Les professeur·es
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Tours
Julia Becker est diplômée en conservation-restauration des biens culturels des objets en bois et en matière plastique de l’université des sciences appliquées de Cologne et titulaire d’un master of art en préservation de patrimoine culturel européen de l’université Viadrina à Francfort-sur-Oder. Lors de sa formation, elle a suivi un stage de six mois à l’Institut national du patrimoine (INP) – département des restaurateurs (IFROA).
Depuis 2005 elle intervient en conservation pour les musées et les monuments historiques en France et en Europe sur des œuvres d’art en matériaux plastiques : semi-synthétiques et synthétiques allant du petit format au monumental. En effet, elle a réalisé son mémoire de fin d’études de restauration sur des sculptures d’art contemporain en résines polyester insaturé, ainsi qu’un second mémoire de fin d’études en European Culture Heritage sur une étude des collections des objets en plastiques et élastomères de la vie quotidienne en République Démocratique d’Allemagne dans une collection publique. Ses compétences vont de l’étude préalable à la conservation-restauration ainsi que l’étude de conservation préventive jusqu’aux interventions sur les objets présentant diverses problématiques aussi bien de surface que de structure.
Actuellement, elle est attachée à l’enseignement de la formation du cycle Conservation-restauration des biens culturels mention Œuvres sculptées de Tours. L’application constante d’une méthodologie et d’une approche scientifique, le respect de la déontologie et la théorie sur la conservation préventive et curative sont des principes primordiaux à respecter pour le traitement des œuvres modernes et contemporaines en matières composites.
Né en 1978 à Valencia au Venezuela, Jesús Alberto Benítez est diplômé de l’ENSBA de Lyon. Depuis 2016, il enseigne à TALM-Tours la pratique de la peinture dans un contexte élargi, développant une approche pluridisciplinaire par le biais de workshops.
Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger, notamment Sur le plan, on efface toute structure, Openspace, Nancy, 2016 ; Dust: The plates of the present, Baxter Street, New York, 2015 ; Eva Barto-Jesús Alberto Benítez, galerie Annex 14, Zürich, 2014 ; Dérivée, Rectangle, Bruxelles, 2013 ; Le centre n’est pas un point, galerie Frank Elbaz, Paris, 2012.
Il a participé à Artistes en résidence, Clermont-Ferrand (2011-2012) ainsi qu’à l’Atelier de Post-production, Centre Photographique d’Ile-de France, Pontault-Combault (2010). Il a également conçu des pièces pour des projets d’édition, La belle revue (2013), Oscillations (2012) et organisé des expositions en tant que commissaire comme Les divisions du volume, La Permanence, Clermont-Ferrand, 2012. Sa publication monographique Un élan de réversibilité est parue aux Editions Adera en 2015.
Jeanne Cassier est diplômée de l’Institut national du patrimoine (INP), département des restaurateurs en 2006.
Elle pratique la conservation-restauration de sculptures en tant que professionnelle indépendante au sein des musées français et des monuments historiques.
Son expérience s’étend dans le domaine des sculptures en pierre, en plâtre et en bois (polychromées ou non) et dans le domaine de l’art contemporain, travaillant depuis 2007 pour le Musée national d’art moderne Georges Pompidou.
Active dans plusieurs associations professionnelles, elle travaille à la reconnaissance du métier et à sa professionnalisation.
Son entrée au sein de l’équipe pédagogique du cycle Conservation-restauration des biens culturels mention Œuvres sculptées en tant que professeure et co-coordinatrice en 2016, découle de ce même soucis de voir confier les biens culturels à des professionnel.le.s de la conservation-restauration compétent(e)s, hautement qualifié(e)s et parfaitement adapté.e.s au contexte professionnel actuel.
Critique d’art indépendante, Sandra Delacourt est également docteure en histoire de l’art contemporain et chercheuse associée au laboratoire d’Histoire Culturelle et Sociale de l’Art (HiCSA) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Depuis le minimalisme new-yorkais des années 1960 jusqu’aux pratiques artistiques internationales les plus actuelles, ses travaux s’intéressent aux conditions dans lesquelles l’art émerge à la conscience collective et accède à une reconnaissance professionnelle, sociale et historique. Ses recherches se consacrent tant à l’enseignement artistique qu’aux modalités d’écriture de l’histoire, aux politiques du visible, à la négociation des identités sociales, aux processus d’autorisation-auteurisation et à la territorialité des savoirs.
Après avoir enseigné à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (2004-2006) puis à l’Université de Nantes (2009-2011), Sandra Delacourt a rejoint en 2012 TALM-Tours. Dans le cadre du programme de recherche Fabriques de l’art, fabriques de l’histoire (TALM, ESAD Grenoble, HiCSA), elle a notamment codirigé l’axe de recherche Le Chercheur et ses doubles et la publication d’un ouvrage éponyme en 2016 aux éditions B42. Contributrice régulière de la revue L’Art Même (Bruxelles), elle diffuse depuis 2004 ses productions théoriques au sein de catalogues, livres d’artiste, ouvrages collectifs et périodiques, ainsi que dans le cadre de conférences, de programmes de recherche ou de workshops d’écriture.
Né en 1973, Rolan Dropsy vit et travaille à Tours.
Après avoir assuré la direction artistique du fanzine Sriracha à Paris et réalisé des performances de VJ-ing au sein de la scène musicale underground des années 90, il réalise le court-métrage Utopia uterina sélectionné au festival Sueños cortos et présenté au centre culturel Recoleta de Buenos Aires en 2000. Il rejoint, en tant que designer graphique multimedia, l'agence creative Bridger-Conway à Buenos Aires, avant de revenir en France et de s'installer en freelance à Tours comme graphiste et designer. Il a autant travaillé pour des grands comptes (Universal Music, Air France, Red Bull, Unilever, etc.) que pour des structures plus confidentielles et alternatives qui s'impliquent dans divers projets locaux (Freemarket de Tours, Projet 244, Kartoneros, etc.)
La pratique de l'outil numérique l'amène à en explorer les différents usages. Il mixe les techniques digitales et analogiques, low-tech et high tech, de la typographie à la 3D, de la sérigraphie à la vidéo numérique et aux effets spéciaux. Son travail, largement influencé par son expérience argentine, s'articule autour des notions de recyclage, de réutilisation, de détournement d'usage, tant du point de vue des symboles et traces graphiques que des réemplois de matières notamment par l'usage des machines-outils numériques.
Rolan Dropsy est lauréat du Janus de l'industrie de l'Institut français du design en 2016.
Il est en charge du pôle numérique au sein de TALM-Tours.
Après des études à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Bernard Pifaretti et de Jean-Marc Bustamante et d’Histoire de l’Art à l’Université des Sciences Humaines de Strasbourg, Cécile Hartmann développe un travail caractérisé par sa relation à l’histoire et à la nature en tant que médium. Mêlant esthétique minimaliste, dramaturgie plastique et recherches documentaires, elle crée des images et des montages à forte charge symbolique et politique. Ses photographies, films et objets se fondent sur une physique des éléments observés et sur des stratégies de re-construction du réel qui questionnent le spectateur en tant que sujet sensible et critique.
Elle a vécu plusieurs mois au Japon, à Berlin et à Stockholm lors de résidences de recherches (Iaspis, Villa Médicis hors les murs). Ses tournages ont eu lieu à Dubaï, à Tokyo, à Hiroshima et à New-York. En 2012, son film Achronology in Dubaï est présenté au Museum of Fine Arts de Boston, au Beirut Art Center et au Musée Akarenga Soko à Yokohama. Des textes critiques de Pascal Beausse, Paul Ardenne et Eileen Sommerman ont été écrits sur son travail.
Expositions (sélection) : The family of the invisibles, Séoul Museum of Art, 2016 ; Soudain… la neige, Maba, Nogent , 2015 ; Hiroshima Art Document, Former Bank, Hiroshima, 2015 ; Ground, Institut Royal, Stockholm, 2014 ; AGITATIONISM, Eva Internationale Bienniale, Limerick, 2014 ; De la Casa a la Fabrica, Palau la Virreina, Barcelone, 2014 ; French Edges, Museum of Fine Arts, Boston, 2012 ; Supra-Continent, CAC Les Eglises, Chelles, 2010 ; Paysages de la conscience, MAMBO, Bogotà , 2010 ; Mirages à Demeure, Centre Photographique d’Ile-de-France, Pontault-Combault, 2009 ; Micro-Climat, CCC, Tours, 2008.
Né en Grande-Bretagne.
Après avoir entamé des études de sciences politiques et économiques, il a intégré une école de cinéma. Sa pratique relève d’une reprise de l’histoire (du cinéma) d’une véracité douteuse, soutenue par une identité riche en images et par une multitude de formes génériques de cette même histoire. L’autre versant de son travail visuel porte sur les contraintes et la manipulation des codes génériques du cinéma, de la perception et des sciences en rapport avec le documentaire. Cet ensemble est produit dans le cadre d’un travail de film-maker dans lequel le cinéaste intervient à chaque étape de la création du film. Ses films ont été montrés autour du monde. Il est également programmateur et commissaire d’exposition de cinéma d’artistes.
Après avoir fréquenté les écoles des beaux-arts de Rennes et de Paris, Hervé Manis s’oriente vers la conservation-restauration et poursuit ses études à l’Institut français de restauration des œuvres d’art (département des restaurateurs de l’Institut national du patrimoine). Il est associé depuis une vingtaine d’années à toutes les grandes campagnes de restauration des musées nationaux et des musées classés et contrôlés. Il a collaboré à plusieurs catalogues d’exposition et enseigne à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours depuis 1991.
Marcel Molac obtient le diplôme de conservateur-restaurateur d’œuvres sculptées à l’École supérieure des beaux-arts de Tours (actuel TALM-Tours) en 1986. Dès lors, il intervient dans le domaine de la conservation-restauration du patrimoine sur les monuments historiques et dans les collections publiques des musées de France.
Au fil des années, son expérience l’a dirigé naturellement vers les demandes des musées. C’est ainsi qu’il s’est spécialisé dans la réalisation de structures et de socles pour des œuvres de petites dimensions ou monumentales et dans la réalisation de moulages.
Il obtient en 2003 un poste de professeur à l'École supérieure d’art et de design TALM-Tours, où il enseigne la restauration de sculpture et le moulage.
Le travail de Julie Morel s’ancre dans les différents aspects du texte écrit. Alimentée par une volonté d’interroger les relations qu’entretient l’homme avec le langage, sa pratique se développe sous diverses formes : installations, éditions, dispositifs interactifs, sites internet, dessins, ateliers collaboratifs, commissariat. Elle explore ainsi différents champs de l’écriture : la littérature, la traduction, le code informatique, le métalangage, le commentaire, la partition.
En parallèle de ses projets plastiques liés au langage, elle mène des enquêtes « de terrain » (Clipperton Island - Pacifique, Lang Tang - Himalaya, zones urbaines en mutation – Nouvelle-Orléans) qui la conduisent à des collaborations avec d’autres champs disciplinaires (sociologie, écologie, botanique, cartographie).
Elle expose régulièrement son travail dans des institutions (Contemporary Art Center New Orleans, Centre d’art de Neuchâtel, Centre Pompidou, Glasgow Sculpture Studio, The Hawn Gallery Dallas) ou dans des structures indépendantes (White Space Zürich, Le bon accueil Rennes, Basekamp Gallery Philadelphie, Parse New Orleans).
En 2016, elle part à New York et Chicago dans le cadre du programme « Villa Médicis Hors les murs ». En 2016-2017, elle obtient la Bourse « Fulbright » (USA) pour faire des recherches à la Nouvelle-Orléans. En 2017-2018, elle est la lauréate du programme « Pratiques singulières, artiste en résidence » à l’UQAM Montréal. Plus récemment, l’« Aide individuelle à la création » (DRAC Bourgogne - Franche-Comté) lui permet de prolonger ses recherches.
