Les professeur·es
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Vit et travaille à Paris. Thomas Bauer est diplômé de l’École nationale d’arts de Paris-Cergy.
Cinéaste et professeur, il travaille sur l’évolution de la notion d’interactivité des médias et sur leurs relations équivoques au témoignage.
Suite à plusieurs séjours aux États-Unis qui débutent en 1998 par un programme de résidence élaboré par la Bemis Art Center, Thomas Bauer réalise trois films dont le documentaire René O (2005). En 2000, il est l’un des cofondateurs du projet Dieter, signature commune pour la réalisation d’un film documentaire finalement, l’univers est plat et des éditions d’art.
Il intervient alors régulièrement dans différentes écoles des beaux-arts en France : Grenoble, Valence, Cergy-Pontoise, Toulouse ainsi qu’aux Arts Décoratifs à Paris.
À partir de 2008, il réalise sous le titre générique Capitaine, par exemple, un film (les films d’Ici), une émission radiophonique (Atelier de création radiophonique, France Culture) et une micro architecture avec Laurent Charpin et Raphaëlle Perron.
Parallèlement à ces réalisations cinématographiques, il travaille généralement au son ou au montage des projets de différents artistes comme Marcelline Delbecq, Valérie Jouve, François Nouguiès ou Alejandra Riera, tous concernés par la fabrication d’un cinéma autre.
Depuis quelques années en collaboration avec Judith Abensour, ils créent la collection faux raccord actuellement accueillie aux éditions Post et ont produit et réalisé Parades, un film construit entre France, Israël et Palestine avec le soutien du programme Entr’Ecole de l’Institut Français.
Son travail a été régulièrement programmé en France dans le cadre du Festival International de Cinéma (FID) à Marseille et à l’étranger en Allemagne, Espagne, Pologne, Thaïlande, Argentine.
1.0.3 est un collectif constitué depuis 2002 par trois artistes – Anne Couzon Cesca, Arnaud et François Bernus – titulaires du DNSEP de l’École régionale des beaux-arts de Valence obtenu en 2002, puis en 2003 du Postgrade de l’École supérieure des beaux-arts de Genève.
Anne Couzon Cesca est née en 1978, elle vit et travaille à Paris. Arnaud Bernus est né en 1974, il vit et travaille à Nice et à Paris. François Bernus est né en 1974, il vit et travaille à Paris.
Pour Le Collectif 1.0.3, dont le nom évoque une version de logiciel informatique, l’ordinateur est un sujet qui rend compte de trois notions : la conservation, la conversion et la conversation. Ce groupe s’intéresse, à travers ses différents travaux de collecte, aux formes rigoureuses de l’organisation humaine, mettant sur le même plan l’unité d’un ensemble et la singularité de ses membres. Il révèle également la tension et la richesse inhérentes à une approche collective de la création artistique, celle-ci prend alors de nombreuses formes : dispositifs multimédias, participatifs et documentaires, installations in situ, programmes informatiques, conférences, objets, sculptures, et dessine une recherche, très précisément inscrite dans son époque, sur les flux, les réseaux, les formes de l’organisation humaine (du parking à la bibliothèque, du disque dur au plan de métro), la dématérialisation et l’archivage des données.
Naturellement, l’univers informatique, objet majeur de leur recherche, fascine Le Collectif 1.0.3, aussi bien par ses caractéristiques que par ses procédures.
Née en 1976, Sophie Breuil vit et travaille à Paris.
Diplômée de l’ENSCI – Les Ateliers et de l’École Boulle, elle conçoit aussi bien des programmes d’espaces (Les Magasins Géneraux, Pantin), des projets produits industriellement (Desks 74 et 90, Unifor) que des commandes particulières, notamment de mobiliers ou des scénographies (Centre Georges Pompidou, Mémorial de la Shoah, Grand-Hornu Images, Triennale de Milan, etc.), le tout à Paris, Lyon, New York, Bologne, Mons, etc.
