deuxième cycle) ainsi qu’un atelier d’initiation à la recherche en art (premier et deuxième cycle), suit les élèves en master dans la préparation de leur mémoire et diplôme DNSEP.
Vit et travaille à Paris.
Fabien Vallos est docteur en philosophie du langage et en esthétique, écrivain et philosophe, université Paris IV Sorbonne.
Il est professeur de philosophie à TALM-Angers et à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles. Il est directeur du Centre de recherche Art & Image (CRAI) de l’Ensp Arles. Il est directeur des éditions Mix. et traducteur de l’italien.
Il a publié : Or les verbes, éditions au figuré, 2004 ; Le poétique est pervers, éditions Mix. 2007, via, éditions ikko, 2007 ; Six modèles d’analyse herméneutique (avec J. Baboni Schilingi) éditions Mix., 2008 ; Traductions : journal de Jacopo da Pontormo, éditions Mix., 2006-2008 ; Art conceptuel, une entologie (avec G. Herrmann & F. Reymond) éditions Mix., 2008 ; La fête et la machine mythologique de Furio Jesi, éditions Mix., 2008.
Le Mans
Felix Agid est architecte, a cofondé EZCT Architecture & Design Research en 2000, et depuis NEA Architects et XtreeE (société d’impression 3D à grande échelle). Au sein de l’école d’art et design TALM-Le Mans, Felix Agid a créé en 2012 avec Christian Morin le programme de recherche Synthetic puis en 2018 le Master Design Computationnel & Mécatronique.
EZCT a dès sa création conjugué son réalisme politique et épistémologique avec une approche esthétique volontairement non réaliste, visant à analyser les transformations du monde associées à la révolution computationnelle. L’agence a réalisé en 2003 la scénographie de l’exposition Architecture non standard au centre Pompidou ; elle a depuis présenté son travail en France et à l’étranger : Archilab 2004 (The Naked City, Orléans 2004), La Maison Rouge (Pavillon Seroussi, 2006) ; Biennale d’Art Contemporain de Séville (Youniverse, Séville 2008) ; Mori Art Museum (New Visions in Architecture, Art and the City, Tokyo 2004) ; Archilab 2013 (Naturaliser l’architecture, Orléans 2013) ; Centre Pompidou (Collection permanente, Multiversités créatives, Imprimer le monde ; Coder le monde, Paris, 2003-2018 ; Musée d’art moderne et contemporain de Saint Etienne Métropole, Design et Merveilleux : de la nature de l’ornement, 2019).
Sa pratique touche au phénomène sonore et vibratoire sous une pluralité de formes telles que l’installation, la composition, la performance et la radiophonie.
En tant que concepteur sonore et preneur de son il collabore régulièrement avec les arts visuels, de l’espace et du mouvement ainsi qu’avec de nombreuses structures, entreprises et institutions. Artiste associé du Collectif MU, il coordonne la création de la plateforme de réalité augmentée audio SoundWays et contribue régulièrement à des projets muséographiques et des applications sonores géolocalisées. Fondateur associé des éditions Double-Entendre -Vibrö, il intervient également au sein du duo électroacoustique OttoannA et dans le projet hybride Winds Doors Poplars. Enfin, il développe une pratique personnelle de la phonographie et du field recording pour laquelle il a été deux fois lauréat du Programme Hors les Murs de l’Institut Français.
Marta Bakowski est designer et coloriste. Diplômée de la Saint Martin’s School (2009) puis du Royal College of Arts (2011) à Londres, elle part rejoindre la fraîcheur créative de Berlin où elle travaille pendant deux ans en tant qu’assistante de la designer néerlandaise Hella Jongerius.
De retour à Paris, elle intègre les Ateliers de Paris et fonde en 2014 son studio dans lequel elle cultive une production hybride se détachant des règles traditionnelles de la création. Spécialisée dans le travail de la couleur et de la matière et passionnée par les arts populaires et folkloriques, elle imagine des objets à mi-chemin entre production industrielle et artisanale, guidée le plus souvent par le travail de ses mains ou de celles des artisans qu’elle rencontre.