Depuis 2016, elle coordonne Incident.res, une résidence d’artistes, en Saône et Loire, avec l’aide financière de la Drac Bourgogne.
Né à Poitiers en 1962, Thierry Mouillé vit et travaille à Paris. Il coordonne Le Laboratoire des intuitions, unité de recherche en art. Ancien pensionnaire de la Villa Médicis, son travail est présent dans de nombreuses collections publiques et privées.
Depuis 1988, il a développé une activité protéiforme dans le cadre de la Fondation mouvante qui se prolonge notamment dans l’invention de modes de collaboration entre artistes et théoriciens aux confins de l’art et de la pensée.
Parmi ses expositions récentes : Anicroches, Espace culturel Louis Vuitton ; Extrapérimental, Angle Centre d’art contemporain ; Méditerrationnel, Galerie Mad, Marseille ; Mobile-Immobile, Musée des Beaux-Arts d’Amiens ; Cosmosaïque à la galerie Claudine Papillon, Paris.
Il poursuit actuellement en collaboration avec David Zerbib, philosophe, le projet Dynamograma, projet performatif en multivers, dont les dernières sessions ont été programmées ces derniers mois au Palais de Tokyo, Paris et à New-York. Il dirige la revue Intuitive Notebook.
Diego Movilla est un plasticien espagnol qui vit en France depuis 2002. Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Bilbao, il développe une pratique artistique qui questionne les formes actuelles de la représentation du monde. Images d’objets, objets de peintures, il se sert de la peinture et d’œuvres en volume pour interroger notre mémoire de l’histoire de l’art et notre perception du temps présent. Toutes ses œuvres dialoguent à la fois avec le passé de l’art et les recherches des pratiques et techniques de son temps. Il expérimente ainsi de nouvelles formes qui se construisent par strates, effacements, repentirs et palimpsestes.
En associant les pratiques traditionnelles de création d’œuvres visuelles (peintures, sérigraphies, dessins, collage) et les nouvelles technologies de production d’objets (gravure laser, impression 3D, machine CNC), il parvient à tordre, accidenter, dérouter les unes et les autres pour produire des effets d’impressions renouvelés. Il intervient aussi sur des matériaux bruts comme les vitres cassées, les parpaings, les briques, etc., pour déterminer des agencements et des formes qui dialoguent avec les arts appliqués, l’artisanat d’art.
Depuis son arrivée en France, il a exposé son travail entre autres au centre d’art LES TANNERIES à Amilly, à la galerie EXUO à Tours, au festival Accè(s) à Pau, au Générateur à Gentilly et au Centro di Documentazione della Via Francigena à Berceto en Italie. En Espagne, le MUSAC, le CAB ou la galerie FUCARES ont également montré son travail.
Après des études d’histoire et d’égyptologie, Antoine Parlebas enseigne dès 1990 à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours comme professeur de culture générale dans le cursus Conservation-restauration des biens culturels mention Œuvres sculptées. Il prépare une étude sur les réparations antiques.
Chargée d’études documentaires, Gaëlle Pichon-Meunier propose depuis quelques années, sur une idée de Marie-Hélène Breuil (†), un séminaire basé sur l’étude d’archives et de documents (notamment des photographies) conservés à la Médiathèque de l’architectures et du patrimoine, service à compétence nationale du ministère de la Culture, en rapport avec les oeuvres sculptées protégées au titre des Monuments historiques. Les thèmes abordés concernent la documentation liée aux interventions (études préalables, inventaires, dossiers des ouvrages exécutés...) et l’histoire de la restauration des sculptures de la Révolution française à nos jours.
Diplômée de l’École du Louvre en histoire de l’art et en muséologie et de l’université Paris IV-Sorbonne en histoire, attachée de conservation de la Ville de Tours de 2000 à 2004, Gaëlle Pichon-Meunier est actuellement responsable de la documentation immeubles et objets mobiliers à la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine. Elle est l’auteur de plusieurs articles et communications sur les œuvres classées au titre des Monuments historiques : en 2008, dans Icônes et idoles. Regard sur l’objet Monuments historiques (Actes sud) à l’occasion du centenaire de la création des missions de conservateur des Antiquités et Objets d’art ; en 2010, pour les journées d’études organisées par l’ARAAFU1 sur les enjeux et perspectives de recherche en conservation-restauration ; en 2011, dans la revue Technè2 du C2RMF, sur l’histoire de la restauration des peintures. Elle a été en 2014 co-commissaire avec Anne Labourdette et Christina Kott de l’exposition Sauve qui veut : des musées mobilisés (1914-1918) organisée au musée de la Chartreuse de Douai sur l’évacuation des œuvres d’art pendant la Première guerre mondiale et présentée en séance de l’Académie des beaux-arts (à Paris, palais de l’Institut) dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre. Plus récemment, elle a publié les articles suivants : « La Médiathèque de l’architecture et du patrimoine : un lieu ressource pour la recherche appliquée à la conservation-restauration du patrimoine mobilier », Monumental, n°1, 2017 ; « Au coeur de l’histoire des établissements de santé et de leur conservation : hôpitaux, médecins et malades dans les fonds de la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine », Hôpitaux et patrimoine historique : étudier, protéger, conserver, valoriser, Revue de la société française d’histoire des hôpitaux, n°158, 2017 ; « Le patrimoine mobilier de l’enseignement en France : état des protections au titre des Monuments historiques », dans Regards sur le patrimoine scolaire, sous dir. N. Bru, ACAOAF, Arles, Actes Sud, 2017.
Ancien élève des classes préparatoires scientifiques au Lycée Saint-Louis (Paris), Fabien Pilon est titulaire d’un diplôme d’ingénieur chimiste de l’École des Hautes Études des Industries Chimiques de Strasbourg (EHICS), qu’il a obtenu en 1989. Depuis 1990, il est Ingénieur-chercheur au Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives, expert en spectrométrie atomique. Actuellement, il est responsable d’un laboratoire d’expertises chimiques et physico-chimiques au CEA Le Ripault Monts (Indre-et-Loire).
Auteur et co-auteur de plusieurs publications, Fabien Pilon est co-directeur de l’ouvrage La validation de méthode en spectrométrie d’émission optique à source plasma. De l’échantillon au résultat. (Paris, éd. EDP Sciences, 2017, 308 p.). Il est également auteur de publications en archéologie et en numismatique, dont l’ouvrage L’atelier monétaire de Châteaubleau. Officines et monnayages d’imitation du IIIe siècle dans le nord-ouest de l’Empire. (Paris, éd. du CNRS (coll. Suppl. à Gallia, 63), 2016, 294 p.).
Depuis 1998, Fabien Pilon est Président de l’association historique et archéologique de la région de Châteaubleau (Seine-et-Marne), La Riobé. Il est également responsable de chantiers archéologiques depuis 2001.
Fabien Pilon est Docteur en histoire et archéologie des mondes anciens (thèse soutenue le 09/12/2010 à l’université de Paris Ouest – Nanterre – La Défense) et est membre de l’équipe Gaule et Archéologie du Monde Antique depuis 2004 (UMR 7041, Archéologies et Sciences de l'Antiquité).
Chloé Quenum vit et travaille à Paris. Elle a obtenu son DNSEP à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2011 et a également étudié l’anthropologie de l’écriture à l’EHESS.
Elle travaille à partir d’éléments graphiques, linguistiques ou mobiliers provenant de cultures variées, qu’elle extrait de leur contexte et schématise. Ces éléments deviennent des signes, des formes décoratives à l’origine non-identifiable. Elle interroge l’effet que le déplacement de contexte induit sur leur compréhension et par conséquent leur capacité à générer de nouvelles histoires. Cette notion de déplacement se retrouve dans ses installations qui convient à la déambulation et à la flânerie. Ces cheminements deviennent des paysages à explorer. La circulation des informations et des formes, qui est au cœur de son travail, trouve un écho dans les trajectoires esquissées par ses installations.
Son travail a été montré au 55e Salon de Montrouge en 2010 alors qu’elle était encore étudiante. Par la suite, il a été présenté dans plusieurs institutions prestigieuses comme le Centre Pompidou (Paris, France), le Palais de Tokyo (Paris, France), le CA2M (Madrid, Espagne) et la Tate Modern (Londres, Angleterre).
En 2013, elle est nommée au Prix de la Fondation Ricard à l’occasion de l’exposition La vie matérielle, conçue par Yann Chateigné. En 2018, à l’issue de la résidence internationale Te Whare Hera à Wellington en Nouvelle-Zélande, The Engine Room a présenté Le Sceau de Salomon, sa première exposition personnelle d’envergure en dehors de l’Europe.
Chloé Quenum est représentée par la galerie Joseph Tang à Paris qui lui a consacré plusieurs expositions personnelles (Châtaignes, 2018 ; Élise, 2016 ; Leeway, 2013 et Intervalle, 2012).
Son travail fait partie de collections publiques et privées dont celles du FRAC Île-de-France, du FRAC Grand Large – Hauts-de-France, de la Fondation Kadist et de Lafayette Anticipations – Fondation d’entreprise des Galeries Lafayette.
Vit et travaille à Tours.
Une maîtrise de langues, littératures et civilisations étrangères (anglais), sous la direction de Françoise Barret-Ducrocq, l’a conduite à s’intéresser à la représentation des comportements amoureux dans la société britannique du XIXe siècle.
Elle a enseigné dans le Minnesota (Concordia Language Villages), puis à Londres (St Saviours and St Olaves School). Ses cours à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours visent à renforcer et élargir la compétence langagière des élèves par l’étude et la découverte de la scène artistique anglophone dans le monde.
Christian Ruby est philosophe, chargé de cours en années 4 et 5 à TALM-Tours, membre de la commission Recherches du ministère de la Culture, et membre du conseil d’administration du FRAC Centre.
Derniers ouvrages parus : Abécédaire des arts et de la culture (L’Attribut, 2015), Devenir spectateur ? Invention et mutation du public culturel (L’Attribut, 2017), Criez, et qu’on crie ! Neuf notes sur le cri d’indignation et de dissentiment (La lettre volée, 2019).
Né à Lille en 1969, Tristan Trémeau vit et travaille à Bruxelles.
Tristan Trémeau est critique d’art, docteur en histoire de l’art, commissaire d’expositions et professeur d’histoire et théories des arts à TALM-Tours et à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Il a auparavant enseigné en écoles supérieures d'art (Tourcoing, Quimper) et universités (Lille III, Valenciennes, Paris 1-Panthéon-Sorbonne, Columbia University Program in Paris).
Auteur de nombreux articles et essais critiques pour la presse artistique depuis 1994 (Artpress, Art 21, L’art même, DDO, ETC, Esse arts + opinions, etc.), il a publié en 2001 un premier livre, In art we trust. L’art au risque de son économie (éd. Al Dante/Aka, Marseille/Bruxelles), distingué comme livre du mois par le magazine Artpress. Il a reçu le Prix spécial du jury lors du Prix de la critique d'art 2020, décerné par l'AICA-France (Association internationale des critiques d'art).
Ses écrits se caractérisent par une approche conjointe d’enjeux esthétiques, institutionnels, politiques, économiques et sociaux qui déterminent les contextes de création, de reconnaissance et de médiation de l’art contemporain.
Il a été commissaire d’une vingtaine d’expositions en musées, centres d’art, écoles d’art, galeries et lieux associatifs d’artistes, depuis Goya informe au musée des Beaux-Arts de Tourcoing en 1999 jusque Troubles topiques à La Tour à Plomb à Bruxelles en 2021.
Après avoir pratiquer et diriger des chantiers de restauration sur des Monuments Historiques, Patrick Turini s'est spécialisé dans la sculpture sur pierre. Il est diplômé d'une formation professionnelle Techniques de la sculpture statuaire enseignée par Jean-Paul Domergue. Il réalise des commandes et créations de sculptures ornementales et statuaires.