Elle a collaboré aux projets de designers, comme, Martin Szekely, Martí Guixè, Ronan et Erwan Bouroullec, David Dubois ou Éric Benqué.
Elle enseigne comme praticienne depuis 10 ans dans des Écoles de beaux-arts (EBABX, ESAD TALM-Angers, ECV Paris, École Boulle).
Né en 1971. Il vit et travaille à Nantes.
Denis Brillet obtient son diplôme d’architecte DPLG en juin 1998 à l’École supérieure d’architecture de Nantes et enseigne à l’École supérieure d'art et de design TALM-Angers depuis 2006.
Après avoir travaillé au sein de l’atelier Eric Owen Moss à Los Angeles, il fonde Block architectes en 2000 avec Benoît Fillon et Pascal Riffaud. Son travail au sein du collectif Block consiste en l’élaboration de formes questionnant l’urbanité contemporaine allant de l’installation au projet d’architecture. Il a ainsi produit, entre autres, une installation intitulée Résonance 1 à la Ménagerie de Verre à Paris en 2004 et un dispositif architectural, Forme Intermédiaire, au Lieu Unique, scène nationale de Nantes. Il a participé au projet expérimental de logements Cité Manifeste à Mulhouse en 2005 et livré un complexe sportif à Brest en 2006, objet de nombreuses publications.
Il est lauréat du prix du ministère de la Culture Les nouveaux albums de la jeune architecture en 2001-2002, ainsi que de la bourse de l’Association Française d’Action Artistique (AFAA) Envers des Villes 2003.
Il a été nommé au Prix de la première œuvre du Groupe Moniteur pour la réalisation de bureaux à Vertou en 2004. Son travail a été montré lors des expositions Archilab 2001 – habiter aujourd’hui, Archilab 2002 – économie de la terre, Extra Muros à Düsseldorf en Allemagne, en 2006, Avant Après à la cité de l’architecture et du patrimoine à Paris en 2007, ainsi qu’à la biennale d’art contemporain de Valence en Espagne en 2004.
Né en 1958 à Charenton, il vit et travaille à Tours.
Diplômé de l’École supérieure des beaux-arts de Tours en 1985, il a été professeur dans plusieurs écoles des beaux-arts et a rejoint l’école d’Angers en 2005.
L’architecture est au centre de son travail. Elle permet, par le biais d’installations, de photographies, de maquettes, d’élaborer une recherche plastique sur la notion de territoire. Le « fixe » se révèle souvent traversé de toutes parts, irrigué par les flux plus ou moins contrôlés du déplacement et de l’intrusion technologique : l’image télévisée, l’écran de l’ordinateur domestique déclinant sous nos yeux, via l’Internet, l’image d’un monde physique dorénavant est mis en réseaux et en sites. La démarche propose de se saisir de l’espace pour le qualifier à sa mesure, afin d’en cadrer la réalité, de rapporter cette dernière à l’échelle lisible d’une œuvre d’art se faisant maquette, carte ou objet pratique de mesure ou d’évaluation. Cette recherche se rapproche à bien des égards de la géographie en utilisant les mêmes outils, mais avec d’autres objectifs se situant moins du côté de la rationalité et plus du côté de la spéculation.
Depuis 1987, il a réalisé plusieurs commandes publiques et participe régulièrement à des expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger. Plusieurs catalogues et livres ont été édités à l’occasion des principales expositions.
1.0.3 est un collectif constitué depuis 2002 par trois artistes – Anne Couzon Cesca, Arnaud et François Bernus – titulaires du DNSEP de l’École régionale des beaux-arts de Valence obtenu en 2002, puis en 2003 du Postgrade de l’École supérieure des beaux-arts de Genève.
Anne Couzon Cesca est née en 1978, elle vit et travaille à Paris. Arnaud Bernus est né en 1974, il vit et travaille à Nice et à Paris. François Bernus est né en 1974, il vit et travaille à Paris.