Depuis 2015, elle collabore avec différents éditeurs tels que La Chance, Roche Bobois, Ligne Roset, Maison Matisse, Designerbox ou encore Le Bon Marché Rive Gauche et participe à des projets internationaux dans lesquels elle réinterprète les cultures et savoir-faire locaux. Parmi ces derniers, le projet Design For Peace au Burkina Faso, en collaboration avec des artisans réfugiés Touareg Maliens et artisans Ouagalais, le projet International Design Expeditions / Ceramic & Food Route dans les Pouilles Italiennes, et plus récemment la résidence ADIR en collaboration avec Cush Cush Gallery à Bali, en Indonésie.
Chargée de cours théoriques et de pratique de projet à TALM-Le Mans depuis 2018, Anne Bariteaud a d’abord enseigné l’histoire de l’architecture, le dessin, le suivi de projet en design urbain et l’ethnographie en organisant avec Miguel Mazeri des marches interactives dans des territoires sociologiquement définis. Formée à l’université de Tours, elle fait partie de l’équipe des publics à l’ouverture du Palais de Tokyo. Dans le cadre de sa thèse, elle est engagée comme chargée d’étude et de recherche à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) pendant quatre ans. Elle devient ensuite responsable de l’inventaire des archives de Louis Vauxcelles. Enseignante à l’université de Reims, puis à la Sorbonne au Centre Saint-Charles notamment, elle contribue en parallèle à l’organisation d’événements culturels et à des commissariats d’exposition, dans des institutions (mairies, Louvre, Centre Pompidou, CCC, etc.) et le milieu associatif."
Développeur de trucs artistiques, culturels et techniques, Julien Bellanger co-fonde en 2004 l’association nantaise PiNG, explorant les sentiers numériques, ouvrant un fablab en 2013, outillé du couteau des logiciels libres. Engagé dans le croisement arts-sciences-technologies et société, il développe des performances et productions artistiques et organise des évènements culturels coopératifs. Il mène également de nombreuses actions pédagogiques dans les temps propres à l’éducation populaire ou au sein de différents cursus universitaires sur les questions de controverses scientifiques, éthiques et techno-critique.
Il est membre actif de différents réseaux entremêlés :
- participe au LISRA, anime le réseau artlabo, participe par des programmes (DebitDADA et Anarchivomancia) à la plateforme de radio distribuée P-node, du club CHRONOTOPIUM,
adhérent de A la Criée - cartographie et géographie sociale...
Il improvise et enregistre des sons avec B2LNGR et quelques autres expérimentations avant aussi en faisant du multi-media !
Arrivé depuis peu à JET comme chargé de projets en tout genre, une nouvelle étape d’un chemin sur l’appropriation des technologies se fabrique à présent.
Expériences artistiques actuelles :
• eauchaude, duo techno ambiante : machines, chant, textes, composition. Créations sonores (depuis 2022).
• Création de l’association Feufollet.
Jean Bonichon est un artiste dont la pratique est protéiforme : combinatoires scénographiques, sculptures, vidéos, performances… Tout en interrogeant l’absurde, son travail soulève des problématiques contemporaines avec un regard décalé, parfois amusé. Le paysage et le contexte sont des moteurs notables de ses recherches, qui le conduisent à travailler régulièrement dans le cadre de résidences d’artistes comme, en 2020, à Nekatoenea au CPIE littoral basque.
Terra caprinea incognita (2022), oeuvres praticables pour les chèvres du Jardin du bout du monde à Château-Gontier (commande Le Carré), petits Voyages Extraordinaires (2016), mini-golf de Nantes Camping (en collaboration avec Le Voyages à Nantes), ou encore Grotte de nez (2018) en dépôt à Piacé le radieux, sont des œuvres pérennes en extérieur visibles toute l'année.
Ses œuvres sont présentes dans des collections publiques - Frac-Artothèque Nouvelle-Aquitaine, Artothèque de Caen ou encore Musée Jules Verne de Nantes. En 2021/2022, son Abri à tempêtes est lauréat du programme Mondes nouveaux. Jean Bonichon collabore régulièrement sur des projets avec d'autres artistes et mène également une activité de commissaire d’expositions.
Depuis 1998, Amaël Bougard travaille dans le domaine des hypermédias, du web et du digital. En tant que responsable du multimédia au sein de l'agence co.cli.co, il accompagne les projets mettant en jeu les technologies du numérique. Il enseigne à l'École supérieure d'art et de design TALM-Le Mans l'Infographie de la représentation 2d, 3d, la réalité mixte, leurs enjeux, leurs usages et leurs outils. Il participe dans ce cadre au programme de recherche Synthetic de TALM-Le Mans. Il est intervenu au Conservatoire National des Arts et Métiers, à l'école d'architecture de Clermont Ferrand et dans d'autres écoles de l’enseignement supérieur.