Il enseigne à Tours en sculpture pierre, bois et moulage depuis 2014.
Né en 1977 à Nantua en France, Vincent Voillat est un artiste contemporain pluridisciplinaire qui vit et travaille à Paris.
Il collabore depuis 2005 avec le Collectif MU en qualité de scénographe et de directeur artistique. Il a exposé au Magasin, Centre National d’Art Contemporain de Grenoble, à la Städtische Galerie d’Erlangen en Allemagne, à l’Ambassade de France à Moscou et dans de nombreux festivals d’arts numériques (Scopitone, Ososphère, etc.). À l’occasion de Nuit Blanche 2013 à Paris, il a présenté une installation constituée de trente-six sculptures au jardin d’Éole.
Depuis il a co-fondé, avec une dizaine d’artiste, un Artist Runs Space, Température à Pantin , atelier collectif dédié à la production. Il est également professeur de sculpture à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours.
Vincent Voillat explore les liens qui s’opèrent entre un territoire (réel ou virtuel), les flux qui le traversent, ses habitants et leurs mémoires. Il étudie plus particulièrement le rapport entre le paysage et sa perception.
Sa démarche se fonde sur le prélèvement : extraction géologique de roches, étude des strates, fouille archéologique ou étude de végétaux. Il empreinte aussi les matériaux de ses œuvres à la culture populaire : musiques, objets trouvés, légendes. Il décèle dans le paysage d’intervention la trace des corps et en révèle l’empreinte, la persistance et leurs impressions sur la mémoire. Il réinvente par l’association, la juxtaposition ou la réinterprétation, un territoire conceptuel dont l’écriture et le texte permettent de lier ces formes hétérogènes.
Vit et travaille à Paris.
Après des études à l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée et un passage à l’Akademie der Bildenden Künste de Munich, Cyril Zarcone poursuit sa formation à l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris.
Au cours de cette dernière formation, il écrit « Le Bricolage Supérieur », mémoire dans lequel il explore les différences entre le bricoleur et le sculpteur.
Plusieurs expositions, collectives et personnelles (Crédit Municipal de la ville de Paris, Manoir de Soisay, White Crypt à Londres etc ...) donnent lieu à la première exposition personnelle de Cyril Zarcone à la Galerie Eric Mouchet : re/ productions. Le catalogue de cette exposition, obtient le prix FILAF du meilleur catalogue d'exposition 2017. Ses œuvres sont depuis montrées dans plusieurs foires internationales (Paris, Bâle) et sa Volée Hélicoïdale a été acquise par le parc de Sculpture de 40mCube à Rennes en Bretagne.
Désormais, concentré sur les éléments de décoration qui intègrent les façades, les habillages extérieurs et leurs constructions, son travail se focalise sur la réutilisation des objets d’inspiration romantique ou « à l’antique » produits de façon industrielle. En réutilisant ces formes, les reproduisant à nouveau avec des techniques de moulages loin de la reproductibilité commerciale, en les agençant pour créer et construire de nouvelles formes sculpturales, il appréhende d’une nouvelle manière la reproduction sérielle et décorative.
Cyril Zarcone est aussi cofondateur de l’artiste-run space ChezKit, atelier d’artistes modulable et espace d’exposition créé en 2014, qui invite chaque trimestre de jeunes commissaires.
Angers
Docteur en philosophie de l’Université Paris I-La Sorbonne, HDR, Olivier Assouly travaille sur le goût, au sens esthétique et principalement gustatif, englobant des thématiques qui en constituent le corolaire, à savoir nutrition, jouissance, besoins, économie et consommation, tentant de faire émerger ces objets à l’intérieur du champ de la philosophie où ils occupent une place traditionnellement mineure. Responsable du programme d’enseignement sciences humains dans le cadre du « parcours doctoral » associant Paris I-Panthéon Sorbonne et l’Institut français de la mode, il est également en charge d’une collection d’ouvrages consacrée à l’esthétique et a été membre du jury de l’agrégation de design. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Les Nourritures divines. Essai sur les interdits alimentaires (Actes Sud, 2002 ; Babel, 2013), Le capitalisme esthétique. Essai sur l'industrialisation du goût (Le Cerf, 2008), L'organisation criminelle de la faim (Actes Sud, 2013), Les nourritures de Jean-Jacques Rousseau. Cuisine, goût et appétit (Garnier, 2016). Outre de nombreux articles, il a dirigé des ouvrages collectifs dont l’un consacré au luxe (Le luxe. Essais sur la fabrique de l’ostentation, IFM/Regard, 2011) et l’autre au goût (Goût à vendre. Essais sur la captation esthétique, IFM/Regard, 2007). En 2019, il publie Philosophie du goût. Manger, digérer et jouir(Agora, Pocket, 2019).
Vit et travaille à Paris. Thomas Bauer est diplômé de l’École nationale d’arts de Paris-Cergy.
Cinéaste et professeur, il travaille sur l’évolution de la notion d’interactivité des médias et sur leurs relations équivoques au témoignage.
Suite à plusieurs séjours aux États-Unis qui débutent en 1998 par un programme de résidence élaboré par la Bemis Art Center, Thomas Bauer réalise trois films dont le documentaire René O (2005). En 2000, il est l’un des cofondateurs du projet Dieter, signature commune pour la réalisation d’un film documentaire finalement, l’univers est plat et des éditions d’art.
Il intervient alors régulièrement dans différentes écoles des beaux-arts en France : Grenoble, Valence, Cergy-Pontoise, Toulouse ainsi qu’aux Arts Décoratifs à Paris.
À partir de 2008, il réalise sous le titre générique Capitaine, par exemple, un film (les films d’Ici), une émission radiophonique (Atelier de création radiophonique, France Culture) et une micro architecture avec Laurent Charpin et Raphaëlle Perron.
Parallèlement à ces réalisations cinématographiques, il travaille généralement au son ou au montage des projets de différents artistes comme Marcelline Delbecq, Valérie Jouve, François Nouguiès ou Alejandra Riera, tous concernés par la fabrication d’un cinéma autre.
Depuis quelques années en collaboration avec Judith Abensour, ils créent la collection faux raccord actuellement accueillie aux éditions Post et ont produit et réalisé Parades, un film construit entre France, Israël et Palestine avec le soutien du programme Entr’Ecole de l’Institut Français.
Son travail a été régulièrement programmé en France dans le cadre du Festival International de Cinéma (FID) à Marseille et à l’étranger en Allemagne, Espagne, Pologne, Thaïlande, Argentine.
1.0.3 est un collectif constitué depuis 2002 par trois artistes – Anne Couzon Cesca, Arnaud et François Bernus – titulaires du DNSEP de l’École régionale des beaux-arts de Valence obtenu en 2002, puis en 2003 du Postgrade de l’École supérieure des beaux-arts de Genève.
Anne Couzon Cesca est née en 1978, elle vit et travaille à Paris. Arnaud Bernus est né en 1974, il vit et travaille à Nice et à Paris. François Bernus est né en 1974, il vit et travaille à Paris.
Pour Le Collectif 1.0.3, dont le nom évoque une version de logiciel informatique, l’ordinateur est un sujet qui rend compte de trois notions : la conservation, la conversion et la conversation. Ce groupe s’intéresse, à travers ses différents travaux de collecte, aux formes rigoureuses de l’organisation humaine, mettant sur le même plan l’unité d’un ensemble et la singularité de ses membres. Il révèle également la tension et la richesse inhérentes à une approche collective de la création artistique, celle-ci prend alors de nombreuses formes : dispositifs multimédias, participatifs et documentaires, installations in situ, programmes informatiques, conférences, objets, sculptures, et dessine une recherche, très précisément inscrite dans son époque, sur les flux, les réseaux, les formes de l’organisation humaine (du parking à la bibliothèque, du disque dur au plan de métro), la dématérialisation et l’archivage des données.
Naturellement, l’univers informatique, objet majeur de leur recherche, fascine Le Collectif 1.0.3, aussi bien par ses caractéristiques que par ses procédures.
Née en 1976, Sophie Breuil vit et travaille à Paris.
Diplômée de l’ENSCI – Les Ateliers et de l’École Boulle, elle conçoit aussi bien des programmes d’espaces (Les Magasins Géneraux, Pantin), des projets produits industriellement (Desks 74 et 90, Unifor) que des commandes particulières, notamment de mobiliers ou des scénographies (Centre Georges Pompidou, Mémorial de la Shoah, Grand-Hornu Images, Triennale de Milan, etc.), le tout à Paris, Lyon, New York, Bologne, Mons, etc.
Elle a collaboré aux projets de designers, comme, Martin Szekely, Martí Guixè, Ronan et Erwan Bouroullec, David Dubois ou Éric Benqué.
Elle enseigne comme praticienne depuis 10 ans dans des Écoles de beaux-arts (EBABX, ESAD TALM-Angers, ECV Paris, École Boulle).
Né en 1971. Il vit et travaille à Nantes.
Denis Brillet obtient son diplôme d’architecte DPLG en juin 1998 à l’École supérieure d’architecture de Nantes et enseigne à l’École supérieure d'art et de design TALM-Angers depuis 2006.
Après avoir travaillé au sein de l’atelier Eric Owen Moss à Los Angeles, il fonde Block architectes en 2000 avec Benoît Fillon et Pascal Riffaud. Son travail au sein du collectif Block consiste en l’élaboration de formes questionnant l’urbanité contemporaine allant de l’installation au projet d’architecture. Il a ainsi produit, entre autres, une installation intitulée Résonance 1 à la Ménagerie de Verre à Paris en 2004 et un dispositif architectural, Forme Intermédiaire, au Lieu Unique, scène nationale de Nantes. Il a participé au projet expérimental de logements Cité Manifeste à Mulhouse en 2005 et livré un complexe sportif à Brest en 2006, objet de nombreuses publications.
Il est lauréat du prix du ministère de la Culture Les nouveaux albums de la jeune architecture en 2001-2002, ainsi que de la bourse de l’Association Française d’Action Artistique (AFAA) Envers des Villes 2003.
Il a été nommé au Prix de la première œuvre du Groupe Moniteur pour la réalisation de bureaux à Vertou en 2004. Son travail a été montré lors des expositions Archilab 2001 – habiter aujourd’hui, Archilab 2002 – économie de la terre, Extra Muros à Düsseldorf en Allemagne, en 2006, Avant Après à la cité de l’architecture et du patrimoine à Paris en 2007, ainsi qu’à la biennale d’art contemporain de Valence en Espagne en 2004.
Né en 1958 à Charenton, il vit et travaille à Tours.
Diplômé de l’École supérieure des beaux-arts de Tours en 1985, il a été professeur dans plusieurs écoles des beaux-arts et a rejoint l’école d’Angers en 2005.
L’architecture est au centre de son travail. Elle permet, par le biais d’installations, de photographies, de maquettes, d’élaborer une recherche plastique sur la notion de territoire. Le « fixe » se révèle souvent traversé de toutes parts, irrigué par les flux plus ou moins contrôlés du déplacement et de l’intrusion technologique : l’image télévisée, l’écran de l’ordinateur domestique déclinant sous nos yeux, via l’Internet, l’image d’un monde physique dorénavant est mis en réseaux et en sites. La démarche propose de se saisir de l’espace pour le qualifier à sa mesure, afin d’en cadrer la réalité, de rapporter cette dernière à l’échelle lisible d’une œuvre d’art se faisant maquette, carte ou objet pratique de mesure ou d’évaluation. Cette recherche se rapproche à bien des égards de la géographie en utilisant les mêmes outils, mais avec d’autres objectifs se situant moins du côté de la rationalité et plus du côté de la spéculation.