Pour Le Collectif 1.0.3, dont le nom évoque une version de logiciel informatique, l’ordinateur est un sujet qui rend compte de trois notions : la conservation, la conversion et la conversation. Ce groupe s’intéresse, à travers ses différents travaux de collecte, aux formes rigoureuses de l’organisation humaine, mettant sur le même plan l’unité d’un ensemble et la singularité de ses membres. Il révèle également la tension et la richesse inhérentes à une approche collective de la création artistique, celle-ci prend alors de nombreuses formes : dispositifs multimédias, participatifs et documentaires, installations in situ, programmes informatiques, conférences, objets, sculptures, et dessine une recherche, très précisément inscrite dans son époque, sur les flux, les réseaux, les formes de l’organisation humaine (du parking à la bibliothèque, du disque dur au plan de métro), la dématérialisation et l’archivage des données.
Naturellement, l’univers informatique, objet majeur de leur recherche, fascine Le Collectif 1.0.3, aussi bien par ses caractéristiques que par ses procédures.
Né en 1973, il vit et travaille à Angers.
Mathieu Delalle est artiste-auteur. Titulaire d’un DNSEP, il est professeur à l’École supérieure d’art et de design TALM-Angers depuis 1999.
Dès 2001 il amorce une pratique artistique plus orientée vers les nouvelles technologies. Il y découvre alors un nouveau réseau qui est encore émergent, mais au sein duquel la transversalité des pratiques s’avère être une ressource d’énergie profitable. Jusqu’en 2006 il participe à la création de nombreux projets pluridisciplinaires. Les outils numériques deviennent pour son travail un point de croisements qui favorise de multiples collaborations et ouvre son champ d’interventions vers l’image vidéo, l’interactivité, l’écriture, la musique et même la danse.
En 2005, en parallèle d’une production vidéo liée aux problématiques du documentaire, il entreprend une reprise active d’un travail de dessin où il convoque évidemment de multiples combinaisons. Le dessin qui est souvent envisagé comme asservi aux autres pratiques artistiques, devient pour lui un véritable outil multimédia.
Tous les éléments qui lui sont disponibles servent à en évoquer d’autres. Les données qui l’entourent, en appellent de nouvelles, il lui suffit alors de se pencher pour les ramasser et les redistribuer. Jouer à créer des appâts, des sortes d’images relais qui provoquent plus que le perçus. Des formes sans terme où chaque association renvoie en écho n’importe quelle voix qui conserve, sans fin, la perspective d’un monde nouveau dont les seules limites deviennent celles de notre imaginaire.
Importer, exporter, citer, mélanger, traduire, mixer, greffer, voilà des procédés qui s’appliquent à sa pratique mais sans en déterminer les dispositifs car elle est hétérogène dans sa construction et sa diffusion, elle ne s’oppose à rien, sauf peut-être à une logique frontalière qui tient compte des lignes de séparation entre les disciplines et les savoirs faire.
Agathe Dumont est docteure en arts du spectacle, spécialiste des sciences humaines et sociales appliquées aux mondes de l’art.
Elle s’interroge depuis plusieurs années sur les gestes du travail artistique, notamment dans la danse, le cirque et la performance. Elle est lauréate de deux bourses du Ministère de la Culture pour ses recherches sur la danse et le cirque contemporains qui ont donné lieu à la création du site « Écouter le travail » consacré à la parole des artistes (https://agatheprojetsante.wixsite.com/auquotidien).
Ses recherches sont l’objet de publications et de créations sous la forme d’objets de partage singuliers (dessins, écriture fictive, podcasts). Elle est également chercheuse associée à circusnext (co-financé par le programme Culture de la Commission européenne).