Designer sonore, compositeur, né en 1978, Fabien Bourdier intervient en master Design sonore à l’École supérieure d’art et de design TALM-Le Mans depuis 2011.
Il compose et réalise des créations sonores pour des films, des expositions, des installations visuelles et sonores. Porté par une approche pluridisciplinaire des arts médias, il a travaillé sur plus d’une trentaine de films d’auteur pour des médias nationaux et internationaux. Il poursuit par ailleurs un travail de recherche expérimentale sur les interactions images-sons-publics. Il vit et travaille entre Paris et Tours.
Laura Brunellière est née à Nantes en 1971, elle vit et travaille à Paris. Elle enseigne la photographie et la vidéo à l’Ecole supérieure d’art et de design TALM-Le Mans.
Marquée par l’enseignement du critique Alain Bergala lors de ses études de cinéma et de photographie, sa pratique se concentre sur les potentialités narratives de l’image. Elle commence par tenir un journal photographique noir et blanc dans lequel elle réajuste par le montage le cours de son histoire. Ces expériences autour du montage s’étendent dans le cinéma expérimental au sein du collectif parisien Braquage. Sa rencontre avec le photographe américain Mark Lyon, dépliera sa pratique dans le monde et dans celui de la presse; elle réalise alors Le beau monstre : Bob Richardson, un portrait filmique du photographe de mode, tourné en pellicule super 8, et rencontre Jan-Willem Dikkers avec qui elle collabore dans la revue Issue magazine.
En 2005 elle réalise les vidéos Ballynahinch et Le radeau d’Aran. Elle tente à travers ces deux projets de trouver une écriture vidéo à même de représenter son expérience du paysage. Elle collabore cette année-là avec l’artiste et critique d’art Claire Renier sur un projet d’installation intitulé Réserve, 2005. Le journal L’Oeil du scandale, 2009, imprimé en noir et blanc publie une série de photographies où se révèlent et se désagrègent sculpture antique et cristal de roche. Ses expériences plastiques autour de l’image et du minéral s’achèvent en 2009 avec les light rocks : de petits volumes vides façonnés par le pliage de tirages photographiques qui posées au sol, dessine et prolonge « une réalité dont ces pierres sont le socle ». Cette même année, elle rencontre la critique d’art Elisabeth Wetterwald avec qui elle se lie d’amitié et qui donne lieu à un projet de portrait filmique non abouti, Coup de sifflet.
Dans Quitter les Victoires I II III, elle se retranche dans le dessin automatique qu’elle confronte à des reproductions photographiques de sculpture grecque. Le film Juste – Ciel réalisé en 2012 marque ce tournant dans sa production. Invitant des enfants à venir lire et légender des portraits photographiques de personnalités mythiques des arts visuels, « le film s’emplit peu à peu d’un flottement qui accueille les mystères de l’imagination et recréer le caractère rêveur de l’enfance de l’art – et de l’enfance comme art »*. En résidence à la Fondation Rauschenberg en mars 2013 elle écrit Quitter les Victoires, son prochain film en cours de réalisation.
* in Septième ciel Art et cinéma expérimental par Florent Guézengar, 2012.
Juan Camelo enseigne l’histoire des arts.
Juan Camelo a fait des études de philosophie à l’Université de Nanterre Paris X, où il s’est spécialisé dans le domaine de l’esthétique et de la philosophie de l’art, notamment dans la période contemporaine. Il a été conférencier-formateur à la galerie nationale du Jeu de Paume de 2007 à 2012, ainsi qu’intervenant annuel à la Fémis – École nationale supérieure des métiers de l’image et du son de 2009 à 2011.