Depuis 1987, il a réalisé plusieurs commandes publiques et participe régulièrement à des expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger. Plusieurs catalogues et livres ont été édités à l’occasion des principales expositions.
1.0.3 est un collectif constitué depuis 2002 par trois artistes – Anne Couzon Cesca, Arnaud et François Bernus – titulaires du DNSEP de l’École régionale des beaux-arts de Valence obtenu en 2002, puis en 2003 du Postgrade de l’École supérieure des beaux-arts de Genève.
Anne Couzon Cesca est née en 1978, elle vit et travaille à Paris. Arnaud Bernus est né en 1974, il vit et travaille à Nice et à Paris. François Bernus est né en 1974, il vit et travaille à Paris.
Pour Le Collectif 1.0.3, dont le nom évoque une version de logiciel informatique, l’ordinateur est un sujet qui rend compte de trois notions : la conservation, la conversion et la conversation. Ce groupe s’intéresse, à travers ses différents travaux de collecte, aux formes rigoureuses de l’organisation humaine, mettant sur le même plan l’unité d’un ensemble et la singularité de ses membres. Il révèle également la tension et la richesse inhérentes à une approche collective de la création artistique, celle-ci prend alors de nombreuses formes : dispositifs multimédias, participatifs et documentaires, installations in situ, programmes informatiques, conférences, objets, sculptures, et dessine une recherche, très précisément inscrite dans son époque, sur les flux, les réseaux, les formes de l’organisation humaine (du parking à la bibliothèque, du disque dur au plan de métro), la dématérialisation et l’archivage des données.
Naturellement, l’univers informatique, objet majeur de leur recherche, fascine Le Collectif 1.0.3, aussi bien par ses caractéristiques que par ses procédures.
Docteure de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en histoire de l’art contemporain depuis 2013, Camille Debrabant a consacré ses recherches de thèse au sort théorique réservé à la peinture et à l’ère du postmodernisme.
Après avoir collaboré aux expositions et publications du cabinet d’art graphique de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris de 2005 à 2012, puis avec le Musée National d’Art Moderne (2014-2015), elle a enseigné à l’Université de Valenciennes (2014-2015) puis d’Aix-Marseille (2015-2016).
Chercheure associée à l’HiCSA, elle a participé à différents colloques consacrés à l’intermédialité et publié de nombreux articles traitant du postmodernisme et de la relation entre texte et image. Elle poursuit ses recherches autour de la question du medium et des écarts entre les discours historiographiques et les pratiques artistiques. Elle collabore actuellement à un projet d’anthologie du postmodernisme et assure le commissariat général d’une exposition en cours de préparation, consacrée aux interactions entre la peinture et l’esthétique numérique.
Né en 1973, il vit et travaille à Angers.
Mathieu Delalle est artiste-auteur. Titulaire d’un DNSEP, il est professeur à l’École supérieure d’art et de design TALM-Angers depuis 1999.
Dès 2001 il amorce une pratique artistique plus orientée vers les nouvelles technologies. Il y découvre alors un nouveau réseau qui est encore émergent, mais au sein duquel la transversalité des pratiques s’avère être une ressource d’énergie profitable. Jusqu’en 2006 il participe à la création de nombreux projets pluridisciplinaires. Les outils numériques deviennent pour son travail un point de croisements qui favorise de multiples collaborations et ouvre son champ d’interventions vers l’image vidéo, l’interactivité, l’écriture, la musique et même la danse.
En 2005, en parallèle d’une production vidéo liée aux problématiques du documentaire, il entreprend une reprise active d’un travail de dessin où il convoque évidemment de multiples combinaisons. Le dessin qui est souvent envisagé comme asservi aux autres pratiques artistiques, devient pour lui un véritable outil multimédia.
Tous les éléments qui lui sont disponibles servent à en évoquer d’autres. Les données qui l’entourent, en appellent de nouvelles, il lui suffit alors de se pencher pour les ramasser et les redistribuer. Jouer à créer des appâts, des sortes d’images relais qui provoquent plus que le perçus. Des formes sans terme où chaque association renvoie en écho n’importe quelle voix qui conserve, sans fin, la perspective d’un monde nouveau dont les seules limites deviennent celles de notre imaginaire.
Importer, exporter, citer, mélanger, traduire, mixer, greffer, voilà des procédés qui s’appliquent à sa pratique mais sans en déterminer les dispositifs car elle est hétérogène dans sa construction et sa diffusion, elle ne s’oppose à rien, sauf peut-être à une logique frontalière qui tient compte des lignes de séparation entre les disciplines et les savoirs faire.
Vit et travaille à Paris.
Diplômé de l’École nationale supérieure de création industrielle de Paris (ENSCI – Les Ateliers) en 1999, il est designer indépendant et enseigne le design d’objet(s) à l’École supérieure d'art et de design TALM-Angers.
Il est édité par la Tools Galerie – Paris et a reçu une allocation de recherche du CNAP (centre national des arts plastiques) en 2012 pour le projet Mineral Accretion Furniture. Il fait partie de la collection du FNAC (fond national d’art contemporain) 2011.
Le propos de l’enseignement en design est d’éprouver comment l’objet intervient, modifie et joue avec le contexte dans et pour lequel il a été conçu, au travers de sa matérialité propre et des usages qu’il génère.
Il a participé au projet POST – avec l’association LAB et la Galerie MICA – Rennes 2011 et travaille en collaboration avec des graphistes, artistes et designers au sein de multiples collectifs tels que la B.I.L. (brigade d’intervention lente) du LaBau (laboratoire Urbain) qui est intervenue notamment dans le cadre du festival Rayons Frais à Tours en 2004 et en 2005 ; Metaphorm’, un collectif de designers, présent aux biennales de Design de Saint-Étienne 2002, 2004 et 2006 ; auteur de Gestes, 2006 ; Les chevreaux suprématistes, collectif de designers et de plasticiens, qui ont notamment conçu la signalétique et les parcours du Domaine de la Ferté-Vidame (28) inaugurés en 2007 et l’installation La forêt pour le pavillon de la France à l’exposition internationale de Saragosse 2008.
Il a travaillé, au titre de designer-scénographe avec Jean-Marc Ballée (graphiste) pour les expositions Jean-Marc Ballée est aux silos à Chaumont, La forêt va bientôt fermer à Nogent ainsi que pour l’installation Drive-in pour le Festival international de l’affiche de Chaumont 2006. Il a participé au projet de recherche L’innovation familiale pour le PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture / ministère du Logement) présenté à la Biennale internationale de design de Saint-Étienne 2006.
Vit et travaille à Paris.
Diplômé de l’École supérieure des beaux-arts d’Angers en 1997, Gildas Guihaire est artiste, graphiste indépendant, designer et directeur artistique du projet MUE intégrale. Il enseigne à l’École supérieure d’art et de design TALM-Angers depuis 2007.
Formé aux techniques traditionnelles, il aborde depuis ses débuts les différents médias et supports, leurs interactions potentielles et pose la question de leurs limites ou de l‘influence de leurs spécificités techniques ou formelles sur le message qu’ils délivrent.
Sa pratique s’oriente rapidement autour des notions de séquençages narratifs et d’échantillonnages qu’ils soient sonores, visuels ou textuels. Il s’intéresse aux nouveaux processus de création et d’éditions numériques et aux nouvelles perspectives et transversalités qu’ils offrent aussi bien en termes de pratiques de créations que de diffusions.
Dès 1998 ses préoccupations l’amènent tout naturellement à se tourner vers Internet et il participe comme directeur artistique avec plusieurs agences pionnières à l’émergence de ce nouvel espace de création et de publication qui soulève des questions d’interface, d’ergonomie, d’hyperlien, de multimédia et de dispersion.
En 2003, il crée en parallèle le projet MUE intégrale et initie un travail sur le vêtement entre art et mode et génère autour du pli des formes géométriques et sculpturales mêlant les notions de coupes orientales à celles d’enveloppes orientales.
À Paris, où il travaille entre autres pour le Printemps des Poètes, Wolkswagen et Audi, il s’implique alors dans une pratique multimédia et prend part à l’émergence d’Internet et des nouvelles technologies comme directeur artistique au sein d’Imaginet, agence pionnière en France à l‘époque. Il explore alors les possibilités de ce nouveau média, s’intéresse aux principes de navigation et interactivité comme une nouvelle manière d’agencer l’information et d’articuler un contenu arborescent.
Il rejoint ensuite le groupe Young & Rubicam où il travaille notamment pour Ford, IBM et Eurostar et y participe à l’élaboration de concepts et à la réalisation de projets mettant en œuvre des dispositifs de communication globale qui abordent les différents supports de façon plus transverse et interactive. Le projet Talentbrut par exemple, dispositif de mécénat mis en place pour Coca-cola, consistait à permettre à de jeunes artistes méconnus de mettre en ligne leurs travaux afin de se faire connaître. Cette galerie virtuelle était également relayée auprès du public et des professionnels par un magazine, des CD et lors de soirées où les artistes exposaient ou se produisaient en direct. Régulièrement des artistes invités (Jan Kounen, Matali Crasset, Xuly, Bët, Marco Prince, etc.) venaient faire une sélection parmi les œuvres qu’ils parrainaient.
Considérant le design graphique comme une démarche de réflexion et d’application globale et ouverte, lieu systémique de rencontre où signes, texte, images et espaces s’articulent, il poursuit aujourd’hui un travail et une recherche résolument ouverts et décloisonnés. Le large panel de commanditaires nationaux et internationaux avec lesquels il a collaboré allant des domaines culturels et institutionnels, à l’industrie, de l’éducation aux ONG, de la presse à l’édition, de l’architecture au textile, lui a permis de mener une grande diversité de projets, du plan, à l’image-mouvement, ou à la tri-dimension.
Vit et travaille à Angers.
Il est titulaire d’un DNSEP Art obtenu à l’École supérieure des beaux-arts d’Angers et d’une maîtrise Arts plastiques Pratiques publiques obtenu à l’Université de Rennes.
Qu’il soit envisagé sous ses aspects ludiques dans le cadre d’un atelier d’écriture ou qu’il soit support de la pensée quand il devient « mémoire » pour les diplômables, le mot et la parole, qui s’y trouve immanquablement liée, sont le matériau premier des interventions proposées. D’une approche décomplexée où le mot peut devenir cri, son, geste, mouvement à une écriture se faisant communicante, analyse ; c’est tout le spectre, et plus encore, du langage qui est donné à expérimenter.
François Guindon est co-animateur de Bienaymé Tchébitchev (son-image-texte) : Bienaymé Tchebitchev est constitué d’un duo initial auquel s’adjoignent régulièrement ou ponctuellement musiciens et plasticiens. Ce groupe, à l’inexistence notable, s’accorde un retour en surface une fois l’an au Sablier, à Rennes.
Pas de shushis – 60 haïkus, 2007 ; Les Duos Improbables, 2005 ; Horace, ô désespoir féerie sociale, 2003 ; Le Karaoké de Chansons Pas Connues, 2001 ; L’ai-je bien descendu ? avec Bruno Soubrane, 1999 ; Dick, le cédérom, 1998 ; Hommage aux mots, 1997 ; Dick, un enfant du bocage opérette charcutière, 1996 ; Folies Rennaises, Transmusicales, 1994 – 1995 ; Performance au sein des Frères Lumières : Festival Eat Art Chalon-sur-Saône (Riches/Pauvres D. Spoerri / Soirée Cerise J. Albert), ADnette (J. Hublot), Art sur Loire.
Philippe Hurteau est né en 1959. Il vit et travaille à Paris.
Il est diplômé du premier cycle à l’école d’architecture de Nantes et de l’École du Louvre (art moderne et contemporain).
Philippe Hurteau est un peintre qui produit aussi des images numériques. Depuis le début des années 90, il confronte sa peinture aux formes contemporaines de l’image, aux écrans et à la mutation numérique de la culture.