Danseuse de formation, son travail croise pratique et théorie. Outre des articles publiés dans des revues anglophones ou francophones, elle a récemment publié Käfig, 20 ans de danse (Somogy, 2016) et co-dirigé l'ouvrage Le cirque en transformation : identités et dynamiques professionnelles (CNAC / Épure, 2018). Son ouvrage Déclinaisons du quotidien. Mettre le corps au travail paraitra à L’L Éditions en 2023 (https://www.lleditions.be/). Ce livre retrace cinq années d’une recherche avec la danseuse Mariam Faquir sur le quotidien et les partitions d'improvisation. Ce projet continue à être une recherche en mouvement, partagée dans le cadre de workshops ou cours.
Elle collabore également avec différentes compagnies de théâtre ou de danse comme regard extérieur (compagnie Leste, compagnie Sans la Nommer). Elle a enseigné et enseigne dans différents établissements supérieurs d'enseignement artistique (Le Pont Supérieur à Nantes, l'Université Lyon 2, Le Centre national de danse contemporaine d'Angers, le Centre national des arts du cirque de Chalon-en-Champagne, etc.)
À TALM-Angers, elle propose des ateliers en anglais croisant apports théoriques (histoire, sociologie, esthétique) et pratiques artistiques (performance, écriture, mise en espace) .Elle enseigne également dans le Grand Atelier Performativité et propose des workshops autour de la danse et des pratiques performatives.
David Enon est designer indépendant, diplômé de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle de Paris (Ensci/Les Ateliers) et enseignant–chercheur titulaire à l’École supérieure d’art et de design TALM-Angers. Il est artiste associé au laboratoire A.P.I Lab de l’École Supérieure d’Art de La Réunion.
Il est édité par la Tools Galerie à Paris et la Galerie MICA à Rennes. Il fait partie de la collection du FNAC (fond national d'art contemporain) 2011 et 2019.
Sa pratique s’articule entre projets de commande, projets personnels, projets collaboratifs, enseignement et recherche.
Ses réalisations interrogent les modes de production des formes matérielles de notre environnement à l’ère post-industrielle. De manière générale, il mène mon travail dans un souci d’éviter l’ajout d’objet supplémentaire au monde, de produire selon des critères d’efficacité qui dépassent les logiques de profit à court terme et de participer à l’hétérogénéïsation et à la diversification des modes de productions.
Il travaille depuis une dizaine d’années au projet de recherche en design Mineral Accretion Factory qui consiste en la mise en place d’unités de production d’objets et de mobilier en récifs artificiels ; projet pour lequel il a reçu une allocation de recherche du Cnap (centre national des arts plastiques). Mineral Accretion Factory est un mode de production à impact positif sur l’environnement qui utilise les minéraux de l’océan comme ressource matérielle et participe au développement du corail et à la préservation de l’écosystème marin. Le projet a notamment été présenté dans la sélection française de la XXIIe triennale de Milan : Broken Nature, Design Takes on Human Survival.
Il a récemment publié La Vie Matérielle Mode d’Emploi, un ouvrage pour une reprise de notre environnement matériel, aux éditions Premier Parallèle.
Salomé Gendron. née en 1983, vit et travaille à Durtal (Maine et Loire). Après un DNA à l'école Boulle en section métal, elle intègre les Beaux Arts de Tarbes et son atelier céramique, où elle obtient un DNSEP. Ses périodes de stages au CRAFT (Limoges) ou à la Manufacture Nationale de Sèvres, lui permettent de nourrir sa curiosité pour le médium céramique, et ses multiples applications et possibles. Elle y rencontre des personnes fondatrices pour sa pratique future, notemment Johan Creten dont elle sera l’assistante pendant 5 ans.
Elle se fixe en 2009 à Durtal, où elle poursuit ses recherches plastiques. Elle y rencontre ses trois associé(e)s avec lesquels elle élabore et produit désormais, au sein de leur entreprise, des pièces monumentales en céramique, en lien avec l’architecture et le mobilier.