Artiste, cinéaste, chercheuse, enseignante en vidéo et art numérique. Docteure en Art et sciences de l'art, université de Marseille. Membre de l'Enactive Virtuality lab, Tallinn university, Estonie. Enseigne également dans le master IMAIC à l'Ecole des Arts de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Marie-Laure Cazin mène des projets art-science depuis 20 ans, centrés sur la création de dispositifs cinématographiques innovants, interactifs et VR, qui intègrent les possibilités du numérique et les outils des neurosciences. Son travail a été exposé en France et à l'international dans de nombreuses galeries et musées depuis 1996 : Espace Paul Ricard, Palais de Tokyo, Jeu de Paume, Centre Georges Pompidou à Paris, State Painting and Sculpture Museum, Turquie, Museo Alejandro Otero, Caracas au Vénézuela, Emory University, à Atlanta aux Etats-Unis, Ludwig Forum Museum, Aix-La-Chapelle en Allemagne, Musee d’Art Moderne de Moscou, Kunsthalle à Bâle en Suisse, Beursschouwburg à Bruxelles, Espace Kicks and Bricks à Vienne, Galerie Anton Weller à Paris, Deweer Art Gallery en Belgique, Gegenwartskunst Museum à Bâle en Suisse (…) et dans des festivals d'art numérique et VR, Laval Virtual, Vidéoformes à Clermont-Ferrant, Ars Numerica à Montbéliard, Nuit Blanche à Bruxelles, Lost and found De WAAG, Institute for Old and New Medias à Amsterdam. Elle a réalisé plusieurs courts-métrages de fiction sélectionnés dans des grands festivals internationaux (festival International de Locarno 2002, Suisse, et la Mostra de Sâo Paulo, Brésil, 2006) Ses projets les plus récents sont des prototypes de films neuro-interactifs, utilisant les EEG pour analyser les émotions des spectateurs : Le Cinéma Émotif, 2014, Le Cinéma Émotif, V2 (2022-23) et EMOTIVE VR (in progress) qui a pour objet de conjuguer les casques EEG et la réalité virtuelle. Elle a collaboré avec de nombreux partenaires scientifiques : LS2N Université de Nantes, laBri Scrime de l'Université de Bordeaux, Interaction lab, School of Digital Technology de Tallinn, Numédiart institute de l'Ecole polytechnique de Mons, le Lagis et le Lifl de l'Université de Lille, Laboratoire L3i de l'Université de la Rochelle.
En parallèle de son travail de création, elle mène un projet de recherche au niveau européen intitulée « Freud's last Hypnosis, Emotion driven interactions », dans le cadre d'une bourse post-doctorale européenne, Mobilitas Pluss, ETAG, Talinn University (2021-2022) et du laboratoire Enactive Virtuality Lab, Tallinn University.
Diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (1995), de la Jan van Eyck Akademie (Pays-Bas, 1997) et du Fresnoy, studio national des arts contemporains (2001-03).
Docteure en Art et Sciences de l'Art, elle a soutenu sa thèse en janvier 2020 à l'université d'Aix-Marseille, intitulée « Cinéma et neurosciences, du Cinéma Emotif à Emotive VR ».
Portfolio : https://vimeopro.com/curiosite/marie-laure-cazin.
Son film « les histoires de la tache 1 », 2002, est consultable dans l'espace documentation de la BNF : https://data.bnf.fr/fr/14561318/marie-laure_cazin/ https://www.linkedin.com/in/marie-laure-cazin-7122b7183/
https://www.facebook.com/marielaure.cazin
Instagram : @marielaurecazin
https://www.theses.fr/2020AIXM0009
Olivier Chouteau est présent à l'ESAD TALM-Le Mans depuis 2011 d'abord comme chargé des ateliers volumes puis enseignant technique depuis 2021. Il se caractérise par son expertise et sa polyvalence dans les multiples domaines de la sculpture : céramique, moulage, métal, fonderie et menuiserie.
Diplômé du DNSEP art en 1996, il poursuit sa formation céramique en Inde et y acquiert une importante expérience de la poterie artisanale. Son parcours éclectique inclut celui d'un plasticien céramiste dans divers projets et expositions.
Olivier Chouteau a travaillé quelques années en restauration d'art pour les bâtiments historiques (fresques, sculptures, dorures). Il a ensuite été décorateur et accessoiriste dans les milieux cinématographiques et publicitaires.
Il a également obtenu le 1er prix de gravure de la fondation Peter Stewesant, assortie de plusieurs résidences sur six ans au sein de la Lolit Kola Académie du Département céramique de Calcutta, en Inde.
David Michael Clarke s’amuse à faire se côtoyer des œuvres d’art avec des situations issues de son quotidien.