Après une première exposition lors des Ateliers 86 au musée d’Art Moderne de la ville de Paris, il séjourne deux ans à la Villa Médicis à Rome. Il participe à la Biennale de Sao Paolo (1987) et son travail est montré dans de nombreuses expositions à l’étranger : Rome, Séoul, Palerme, Londres, Bruxelles, Los Angeles, Taipeh, Chicago, Buenos Aires, Shanghaï, etc.
En 2003, il expose à Los Angeles à l’issue d’un séjour d’une année en Californie (L.A. Cams, Raid Projets, 2003).
En France, le musée des Sables d’Olonne organise sa première exposition personnelle dans une institution, (Personne, commissariat Benoît Decron, 1998) et il participe à des expositions collectives à Angers, Bordeaux, Tanlay, Meymac, Oiron, ou à l’Espace Paul Ricard à Paris. Il est à l’origine des manifestations Visiotime 1 et Visiotime 2.
En 2010, il montre pour la première fois au château d’Oiron un polyptyque in progress intitulé Antacom, œuvre programmatique et « hors marché » qui comprendra à terme quatre-vingt-deux tableaux.
Parce qu’elle est toujours vivante, la peinture ne cesse de déplacer ses moyens et ses enjeux tout en gardant la mémoire de ses invariants. L’éventail des techniques qui s’offrent au peintre aujourd’hui est vaste, des plus traditionnelles aux puissantes possibilités des outils numériques. Pour Philippe Hurteau la pédagogie de la peinture est inséparable de la confrontation à son histoire (réflexion sur la tradition du tableau) parallèlement à une remise en cause permanente rendue nécessaire par l’évolution technologique du regard.
Née en 1967, Sandrine Jousseaume vit et travaille à Saint Sulpice la Forêt.
Diplômée de l’École supérieure des beaux-arts d’Angers et de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, elle vit et travaille entre ces deux villes.
Sandrine Jousseaume est photographe et plasticienne, elle enseigne la photographie depuis 1997.
À la fois photographe de presse (Télérama, La Croix, Der Spiegel, L’Humanité, Le Figaro Madame, Marianne, Le Point, etc.) et plasticienne (Musée de la Roche-sur-Yon, le Botanique de Bruxelles, Alliances françaises de Cork et Dublin, Centre méditerranéen de la photographie, etc.), son travail interroge la photographie en tant que support de mémoire. Lauréate du Prix Ilford Noir et Blanc 2000, elle couvre le festival Premiers Plans d’Angers depuis 2003.
De la prise de vues au tirage, de l’idée à la réalisation, de la technique à la sémiologie et à travers l’analyse d’œuvres contemporaines sans respect pour les frontières théoriques, la photographie est étudiée à travers différents ateliers : Expérimentations en labo (atelier découverte sur les potentiels de la photographie argentique) ; Photodoc (développement d’une écriture photographique dans l’image documentaire).
Sa pratique oscille entre photographie d’auteur dans des travaux de commande (Festival Premiers Plans d’Angers, Festival Visions Sociales, Festival Colla Voce de Poitiers, etc.) et expositions personnelles.
Née en 1967 à Cologne en Allemagne, elle vit et travaille à Paris. Elle est diplômé de l’École supérieure des beaux-arts de Nîmes en 1993.
En 2000-2001 elle est résidente de la Villa Médicis à Rome. Elle est invitée régulièrement à exposer ses peintures, films d’animations et wall-paintings dans des structures en France et à l’étranger : Galerie Alain Le Gaillard/Olivier Robert, Paris, 2003 et 2005 ; Galerie Max Hetzler, Berlin, 2005 ; Martin-Gropiusbau, Berlin, 2006 ; Carpenters workshop gallery, Londres, 2005 ; Observatoire maison Grégoire, Bruxelles, 2005 et 2007 ; le Magasin, Grenoble, 2000 ; Quartier Éphémère, Montréal, 1999.
En 2005 elle réalise un un pour cent pour le hall d’entrée de la nouvelle mairie de la Ville des Mureaux (Scribble – la fille qui écrit). Un catalogue, Garage, apparaît à l’occasion de l’exposition au centre d’art, Galerie Edouard Manet, de Gennevilliers en 2004 aux Éditions Épithème, Paris.
Le travail de peinture n’est pas un outil au service de l’exécution d’une idée picturale afin d’illustrer un concept mais plutôt dans sa globalité une façon de procéder, de réfléchir et de réagir jusqu’à un point où elle ne pourrait même plus ressembler à un tableau.
Elle enseigne la peinture à l’École supérieure d’art et de design TALM-Angers depuis 2003. Les ateliers de peinture – en collaboration avec Philippe Hurteau – proposent des lieux de réflexion pour démêler les enjeux actuels de la peinture, s’informer sur les techniques, les pratiquer, et engager une recherche picturale autonome.
Né en 1969, il vit et travaille à Blou.
Diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Normandie, Rouen-Darnétal (DPLG).
Diplômé d’architecture (DPLG), Christophe Le Gac est critique d’art, d’architecture et de cinéma (AICA) et curateur (C-E-A). Il est fondateur et rédacteur en chef de la plate-forme {DD} Dust-Distiller. D’un point de vue éditorial, il a créé parpaings aux éditions Jean-Michel Place en 1999, Archistorm, la maison d’éditions Archibooks et a été l’auteur/coordinateur du dernier hors-série d’art press (2005) sur l’architecture : L’architecture contre attaque. Entre 2006 et 2011, il dirigea la maison d’édition monografik éditions, puis LE GAC PRESS, de 2012 à 2016. Il a inventé et sorti, avec Philippe Chiambaretta architecte et Nicolas Bourriaud, une revue/livre annuelle Stream autour des notions de production (économies…), création (arts) et architecture.
De 2008 à 2010, il fût directeur de la publication du journal d’art Particules, et du magazine international d’art contemporain Pétunia. En 2016, Christophe Le Gac fût rédacteur en chef adjoint de la revue internationale CREE architectures, aux côtés de l’architecte-designer-artiste Didier Fiuza Faustino, rédacteur en chef. Maintenant, il écrit notamment pour AOC.media, l’Architecture d’Aujourd’hui, Tracés, et dust-distiller.com.
Depuis 2001 il enseigne à TALM-Angers l’actualité et la théorie des arts (sur les relations entre l’architecture, le cinéma, la littérature de genre « SF », l’art, et par extension, l’image), co-anime, avec Denis Brillet – Block architectes – un axe de recherche sur le jeu vidéo comme objet de recherche et médium artistique et plus particulièrement sur la (non) présence de l’architecture prospective dans les jeux vidéos. La réflexion porte sur l’hypothèse d’un Design Game Global (D2G).
Enfin, il est chargé de cours à l’Université d’Angers – UFR ESTHUA – sur la dimension artistique du cinéma, sur la culture graphique et l’histoire de l’art (de l’art rupestre à l’art contemporain, en passant par l’art liquide).
Chloé Maillet est historienne et artiste visuelle en duo avec Louise Hervé.
Auteure d’une thèse de l’EHESS sur la parenté hagiographique médiévale sous la direction de Jean-Claude Schmitt (publiée chez Brepols publishers en 2014), elle s’est spécialisée dans les questions de genre et de parenté dans la culture visuelle et cléricale médiévale. Elle a été chercheure post-doctorante au musée du quai Branly en 2015-2016 ; elle a publié dans des revues scientifiques historiques et anthropologiques.
Elle a publié en duo avec Louise Hervé Attraction Etrange (JRP Ringier, 2013), Spectacles sans objet (Editions P, 2014), et présenté des expositions collectives et monographiques au Danemark, en Suisse, au Canada et en France.
Né en 1972. Vit et travaille à Angers.
Diplômé de l’École des beaux-arts de Toulon et de l’École supérieure des beaux-arts d’Angers (TALM-Angers), il enseigne le dessin depuis 2005.
L’initiative, l’énergie, l’expérimentation et la discussion sont placées au centre de cet atelier. L’élève doit prendre conscience que le dessin est un pivot pour une meilleure appréhension du concept quelle que soit la discipline, mais qu’il est aussi un moyen autonome, « sensible » et « plastique » de remise en cause du réel. Le cours a pour objectif de permettre à l’élève de comprendre les processus, les cheminements qui accompagnent la pratique du dessin aujourd’hui. Il est amené à tracer des pistes, à développer des attitudes, ainsi qu’un regard critique sur son travail.
Ses dessins désignent un monde irrémédiablement vide – ou vidé ? – de toute présence humaine. La lumière et le temps (l’usure, le recouvrement…) sont des données essentielles dans ses recherches. En explorant les territoires du dessin et les subtilités des outils qui lui sont liés, il tente de dépasser les limites de la représentation afin de transcrire un sentiment de l’ordre du perçu.
Né en 1968, il vit et travaille à La Rochelle.
Diplômé de l’École supérieure européenne d’art de Bretagne-Lorient, il est titulaire d’un DNSEP. Il a été l’assistant de Lucien Clergue et de Jean Dieuzaide. Son travail est représenté par la Galerie Particulière, Paris.
Son approche pédagogique se constitue sous forme d’échanges entre l’histoire de l’art, les différentes matérialités de l’image photographique (numérique, argentique, vidéo), et les sujets représentés.
En effet, les liens des images entre elles, ceux qui les lient à la réalité, aux différents modes de représentation, ou à un contexte social ne sauraient plus être interrogés sans un engagement structuré aussi bien par les capacités créatrices que par la connaissance historique et théorique de ces domaines.
Poussée par la technologie numérique et le décloisonnement des pratiques, son approche pédagogique s’efforce de suivre le territoire des images, en offrant une diversité et une souplesse dans les expérimentations susceptibles de mettre à jour des problématiques nouvelles.
L’enseignement de la photographie, comme celui des autres pratiques artistiques prends acte du croisement des pratiques, de la nécessité des rencontres et des collaborations : la vidéo, la performance, le son, l’installation, les questionnements relatifs à la mise en espace, sont autant de domaines à même d’enrichir le champ d’exploration de la photographie.
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Angeline Ostinelli est artiste, graphiste et professeure. Elle vit et travaille à Paris.
Par la création graphique, mais aussi radiophonique, performative, curatoriale, évènementielle, ses projets interrogent la place du livre dans l’art contemporain et visent à inventer des nouvelles formes d’écriture, de lecture et de diffusion.
En tant que membre actif du collectif de designers g.u.i. elle conçoit et réalise diverses publications en ligne et imprimées, notamment avec l’Imec et les Laboratoires d’Aubervilliers.
Elle collabore régulièrement avec la radio *DUUU et d’autres artistes tel(le)s que Sarah Garcin, Sophie Lapalu, Federico Nicolao, Franck Leibovici.
Après des études d’arts appliqués, Angeline Ostinelli travaille d’abord en tant que graphiste à Amsterdam. Puis elle intègre le collectif g.u.i. à Paris.
Depuis 2011, elle enseigne l’édition en écoles d’art, en particulier à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris Cergy avant de rejoindre l’École supérieure d'art et de design TALM-Angers en 2018.
Avec le collectif g.u.i en 2015, elle imagine et réalise une série de dispositifs permettant l’édition et l’impression d’affiches en temps réel, dans le cadre du projet Degré 48. Il sera suivi d’une publication et d’une exposition au Cneai.
En 2016, elle est commissaire d’une exposition de livres d’artistes intitulée Une journée sentimentale à la Galerie Ygrec.
En 2017 en compagnie d’Antoine Bertaudière, elle contribue à la conception de l’exposition et de l’ouvrage Ce que l’édition fait à l’art, édité par Tombolo Presses.
En 2018, aux côtés du collectif g.u.i. et d’un groupe d’étudiant(e)s inter-école réuni(e)s pour l’occasion, elle réalise la médiation et la documentation de l’évènement Nous ne sommes pas le nombre que nous croyons être à la Cité des Arts.