Fresques, crédences, piscines, appliques, lampadaires, tables, cheminées, trouvent leur place dans des lieux d’exception, notamment grâce à leur collaboration avec des architectes et décorateurs comme Pierre Yovanovitvh.
Géraldine Gourbe est philosophe, critique et commissaire d’art. Elle est spécialiste de la scène artistique de la Californie du Sud, de l’histoire des pédagogies radicales et du féminisme inclusif. Elle a enseigné la philosophie de l’art à l’ENSAD, l’Université de Metz, Sciences Po Paris, aux Beaux-Arts de Marseille et d’Annecy. Elle a signé en 2018 une exposition à la Villa Arson autour de l’œuvre minimaliste de Judy Chicago et des artistes de la côte Ouest, intitulée Los Angeles, les années cool.
Depuis 2015, elle œuvre à une contre-lecture de l’histoire des idées et de l’art de la France de 1947 à 1989, initiée aux côtés de l’historienne de l’art Florence Ostende. Cette recherche a donné lieu au commissariat de la première édition de la Triennale d’art et de design de Dunkerque Gigantisme, un trait d’esprit.
Elle co-signe avec Hélène Guenin l’exposition au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice She-Bam Pow POP Wizz : les amazones du Pop (2020/2021) et co-dirige son catalogue aux éditions Flammarion.
Géraldine Gourbe a publié un ouvrage collectif sur la scène alternative de Los Angeles In the Canyon, Revise the Canon, savoir utopique, pédagogie radicale, et artist run spaces en Californie du sud, Shelter Press, Rennes (2015) et une monographie sur l’artiste Judy Chicago, To Sustain the Vision, Shelter Press, Rennes (2020). Dernièrement, elle a signé un essai pop-philosophique sur Simone de Beauvoir, Beauvoir, aux Pérégrines (2022).
Vit et travaille à Paris.
Diplômé de l’École supérieure des beaux-arts d’Angers en 1997, Gildas Guihaire est artiste, graphiste indépendant, designer et directeur artistique du projet MUE intégrale. Il enseigne à l’École supérieure d’art et de design TALM-Angers depuis 2007.
Formé aux techniques traditionnelles, il aborde depuis ses débuts les différents médias et supports, leurs interactions potentielles et pose la question de leurs limites ou de l‘influence de leurs spécificités techniques ou formelles sur le message qu’ils délivrent.
Sa pratique s’oriente rapidement autour des notions de séquençages narratifs et d’échantillonnages qu’ils soient sonores, visuels ou textuels. Il s’intéresse aux nouveaux processus de création et d’éditions numériques et aux nouvelles perspectives et transversalités qu’ils offrent aussi bien en termes de pratiques de créations que de diffusions.
Dès 1998 ses préoccupations l’amènent tout naturellement à se tourner vers Internet et il participe comme directeur artistique avec plusieurs agences pionnières à l’émergence de ce nouvel espace de création et de publication qui soulève des questions d’interface, d’ergonomie, d’hyperlien, de multimédia et de dispersion.
En 2003, il crée en parallèle le projet MUE intégrale et initie un travail sur le vêtement entre art et mode et génère autour du pli des formes géométriques et sculpturales mêlant les notions de coupes orientales à celles d’enveloppes orientales.
À Paris, où il travaille entre autres pour le Printemps des Poètes, Wolkswagen et Audi, il s’implique alors dans une pratique multimédia et prend part à l’émergence d’Internet et des nouvelles technologies comme directeur artistique au sein d’Imaginet, agence pionnière en France à l‘époque. Il explore alors les possibilités de ce nouveau média, s’intéresse aux principes de navigation et interactivité comme une nouvelle manière d’agencer l’information et d’articuler un contenu arborescent.