Sur le principe de la rencontre et d’une pensée à la dérive, il détourne, arrange, s’approprie, multiplie et croise les registres culturels populaires ou savants. Les jeux de mots sont souvent le point de départ de projets qui peuvent prendre la forme d’événements ou d’objets. Son attention au contexte l’amène à habiter des lieux et à créer des moments de convivialité. DMC amplifie ce qui caractérise sa démarche selon quatre modalités : la création d’œuvres en relation avec un lieu ; la réactivation d’œuvres de son répertoire ou de ceux d’autres artistes ; le prêt d’œuvres à des artistes ou à des institutions ; l'intervention sur des œuvres empruntées. Cette pratique collaborative n’est pas sans interroger la question de l’auteur, le statut de l’artiste ainsi que la nature d’un tel projet.
Après des études techniques en photographie et en montage vidéo, au Mans et à Bayonne, Georgina Corcy a travaillé pendant plusieurs années dans un studio de photographie publicitaire en tant qu’assistante puis photographe studio et retouche d’images. Depuis 2011, elle enseigne sa pratique à l’École supérieure d'art et de design TALM-Le Mans, en tant qu'Assistante d’Enseignement Artistique. Parallèlement, elle exerce comme photographe à son compte.
Sa pratique personnelle s’inscrit dans une démarche d’observation des paysages qui l’entourent, ce n’est jamais une quête définie à l’avance. La lumière et ce qu’elle produit constituent l’essentiel de son attrait pour un sujet, mais cela peut également être un point de vue, une perspective. Georgina Corcy travaille en argentique et numérique.
Christophe Domino, né en 1958 à Coutances, est un historien, critique et théoricien d’art français, commissaire d’exposition, auteur, chercheur.
Christophe Domino enseigne la culture générale à TALM-Le Mans depuis 2003. Auteur, critique indépendant et essayiste, il écrit sur l’art et la culture contemporaine depuis le courant des années 1980 simultanément pour divers supports (livre, radio et télévision, presse et presse spécialisée : depuis 2013, chroniqueur régulier au Journal des Arts). Il a publié une dizaine de livres et de nombreuses contributions à des catalogues collectifs et des publications académiques. Il mène des projets de publications, d’événements et d’expositions en France et à l’étranger, autour d’artistes de différentes générations, de questions liées à l’héritage conceptuel, à l’espace public, à l’art engagé, aux nouveaux médias. Dans le prolongement du travail critique, il a développé, en tant que responsable scientifique, une recherche théorique et la production d’un programme de projections monumentales avec des élèves et des artistes invités dans le cadre de Grande Image Lab au sein de TALM.
Née en 1968 à Dublin, elle enseigne l’histoire et la théorie des arts en anglais.
Dettie Flynn a plusieurs activités. Elle est artiste, photographe, professeure ; elle écrit de temps en temps, organise et facilite des choses. Elle ne voit aucune hiérarchie entre ces activités : elle estime que toutes font partie de sa vie publique.
Mathilde Ganancia pratique tout aussi bien la peinture et l'écriture dans une démarche essentiellement narrative. Ainsi images et textes se construisent ensemble, usant de leur plasticité pour se faire parfois conducteur, parfois récepteur du récit en train de se former.
Au cœur de sa démarche, il y a la volonté d’inventer pour chaque tableau une logique et une histoire qui lui soit propre avec une technique qui s’y adapte. C’est pourquoi elle a développé un large éventail d’outils picturaux : couture, huile, peintures industrielles se retrouvent ainsi maniées au même titre que la vidéo, le son ou la performance qui participent tous ensemble à générer différents dispositifs d’expositions dont le centre de gravité affirmé est la peinture.
Diplômée de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2013, elle a étudié à la Taipei National University en 2012, et a participé à la Skowhegan School of Painting and Sculpture de Madison, aux États-Unis en 2015.
Elle est régulièrement invitée à participer à des expositions collectives et personnelles dans des galeries et des centres d’art tels que les Bains-Douches d’Alençon, la galerie des Multiples, la galerie Nord, Glassbox ou le musée Eugène Delacroix à Paris, la Galleria Continua à Boissy-le-Châtel, Mains d'Œuvres à Saint-Ouen, Jeune Création à Romainville, l’Artothèque de Caen, la Space Collection à Liège, la Royal Hibernian Academy de Dublin et le Wexford Art Center à Wexford en Irlande.
Elle a également réalisé plusieurs projets personnels et collaboratifs au sein de résidences telles que le Parc Saint-Léger à Pougues-les-Eaux, la Villa Belleville à Paris, Cow House Studios à Enniscorthy en Irlande, le Rhizome - Lijiang art center en Chine, ainsi que dans son atelier à Bagnolet.