Depuis 2017, elle développe Quiproquo, un évènement dédié à l’exposition et la diffusion de publications, qui favorise la rencontre et le troc entre artistes et auto-éditeurs.
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Née en 1966. Vit et travaille à Rochefort-sur-Loire.
Artiste plasticienne et licière, Sandrine Pincemaille a obtenu en 1995 un diplôme de licier à l’École supérieure des beaux-arts d’Angers (TALM-Angers) où elle bénéficiera de l’enseignement de Pierre Daquin. Elle y enseigne elle-même depuis 1998 au sein de l’atelier Tapisserie-Art Textile.
En 1995 elle est cofondatrice de l’atelier de la Licorne, au sein du Centre Régional d’Art Textile à la vie duquel elle contribuera activement. Elle y réalise des commandes publiques et privées, notamment pour Michel Tourlière et Oswaldo Vigas et répond à des concours.
Le textile est son terrain de prédilection, au-delà des formes traditionnelles. L’exploration des formes de construction intimement liées à la matière, et le tissu dans sa notion de réseau au sens large sont au cœur de ses recherches. Son travail circule du volume au mural, du petit au grand format en utilisant souvent des matériaux de notre environnement (plastique, fil de colle, etc.).
Son travail a récemment été présenté lors d’expositions collectives telles Florilèges à La Nef (Montpellier) ainsi que Cent Motifs à l’Atelier des Ateliers d’Art de France (Paris).
Né en 1972. Vit et travaille à Paris.
Sébastien Pluot est historien de l’art et commissaire indépendant. Titulaire d’un DEA d’histoire et de théorie des arts à l’EHESS.
Il a reçu la bourse de la Villa Médicis Hors les Murs en 2010 et une bourse de recherche en 2012.
Il enseigne l’histoire et la théorie des arts à TALM-Angers où il dirige le laboratoire de recherche In Translation. Avec Maud Jacquin et Silvia Kolbowski, ils développent le programme de recherche, d’expositions et de résidences international Art by Translation impliquant plus de quinze partenaires universitaires, musée, écoles d’art, centres d’arts et résidences entre l’Europe et l’Amérique du Nord.
Il a supervisé l’édition de deux ouvrages produits par En Traduction : Art by Telephone Recalled avec Fabien Vallos éditions Mix, TALM, Cneai et Une traduction d’une langue en une autre avec Yann Sérandour, éditions Les presses du réel, TALM, Frac Bretagne.
Il a participé à de nombreux colloques dont Art Mobiles, Université Paris3 INHA, La traduction / la transmissibilité et la communication transculturelle dans les sciences sociales, EHESS, Reconsidering Relationality à l’Université de Floride (Paris), Imagodrôme l’École Nationale Supérieure d’Arts de Bourges, Art et Design Contemporain, Fictions et prospectives à la Haute école d’Art et de Design et Centre d’Art Contemporain de Genève.
Il est commissaire de différentes expositions dont : Une lettre arrive toujours à destinations, La Panacée, Montpellier, 2013-2014 et TALM-Angers, 2015 avec Mark Geffriaud ; Fragmentations, trajectoires contre-nature, Villa Lemot, Clisson, Février Avril 2011, Double Bind, Arrêtez d’essayer de me comprendre, Villa Arson, Nice, Février-Mai 2010. Il développe le projet Living Archives, un programme de recherche sur certains usages du document et de l’archive dans l’art contemporain. En partenariat avec Renée Green, le projet s’est développé au San Francisco Art Institute (SFAI) en 2009 à travers deux expositions, deux colloques et une publication.
Avec Dean Inkster, il a réalisé une exposition sur le travail de l’artiste américain Christopher D’Arcangelo (CAC Bretigny, Juin 2011, Centre d’art de Montehermoso, Vittoria, Novembre 2011, Artists Space, New York, Septembre 2011, Extra City, Anvers, sept 2012, Concordia, Montréal septembre 2013).
Né en 1967. Vit et travaille à Angers.
Diplômé de l’École supérieure d'art et de design TALM-Angers (DNSEP option Art).
En 1986 il est apprenti maçon, puis tailleur de pierre. Il pratique ces métiers plusieurs années dans la restauration du patrimoine et encadre des chantiers de formation aux techniques traditionnelles du bâtiment. Parallèlement il participe à des scénographies, à l’univers du théâtre de rue, et des décors de cinéma. En 1993 il est admis à l’École des beaux-arts d’Angers et obtient son DNSEP Art en 1998.
Lauréat du Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire en 2001, invité au Festival Jardin à Suivre (PNR de Moselle 2002), il réalise des commandes pour des communautés (Fonds Baptismaux de l’église Notre Dame à Sablé-sur-Sarthe 2005) et des particuliers (fontaines et jardins en Anjou).
Il poursuit une production personnelle qui explore les interstices et les tensions entre nos héritages culturels, le poids du patrimoine et les injonctions de la modernité, à travers des objets hybrides et improbables. Ce travail a donné lieu à plusieurs expositions collectives. Ces réalisations, qui engagent le volume, la matière et l’espace, se nourrissent du travail en atelier autour des matériaux, leur substance et leur mise en œuvre.
En 2014 il présente son travail à la Bils école d’arts plastiques dans le cadre de l’exposition Art Patrimoine, clin d’œil (Digne), ainsi qu’au musée et jardin de Salagon. De plus il a été concepteur associé avec François Seigneur sur le projet Trait d’génie en collaboration avec la Fondation de France.
En 2018, le Musée des Beaux-Arts d’Angers lui consacre une exposition personelle, Rester de marbre.
A Constructed World est un projet collaboratif de Jacqueline Riva et Geoffrey Lowe, créé en 1993. Jacqueline Riva est titulaire d'un Master du Victorian College of the Arts de Melbourne et d'un Master aux beaux-arts de l'Université Monash de Melbourne. Elle a enseigné plusieurs années à la Visual Performing and Media Arts School de la Deakin University de Melbourne.
Les cours de Jacqueline Riva se déroulent en anglais. L'accent est mis sur la langue comme valeur d'usage prenant en compte les nombreux dialectes anglais et les différentes façons de parler comme l'anglais-australien ou l’usage professionnel de l’anglais dans le monde de l’art. Ces cours considèrent les différents contextes, cultures et pays dans lesquels les étudiant.e.s pourraient avoir l'opportunité de travailler et l'usage de la langue qui pourrait être fait dans ces situations professionnelles.
Plusieurs projets réalisés avec des étudiant.e.s dans l'école reflètent l'intérêt de A Constructed World pour différents modes de présentation et d'adresse. Au cours d'un semestre, des étudiant.e.s en art et en design ont collaboré avec des danseurs.ses du CNDC pour produire des événements intégrant discours, conversations, textes philosophiques, danse, musique et chant. Pour un autre projet les étudiant.e.s étaient invité.e.s à s'adresser aux anguilles vivant dans la Loire et la Maine. Leurs ateliers donnent lieu à de nombreuses expositions et événements dans plusieurs espaces de l'école.
A Constructed World ont été invité.e.s par différentes institutions, musées et centres d'art à donner des workshops notamment à la MADA (Monash Art Design et Architecture) de Monash Center Prato, au Cneai (Centre national édition art image) Pantin, à l'Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, à la Goldsmiths University of London, Londres, au CCA (California College of Art) San Francisco, au CAPC musée d’art contemporain, Bordeaux.
A Constructed World ont présenté des performances et des expositions monographiques dans des institutions d’art contemporain telles que la Villa Arson Centre National d'Art contemporain, Nice, la galerie Spring Workshop, Hong Kong, La Panacée, Montpellier, Les Laboratoires d'Aubervilliers, Paris, le Australian Centre for Contemporary Art, Melbourne, Ian Potter Gallery, University of Melbourne, la Villa Croce Museo d'Arte Contemporania, Genova.
Née en 1974. Vit et travaille à Paris.
Vanessa Théodoropoulou est docteure en histoire de l’art (Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne, 2008) et critique d’art.
Après une thèse sur le mouvement situationniste elle a poursuivi des recherches sur les identités génériques conçues par les artistes depuis 1945 (groupes, collectifs, coopératives, entreprises etc.), leur production esthétique et leur rapport aux institutions.
Elle s’intéresse plus généralement aux pratiques artistiques d’un point de vue à la fois épistémologique et pratique ou performatif (savoir/savoir-faire, amateurisme, deskilling, travail, pratiques culturelles, métiers).
Chercheuse associée à l’Hicsa et membre du comité scientifique du projet de recherche Fabriques de l’art, fabriques de l’histoire de l’art (2011-2015), elle co-anime avec Katia Schneller depuis 2010 le séminaire Quelle actualité pour la Critique institutionnelle aujourd’hui ? (INHA, Paris) et a codirigé les publications Au nom de l’art. Enquête sur le statut ambigu des appellations artistiques de 1945 à nos jours, Paris, Publications de la Sorbonne, 2013 et Le Chercheur et ses doubles, B42, 2015. Elle est membre fondateur de la revue performative Made in China (MI©).
À TALM-Angers elle enseigne l’histoire et la théorie de l’art et dirige un séminaire de recherche (deuxième cycle) ainsi qu’un atelier d’initiation à la recherche en art (premier et deuxième cycle), suit les élèves en master dans la préparation de leur mémoire et diplôme DNSEP.
Vit et travaille à Paris.
Fabien Vallos est docteur en philosophie du langage et en esthétique, écrivain et philosophe, université Paris IV Sorbonne.
Il est professeur de philosophie à TALM-Angers et à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles. Il est directeur du Centre de recherche Art & Image (CRAI) de l’Ensp Arles. Il est directeur des éditions Mix. et traducteur de l’italien.
Il a publié : Or les verbes, éditions au figuré, 2004 ; Le poétique est pervers, éditions Mix. 2007, via, éditions ikko, 2007 ; Six modèles d’analyse herméneutique (avec J. Baboni Schilingi) éditions Mix., 2008 ; Traductions : journal de Jacopo da Pontormo, éditions Mix., 2006-2008 ; Art conceptuel, une entologie (avec G. Herrmann & F. Reymond) éditions Mix., 2008 ; La fête et la machine mythologique de Furio Jesi, éditions Mix., 2008.
Diplômé de l’Ecole Nationale d’Architecture de Bretagne en 2008, il fonde l'atelier Jean-Benoît Vétillard - Architecture en 2014.
Ces projets ont tous commencé ou terminé leur vie sous forme de dessin. Certains sont construits, d'autres sont en cours de construction. Jean-Benoît Vétillard questionne la démarche de conception architecturale autant que la réalité bâtie, explore les causes autant que les conséquences, le parcours autant que la destination. Il s’évertue à traiter les différentes échelles, de l'architecture, de la scénographie et du design, sans hiérarchie préconçue.
Lauréat des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes en 2018, l’Athenaeum de Chicago (Musée d’architecture et de design) et le Centre Européen d’Architecture, d’Art et d’études urbaines lui décerne le prix d’architecture et de design EUROPE 40 UNDER 40.
Anciennement enseignant à l’École Spéciale d’Architecture de Paris (Atelier des Extrapolations Métropolitaines) et à l’École de la Ville et des Territoires de Marne-la-Vallée (Représentation et Culture Visuelle), il est également professeur à l'École d'Architecture de Paris-Malaquais.
Brankica Zilovic, artiste plasticienne diplômée des Beaux-arts de Paris et professeure, développe un travail pour lequel le fil apparait de façon récurrente. La broderie et les univers du textile se sont progressivement associés à ses pratiques au moyen d’installations, de configurations picturales ou de dessins. Particulièrement attentive à une biographie à la fois individuelle et collective, en restant notamment marquée par le contexte et l’histoire de la Serbie, elle procède à des actes mémoriels dans lesquels le rapport à l’accumulation, la répétition et l’abnégation lui permettent de laisser émerger des configurations rhizomatiques. Celles-ci arborent une complexité presque neuronale qui en définitive, reflète le monde d’aujourd’hui.
Elle est représentée par la galerie Laure Roynette à Paris, Galerie Haos et Prodajna galerija à Belgrade. Son travail fait l’objet d’expositions au Musée d’art moderne de Shanghai, au Musée de la dentelle Caudry, au Musée Français de la carte à jouer, au Centre d’art contemporain Saint-Sauveur de Rocheservière, à l’Espace d’art contemporain Croix Baragnon à Toulouse, aux maisons des arts culturels locaux et régionaux de France suivie par des ateliers et des conférences – Maison des arts de Grand-Quevilly à Rouen, Maison des arts de Créteil. Son travai a également fait l’objet de diffusion dans des magazines de mode, des agences de publicité, etc. Elle participe à l’exposition Au-delà de nos rêves au Monastère Royale de Brou à Bourg-en-Bresse, Arsenic et belles dentelles, Le fil dans l’art contemporain conçue par l’association Musexpo. Elle participe a plusieurs salons et festivals d’art contemporains : Miniartextil , Drawing Now, DDessin, Chic Art Fair, Artissima, Salo, Salon de Montrouge, Novembre à Vitry, Salon du prix Antoine Marin.
Elle enseigne également à Parsons Paris The New School à Paris. Elle est lauréate de plusieurs prix pour la peinture et le dessin. Elle est diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts (département peinture) de Paris (DNSAP) et de l’Université des Arts, Faculté des beaux-arts (département peinture) à Belgrade. Elle vit à Paris.
Le Mans
Felix Agid est architecte, a cofondé EZCT Architecture & Design Research en 2000, et depuis NEA Architects et XtreeE (société d’impression 3D à grande échelle). Dans ces activités, Felix Agid interroge l’imbrication des technologies sur les moyens de productions de biens, d’environnements et de savoirs. A TALM-Le Mans, Felix Agid a créé en 2012 avec Christian Morin le programme de recherche Synthetic et en 2018 la mention au grade master Design Computationnel & Mécatronique, qu’il coordonne.
EZCT a dès sa création conjugué son réalisme politique et épistémologique avec une approche esthétique volontairement non réaliste, visant à analyser les transformations du monde associées à la révolution computationnelle. L’agence a réalisé en 2003 la scénographie de l’exposition Architecture non standard au centre Pompidou ; elle a depuis présenté son travail en France et à l’étranger : Archilab 2004 (The Naked City, Orléans 2004), La Maison Rouge (Pavillon Seroussi, 2006) ; Biennale d’Art Contemporain de Séville (Youniverse, Séville 2008) ; Mori Art Museum (New Visions in Architecture, Art and the City, Tokyo 2004) ; Archilab 2013 (Naturaliser l’architecture, Orléans 2013) ; Centre Pompidou (Collection permanente, Multiversités créatives, Imprimer le monde ; Coder le monde, Paris, 2003-2018).
Sa pratique touche au phénomène sonore et vibratoire sous une pluralité de formes telles que l’installation, la composition, la performance et la radiophonie.
En tant que concepteur sonore et preneur de son il collabore régulièrement avec les arts visuels, de l’espace et du mouvement ainsi qu’avec de nombreuses structures, entreprises et institutions. Artiste associé du Collectif MU, il coordonne la création de la plateforme de réalité augmentée audio SoundWays et contribue régulièrement à des projets muséographiques et des applications sonores géolocalisées. Fondateur associé des éditions Double-Entendre -Vibrö, il intervient également au sein du duo électroacoustique OttoannA et dans le projet hybride Winds Doors Poplars. Enfin, il développe une pratique personnelle de la phonographie et du field recording pour laquelle il a été deux fois lauréat du Programme Hors les Murs de l’Institut Français.
Chargée de cours théoriques et de pratique de projet à TALM-Le Mans depuis 2018, Anne Bariteaud a d’abord enseigné l’histoire de l’architecture, le dessin, le suivi de projet en design urbain et l’ethnographie en organisant avec Miguel Mazeri des marches interactives dans des territoires sociologiquement définis. Formée à l’université de Tours, elle fait partie de l’équipe des publics à l’ouverture du Palais de Tokyo. Dans le cadre de sa thèse, elle est engagée comme chargée d’étude et de recherche à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) pendant quatre ans. Elle devient ensuite responsable de l’inventaire des archives de Louis Vauxcelles. Enseignante à l’université de Reims, puis à la Sorbonne au Centre Saint-Charles notamment, elle contribue en parallèle à l’organisation d’événements culturels et à des commissariats d’exposition, dans des institutions (mairies, Louvre, Centre Pompidou, CCC, etc.) et le milieu associatif."
La sculpture et son « champ élargi » à l’installation sont dans une histoire dynamique dont l’expansion est en perpétuelle redéfinition. Au cours du vingtième siècle le vocabulaire des matières premières est passé d’un nombre restreint de matériaux à une quantité indénombrable quasiment sans interdit. Simultanément les potentiels d’interventions sont tout aussi extensibles à tous les sites imaginables – du Pôle Nord aux Jungles de l’Amazonie !
Il n’y a pas de limites mais une multitude de terrains.
L’activité artistique de Kate Blacker s’est développée principalement en sculpture et installation mais elle me s’est également tournée vers les domaines de la danse, du théâtre, de l’opéra et du cinéma en tant que scénographe ; vers la réalisation de commandes publiques et l’initiation des projets collaboratives pour différentes productions, les plus récentes ayant exploité des logiciels de design et de mise en œuvre.
À venir.
Designer sonore, compositeur, né en 1978, Fabien Bourdier intervient en master Design sonore à l’École supérieure d’art et de design TALM-Le Mans depuis 2011.
Il compose et réalise des créations sonores pour des films, des expositions, des installations visuelles et sonores. Porté par une approche pluridisciplinaire des arts médias, il a travaillé sur plus d’une trentaine de films d’auteur pour des médias nationaux et internationaux. Il poursuit par ailleurs un travail de recherche expérimentale sur les interactions images-sons-publics. Il vit et travaille entre Paris et Tours.
Laura Brunellière est née à Nantes en 1971, elle vit et travaille à Paris. Elle enseigne la photographie et la vidéo à l’Ecole supérieure d’art et de design TALM-Le Mans.
Marquée par l’enseignement du critique Alain Bergala lors de ses études de cinéma et de photographie, sa pratique se concentre sur les potentialités narratives de l’image. Elle commence par tenir un journal photographique noir et blanc dans lequel elle réajuste par le montage le cours de son histoire. Ces expériences autour du montage s’étendent dans le cinéma expérimental au sein du collectif parisien Braquage. Sa rencontre avec le photographe américain Mark Lyon, dépliera sa pratique dans le monde et dans celui de la presse; elle réalise alors Le beau monstre : Bob Richardson, un portrait filmique du photographe de mode, tourné en pellicule super 8, et rencontre Jan-Willem Dikkers avec qui elle collabore dans la revue Issue magazine.
En 2005 elle réalise les vidéos Ballynahinch et Le radeau d’Aran. Elle tente à travers ces deux projets de trouver une écriture vidéo à même de représenter son expérience du paysage. Elle collabore cette année-là avec l’artiste et critique d’art Claire Renier sur un projet d’installation intitulé Réserve, 2005. Le journal L’Oeil du scandale, 2009, imprimé en noir et blanc publie une série de photographies où se révèlent et se désagrègent sculpture antique et cristal de roche. Ses expériences plastiques autour de l’image et du minéral s’achèvent en 2009 avec les light rocks : de petits volumes vides façonnés par le pliage de tirages photographiques qui posées au sol, dessine et prolonge « une réalité dont ces pierres sont le socle ». Cette même année, elle rencontre la critique d’art Elisabeth Wetterwald avec qui elle se lie d’amitié et qui donne lieu à un projet de portrait filmique non abouti, Coup de sifflet.
Dans Quitter les Victoires I II III, elle se retranche dans le dessin automatique qu’elle confronte à des reproductions photographiques de sculpture grecque. Le film Juste – Ciel réalisé en 2012 marque ce tournant dans sa production. Invitant des enfants à venir lire et légender des portraits photographiques de personnalités mythiques des arts visuels, « le film s’emplit peu à peu d’un flottement qui accueille les mystères de l’imagination et recréer le caractère rêveur de l’enfance de l’art – et de l’enfance comme art »*. En résidence à la Fondation Rauschenberg en mars 2013 elle écrit Quitter les Victoires, son prochain film en cours de réalisation.
* in Septième ciel Art et cinéma expérimental par Florent Guézengar, 2012.
Juan Camelo enseigne l’histoire des arts.
Juan Camelo a fait des études de philosophie à l’Université de Nanterre Paris X, où il s’est spécialisé dans le domaine de l’esthétique et de la philosophie de l’art, notamment dans la période contemporaine. Il a été conférencier-formateur à la galerie nationale du Jeu de Paume de 2007 à 2012, ainsi qu’intervenant annuel à la Fémis – École nationale supérieure des métiers de l’image et du son de 2009 à 2011.
Marie-Laure Cazin est auteure, réalisatrice et metteuse en scène. Elle manie également les nouvelles technologies pour créer des œuvres transversales entre la scène et le cinéma qu’elle dénomme les Living Cinema. Ces prototypes cinématographiques fonctionnent avec des interactions en temps réel entre le film et des performeurs sur scène ou des spectateurs, transformant l’enregistrement de l’image et du son en une matière malléable et réactive.
Après Tarentelle en 2009, film modifié en temps réel par sa bande sonore jouée par des interprètes sur scène (au Fresnoy et à La Filature, scène nationale de Mulhouse), elle travaille actuellement à un ciné-théâtre, Les Crises magnétiques, toujours en coproduction avec La Filature, sur le thème de la nature, de l’érotisme et du désastre écologique.
Par ailleurs elle réalise actuellement en collaboration avec des chercheurs un prototype de film interactif, où les émotions des spectateurs seront capturées par des casques mesurant les ondes cérébrales, et agissant en temps réel sur le déroulement d’un film qui relate les expériences de Franz-Anton Mesmer, inventeur de l’hypnose (production Filmo et Pôle Images).
En 2008, elle a réalisé une œuvre murale, Climats Intimes, sur un immeuble de Jean-Paul Viguier à Boulogne-Billancourt (commande de Hines Prélude et Gecina) dans la zone du trapèze autour de l’île Seguin. Toujours dans une réflexion cinématographique, des photographies feuilletées dans du verre mettent en scène une rêverie autour de l’univers du bureau et sont accompagnées d’un script qui apparaît et disparaît en fonction de la température extérieure.
Plasticienne de formation, elle a étudié aux beaux-Arts de Paris, à la Jan van Eyck Akademie, Fine Arts postgraduate program in residency, Maastricht, Pays-Bas, puis au Fresnoy, studio national des arts contemporains (2002-2003). Ses réalisations photographiques et vidéos ont été présentées régulièrement dans les centres d’arts, galeries et festivals à partir de 1997 en France et à l’étranger.
David Michael Clarke s’amuse à faire se côtoyer des œuvres d’art avec des situations issues de son quotidien.
Sur le principe de la rencontre et d’une pensée à la dérive, il détourne, arrange, s’approprie, multiplie et croise les registres culturels populaires ou savants. Les jeux de mots sont souvent le point de départ de projets qui peuvent prendre la forme d’événements ou d’objets. Son attention au contexte l’amène à habiter des lieux et à créer des moments de convivialité. DMC amplifie ce qui caractérise sa démarche selon quatre modalités : la création d’œuvres en relation avec un lieu ; la réactivation d’œuvres de son répertoire ou de ceux d’autres artistes ; le prêt d’œuvres à des artistes ou à des institutions ; l'intervention sur des œuvres empruntées. Cette pratique collaborative n’est pas sans interroger la question de l’auteur, le statut de l’artiste ainsi que la nature d’un tel projet.