Ludovic Germain est diplômé de l’ENSCI-Les Ateliers Paris (École nationale supérieure de création Industrielle) en 1994, il a également suivi une formation au Central Saint Martins College of Art and Design en option Innovation Design à Londres.
C’est en créant des objets qu’il s’interroge sur l’importance du son dans le design d’un produit ou d’un environnement.
En 2000, il co-fonde l’agence de design sonore Laps où sont développés des concepts et des méthodologies innovants par l’association de deux compétences : le design sonore et la psychoacoustique. L’agence compte de nombreux clients comme Orange, Toyota, RATP, Klaxon, Peugeot, SNCF, le Pôle de Commerces Confluence, etc.
Ludovic collabore depuis 2003 avec la chorégraphe Catherine Bäy, pour la conception et la création sonore du projet artistique Blanche-Neige (chorégraphie, performance, vidéo), TodaysArt (International Festival for Adventurous Creativity) à La Haye, la Nuit Blanche de Bruxelles et de Rome, le Festival Crossing the Line à New-York, etc.
Olivier Houix est ingénieur du son et docteur en acoustique.
Il obtient en 2003 un doctorat d’Acoustique à l’Université du Maine intitulé Catégorisation auditive des sources sonores, sous la direction de Stephen McAdams et René Caussé à l’Institut de Recherche et de Coordination Acoustique/Musique (Ircam). Il est également titulaire d’une licence de Psychologie, obtenue à l’Université Paris 5 en 1998.
Olivier Houix est chargé de recherche dans l’équipe Perception et Design Sonores. Ses travaux s’articulent principalement autour du design sonore en abordant autant les questions théoriques en lien avec la perception de notre environnement sonore que des aspects de design et d’évaluation d’interfaces sonores.
Il travaille actuellement dans l’équipe sur un projet industriel et enseigne à l’École supérieure d'art et de design TALM-Le Mans autour des techniques du son (captation, édition, montage, informatique du son, écoute, etc.).
Prochainement en ligne.
Ianis Lallemand est designer et chercheur. Ses recherches explorent l’impact du numérique dans le champ de la production matérielle.
Il s’intéresse en particulier à la dimension générative des procédés numériques (fabrication additive, robotique), tant dans leur dimension computationnelle que physique, en développant une pratique attentive aux comportements émergents des matériaux.
Formé à la fois en ingénierie et en design, il est fréquemment amené à concevoir ses propres outils de production. Il développe d’abord en 2010 ses recherches à l’Ircam (Paris), puis rejoint en 2012 EnsadLab, le laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (Paris). De 2013 à 2017, il réalise à l’EnsAD et à l’université Paris Sciences et Lettres une thèse de doctorat en design, dans laquelle il développe plusieurs dispositifs de production expérimentaux, qui l’amènent à rejoindre le groupe de designers et d’architectes Co-de-iT. Il soutient cette thèse en décembre 2017 à la Gaîté lyrique (Paris) avec une exposition personnelle.
En parallèle de ces travaux, il mène une activité de designer indépendant, à travers laquelle il accompagne notamment diverses structures artistiques (CAC Brétigny, Synesthésie, etc.) autour de questions de conception et de développement.
Né en 1973 à Nantes, Ronan Le Régent a été commissaire d’exposition en art contemporain pendant cinq ans avant de poursuivre ses activités dans le champ du design graphique dans le secteur culturel (artistes, architectes-urbanistes, structures culturelles, etc.).
On n’a jamais autant imprimé. Et partout.
Que ce soit dans les ateliers de taille-douciers ou dans les galeries marchandes des supermarchés sur les bornes photographiques ou sur les photocopieuses, l’impression d’images est devenue populaire, rapide, aisé. Warhol doit être content.
Cette transformation semble pourtant soulever les mêmes questions que Dürer en son temps :
Qui es-tu toi qui dessines ? Qui es-tu toi qui copie mon image ? Qui es-tu toi qui diffuses et qui s’en donne l’autorisation ?
L’estampe dans son histoire semble toujours faite des mêmes soubressauts. C’est qu’elle est riche. Dans ses méthodes, dans son histoire, dans ses appropriations, l’estampe a toujours tenu le pari de la traduction.