Christophe Domino, né en 1958 à Coutances, est un historien, critique et théoricien d’art français, commissaire d’exposition, auteur, chercheur.
Christophe Domino enseigne la culture générale à TALM-Le Mans depuis 2003. Auteur, critique indépendant et essayiste, il écrit sur l’art et la culture contemporaine depuis le courant des années 1980 simultanément pour divers supports (livre, radio et télévision, presse et presse spécialisée : depuis 2013, chroniqueur régulier au Journal des Arts). Il a publié une dizaine de livres et de nombreuses contributions à des catalogues collectifs et des publications académiques. Il mène des projets de publications, d’événements et d’expositions en France et à l’étranger, autour d’artistes de différentes générations, de questions liées à l’héritage conceptuel, à l’espace public, à l’art engagé, aux nouveaux médias. Dans le prolongement du travail critique, il a développé, en tant que responsable scientifique, une recherche théorique et la production d’un programme de projections monumentales avec des élèves et des artistes invités dans le cadre de Grande Image Lab au sein de TALM.
Née en 1968 à Dublin, elle enseigne l’histoire et la théorie des arts en anglais.
Dettie Flynn a plusieurs activités. Elle est artiste, photographe, professeure ; elle écrit de temps en temps, organise et facilite des choses. Elle ne voit aucune hiérarchie entre ces activités : elle estime que toutes font partie de sa vie publique.
Depuis 1997, Vincent Gérard écrit, réalise et produit plusieurs films de fiction, documentaires, vidéos et installations. Il collabore régulièrement avec le cinéaste et musicien Cédric Laty, avec qui il est producteur et distributeur associé de la compagnie Lamplighter Films. Il est également commissaire d’exposition, conférencier et programmateur indépendant. Vincent Gérard enseigne le cinéma à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris/Cergy (ENSAPC) et est intervenant en cinéma à l’École Européenne Supérieure de l’Image de Poitiers/Angoulême (EESI).
Ludovic Germain est diplômé de l’ENSCI-Les Ateliers Paris (École nationale supérieure de création Industrielle) en 1994, il a également suivi une formation au Central Saint Martins College of Art and Design en option Innovation Design à Londres.
C’est en créant des objets qu’il s’interroge sur l’importance du son dans le design d’un produit ou d’un environnement.
En 2000, il co-fonde l’agence de design sonore Laps où sont développés des concepts et des méthodologies innovants par l’association de deux compétences : le design sonore et la psychoacoustique. L’agence compte de nombreux clients comme Orange, Toyota, RATP, Klaxon, Peugeot, SNCF, le Pôle de Commerces Confluence, etc.
Ludovic collabore depuis 2003 avec la chorégraphe Catherine Bäy, pour la conception et la création sonore du projet artistique Blanche-Neige (chorégraphie, performance, vidéo), TodaysArt (International Festival for Adventurous Creativity) à La Haye, la Nuit Blanche de Bruxelles et de Rome, le Festival Crossing the Line à New-York, etc.
Olivier Houix est ingénieur du son et docteur en acoustique.
Il obtient en 2003 un doctorat d’Acoustique à l’Université du Maine intitulé Catégorisation auditive des sources sonores, sous la direction de Stephen McAdams et René Caussé à l’Institut de Recherche et de Coordination Acoustique/Musique (Ircam). Il est également titulaire d’une licence de Psychologie, obtenue à l’Université Paris 5 en 1998.
Olivier Houix est chargé de recherche dans l’équipe Perception et Design Sonores. Ses travaux s’articulent principalement autour du design sonore en abordant autant les questions théoriques en lien avec la perception de notre environnement sonore que des aspects de design et d’évaluation d’interfaces sonores.
Il travaille actuellement dans l’équipe sur un projet industriel et enseigne à l’École supérieure d'art et de design TALM-Le Mans autour des techniques du son (captation, édition, montage, informatique du son, écoute, etc.).
Ianis Lallemand est designer et chercheur. Ses recherches explorent l’impact du numérique dans le champ de la production matérielle.
Il s’intéresse en particulier à la dimension générative des procédés numériques (fabrication additive, robotique), tant dans leur dimension computationnelle que physique, en développant une pratique attentive aux comportements émergents des matériaux.
Formé à la fois en ingénierie et en design, il est fréquemment amené à concevoir ses propres outils de production. Il développe d’abord en 2010 ses recherches à l’Ircam (Paris), puis rejoint en 2012 EnsadLab, le laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (Paris). De 2013 à 2017, il réalise à l’EnsAD et à l’université Paris Sciences et Lettres une thèse de doctorat en design, dans laquelle il développe plusieurs dispositifs de production expérimentaux, qui l’amènent à rejoindre le groupe de designers et d’architectes Co-de-iT. Il soutient cette thèse en décembre 2017 à la Gaîté lyrique (Paris) avec une exposition personnelle.
En parallèle de ces travaux, il mène une activité de designer indépendant, à travers laquelle il accompagne notamment diverses structures artistiques (CAC Brétigny, Synesthésie, etc.) autour de questions de conception et de développement.
Né en 1973 à Nantes, Ronan Le Régent a été commissaire d’exposition en art contemporain pendant cinq ans avant de poursuivre ses activités dans le champ du design graphique dans le secteur culturel (artistes, architectes-urbanistes, structures culturelles, etc.).
On n’a jamais autant imprimé. Et partout.
Que ce soit dans les ateliers de taille-douciers ou dans les galeries marchandes des supermarchés sur les bornes photographiques ou sur les photocopieuses, l’impression d’images est devenue populaire, rapide, aisé. Warhol doit être content.
Cette transformation semble pourtant soulever les mêmes questions que Dürer en son temps :
Qui es-tu toi qui dessines ? Qui es-tu toi qui copie mon image ? Qui es-tu toi qui diffuses et qui s’en donne l’autorisation ?
L’estampe dans son histoire semble toujours faite des mêmes soubressauts. C’est qu’elle est riche. Dans ses méthodes, dans son histoire, dans ses appropriations, l’estampe a toujours tenu le pari de la traduction.
Il sera donc question d’inventer une pédagogie qui interroge toutes ses qualités. La plasticité des matrices en est bien la première mais aujourd’hui, alors que le numérique, ce cracheur précieux d’encre, semble avoir pris le dessus, on reste étonné de la solidité du désir de matrice.
Gauguin en faisait des sculptures, Felix Gonzalez-Torres en fait à l’infini des tirages, et Sol Lewitt taille des linos.
On n’a jamais autant imprimé.
Claude Lothier est né en 1956. Il suit des études artistiques à l’université Paris Panthéon Sorbonne jusqu’au doctorat d’arts plastiques, sous la direction de Bernard Teyssèdre, qu’il obtient avec mention très bien en 1985.
Une pratique quotidienne du dessin et de l’écrit pendant de nombreuses années, actuellement sous la forme de dessins réalisés aux crayons de couleur d’après des photos prises chaque jour avec un iPhone, visibles au fur et à mesure sur son blog.
Il enseigne à l’École supérieure d’art et de design TALM-Le Mans depuis 1995. Ses travaux portent plus précisément sur la perspective comme clarification de notre relation au monde dans une attitude permanente de vérification avec le corps et avec l’esprit que rien ne peut scinder.
En 2004, il organise en collaboration avec David Liaudet une exposition intitulée Persistante Perspective, réunissant des œuvres ayant en commun une préoccupation de la perspective parfois sans que leurs auteurs en soient conscients ou la revendiquent.
Il travaille actuellement sur des travaux théoriques, pratiques et plastiques visant à préciser, enrichir et reconsidérer la perspective, découverte majeure obscurcie par de nombreux contresens. À la pratique du dessin s’est ajoutée une exploration de volumes polyédriques.
Miguel Mazeri, docteur en anthropologie sociale – thèse soutenue en 2012 à l’École des hautes études en sciences sociales, Paris – est architecte de formation, diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes.
Il intervient TALM-Le Mans depuis 2008 au sein de l’option Design mention Design et Territoire. Ses domaines de compétence sont la sociologie et l’anthropologie urbaines ainsi que l’histoire de l’architecture et de la ville. Il enseigne depuis plus de dix ans autant la théorie que le projet et le suivi de mémoires en école d’architecture, à l’université et en école d’art et de design (ENSCI – École nationale supérieure de création industrielle, Paris). Il maintient en parallèle une activité régulière en tant que consultant en sciences sociales sur des opérations d’urbanisme au sein d’équipes d’architectes.
Rachel Rajalu enseigne la philosophie et l’esthétique à l’École supérieure d’art et de design TALM-Le Mans.
Elle est docteure en Esthétique de l’Université Rennes 2 depuis décembre 2016, après avoir soutenu une thèse sur les conditions d’expérience des scènes contemporaines et leurs effets existentiels, éthiques et politiques (direction Pierre-Henry Frangne et Christophe Bident). Elle a obtenu en 2017 les qualifications en dix-septième (Philosophie) et dix-huitième (Arts) sections du CNU. Elle est diplômée (masters 2) en Études politiques (EHESS), Philosophie (Rennes 1) et Management du spectacle vivant (UBO). Elle est également chargée de cours à l’Université Catholique de l’Ouest (Angers).
Parallèlement à ses activités d’enseignement et de recherche, elle contribue à la Revue Critique d’art et collabore avec des artistes. Ses deux dernières publications sont L’œuvre-archive de Claire-Ingrid Cottanceau : un paradigme pour penser le discours sur l’œuvre, in D. Huneau, N. Le Luel, L. Naudeix, A. Vincent (dir.), L’œuvre d’art dans le discours : signe, forme, projet, Sampzon : Éd. Delatour, 2017, p. 235-249 et Improvisation, jeu des acteurs et dispositifs numériques, in S. Chalaye, P. Letessier et G. Mouëllic (dir.), Esthétique Jazz : Écriture et improvisation, Paris : Éditions Passages, 2016, p. 119-129.
Dessinatrice et sculptrice, Noémie Sauve s’emploie à dresser une iconographie plastique des fantasmes, de l’époque contemporaine ou du passé, autour de la domestication (des éléments, de l’animal et du paysage), elle collabore régulièrement avec des spécialistes divers (Ingénieurs en biologie, vulcanologues, taxonomiste, etc.) et s’applique à valoriser la complexité du vivant et ses actions comme principe d'autonomie fondamentale.
Sa pratique artistique irrigue également de nombreux domaines attenants dans lesquels elle est pleinement engagée comme la création du Fonds d’Art Contemporain Agricole de l’association Clinamen (FACAC) ou la programmation d’événements comme Ouvrages, fantasmer le monde organisé dans le cadre de la saison culturelle pour la biodiverité (COAL).
Natsuko Uchino développe une pratique transversale entre art et écologie.
Ses installations et performances allient aux matériaux multiples de la sculpture, l’image, l’objet fonctionnel et le vivant.
Son travail, representé par les galeries Green Tea (JP) et Last Resort (DK), a été exposé à Elaine –MGK Bâle, Kunsthalle Baden- Baden, Kunsthal Charlottenborg Copenhague, Le Musée de la Chasse et de la Nature, le Silencio, le Cœur et Le Jardin des Plantes (FIAC-Hors les Murs) à Paris, les Laboratoires d’Aubervilliers, La Friche Belle de Mai, Marseille et acquis dans les collections du CNEAI et du Frac Nouvelle Aquitaine.
Elle a été en résidence au Centre International d’Art et du Paysage – Ile de Vassivière, à l’École Cantonale d’Art du Valais, à l’École national des beaux-arts de Bourges, au Centre Céramique Contemporaine La Borne et a participé au groupe de recherches Ideas City à la foundation LUMA, Arles et New Museum, New York.