Il sera donc question d’inventer une pédagogie qui interroge toutes ses qualités. La plasticité des matrices en est bien la première mais aujourd’hui, alors que le numérique, ce cracheur précieux d’encre, semble avoir pris le dessus, on reste étonné de la solidité du désir de matrice.
Gauguin en faisait des sculptures, Felix Gonzalez-Torres en fait à l’infini des tirages, et Sol Lewitt taille des linos.
On n’a jamais autant imprimé.
Miguel Mazeri, docteur en anthropologie sociale – thèse soutenue en 2012 à l’École des hautes études en sciences sociales, Paris – est architecte de formation, diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes.
Il intervient TALM-Le Mans depuis 2008 au sein de l’option Design mention Design et Territoire. Ses domaines de compétence sont la sociologie et l’anthropologie urbaines ainsi que l’histoire de l’architecture et de la ville. Il enseigne depuis plus de dix ans autant la théorie que le projet et le suivi de mémoires en école d’architecture, à l’université et en école d’art et de design (ENSCI – École nationale supérieure de création industrielle, Paris). Il maintient en parallèle une activité régulière en tant que consultant en sciences sociales sur des opérations d’urbanisme au sein d’équipes d’architectes.
Rachel Rajalu enseigne la philosophie et la théorie de l’art à l’École supérieure d’art et de design TALM-Le Mans.
Elle est docteure en esthétique et études théâtrales de l’université Rennes 2 et membre associé de l’EA 1279 “Histoire et critique des arts”. Elle est également diplômée en Philosophie (Université Rennes 1) et Études politiques (EHESS-Paris). Ses axes de recherche sont les effets expérientiels de l’art ; la poétique et l’éthique d’une « stylistique de l’existence » par l’art ; les liens entre art, care et politique ; les pouvoirs de réparation de l'art et du design en contexte anthropocène. Son livre, Le Théâtre et la Vie. Éthiques et scènes contemporaines, paraît en novembre 2021 aux éditions des Presses universitaires de Rennes dans la collection « Æsthetica ».
Elle prépare actuellement la publication d’un ouvrage collectif sur les flâneries en paysages issu d’un travail de recherche-action mené à l’École supérieure d'art et de design TALM-Le Mans de 2018 à 2019. Depuis septembre 2020, elle co-dirige, avec Clovis Maillet, le programme de recherche Tempêtes dont elle coordonne l’axe « Performances, dépaysements, réparations », programme qui a reçu le soutien du Ministère de la Culture dans le cadre de l’appel à projet 2020.
Dessinatrice et sculptrice, Noémie Sauve s’emploie à dresser une iconographie plastique des fantasmes, de l’époque contemporaine ou du passé, autour de la domestication (des éléments, de l’animal et du paysage), elle collabore régulièrement avec des spécialistes divers (Ingénieurs en biologie, vulcanologues, taxonomiste, etc.) et s’applique à valoriser la complexité du vivant et ses actions comme principe d'autonomie fondamentale.
Sa pratique artistique irrigue également de nombreux domaines attenants dans lesquels elle est pleinement engagée comme la création du Fonds d’Art Contemporain Agricole de l’association Clinamen (FACAC) ou la programmation d’événements comme Ouvrages, fantasmer le monde organisé dans le cadre de la saison culturelle pour la biodiverité (COAL).
Prochainement en ligne.
Natsuko Uchino développe une pratique transversale entre art et écologie.
Ses installations et performances allient aux matériaux multiples de la sculpture, l’image, l’objet fonctionnel et le vivant.
Son travail, representé par les galeries Green Tea (JP) et Last Resort (DK), a été exposé à Elaine –MGK Bâle, Kunsthalle Baden- Baden, Kunsthal Charlottenborg Copenhague, Le Musée de la Chasse et de la Nature, le Silencio, le Cœur et Le Jardin des Plantes (FIAC-Hors les Murs) à Paris, les Laboratoires d’Aubervilliers, La Friche Belle de Mai, Marseille et acquis dans les collections du CNEAI et du Frac Nouvelle Aquitaine.
Elle a été en résidence au Centre International d’Art et du Paysage – Ile de Vassivière, à l’École Cantonale d’Art du Valais, à l’École national des beaux-arts de Bourges, au Centre Céramique Contemporaine La Borne et a participé au groupe de recherches Ideas City à la foundation LUMA, Arles et New Museum, New York.