Il rejoint ensuite le groupe Young & Rubicam où il travaille notamment pour Ford, IBM et Eurostar et y participe à l’élaboration de concepts et à la réalisation de projets mettant en œuvre des dispositifs de communication globale qui abordent les différents supports de façon plus transverse et interactive. Le projet Talentbrut par exemple, dispositif de mécénat mis en place pour Coca-cola, consistait à permettre à de jeunes artistes méconnus de mettre en ligne leurs travaux afin de se faire connaître. Cette galerie virtuelle était également relayée auprès du public et des professionnels par un magazine, des CD et lors de soirées où les artistes exposaient ou se produisaient en direct. Régulièrement des artistes invités (Jan Kounen, Matali Crasset, Xuly, Bët, Marco Prince, etc.) venaient faire une sélection parmi les œuvres qu’ils parrainaient.
Considérant le design graphique comme une démarche de réflexion et d’application globale et ouverte, lieu systémique de rencontre où signes, texte, images et espaces s’articulent, il poursuit aujourd’hui un travail et une recherche résolument ouverts et décloisonnés. Le large panel de commanditaires nationaux et internationaux avec lesquels il a collaboré allant des domaines culturels et institutionnels, à l’industrie, de l’éducation aux ONG, de la presse à l’édition, de l’architecture au textile, lui a permis de mener une grande diversité de projets, du plan, à l’image-mouvement, ou à la tri-dimension.
Née en 1967, Sandrine Jousseaume vit et travaille à Saint Sulpice la Forêt.
Diplômée de l’École supérieure des beaux-arts d’Angers et de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, elle vit et travaille entre ces deux villes.
Sandrine Jousseaume est photographe et plasticienne, elle enseigne la photographie depuis 1997.
À la fois photographe de presse (Télérama, La Croix, Der Spiegel, L’Humanité, Le Figaro Madame, Marianne, Le Point, etc.) et plasticienne (Musée de la Roche-sur-Yon, le Botanique de Bruxelles, Alliances françaises de Cork et Dublin, Centre méditerranéen de la photographie, etc.), son travail interroge la photographie en tant que support de mémoire. Lauréate du Prix Ilford Noir et Blanc 2000, elle couvre le festival Premiers Plans d’Angers depuis 2003.
De la prise de vues au tirage, de l’idée à la réalisation, de la technique à la sémiologie et à travers l’analyse d’œuvres contemporaines sans respect pour les frontières théoriques, la photographie est étudiée à travers différents ateliers : Expérimentations en labo (atelier découverte sur les potentiels de la photographie argentique) ; Photodoc (développement d’une écriture photographique dans l’image documentaire).
Sa pratique oscille entre photographie d’auteur dans des travaux de commande (Festival Premiers Plans d’Angers, Festival Visions Sociales, Festival Colla Voce de Poitiers, etc.) et expositions personnelles.
Née en 1967 à Cologne en Allemagne, elle vit et travaille à Paris. Elle est diplômé de l’École supérieure des beaux-arts de Nîmes en 1993.
En 2000-2001 elle est résidente de la Villa Médicis à Rome. Elle est invitée régulièrement à exposer ses peintures, films d’animations et wall-paintings dans des structures en France et à l’étranger : Galerie Alain Le Gaillard/Olivier Robert, Paris, 2003 et 2005 ; Galerie Max Hetzler, Berlin, 2005 ; Martin-Gropiusbau, Berlin, 2006 ; Carpenters workshop gallery, Londres, 2005 ; Observatoire maison Grégoire, Bruxelles, 2005 et 2007 ; le Magasin, Grenoble, 2000 ; Quartier Éphémère, Montréal, 1999.
En 2005 elle réalise un un pour cent pour le hall d’entrée de la nouvelle mairie de la Ville des Mureaux (Scribble – la fille qui écrit). Un catalogue, Garage, apparaît à l’occasion de l’exposition au centre d’art, Galerie Edouard Manet, de Gennevilliers en 2004 aux Éditions Épithème, Paris.
Le travail de peinture n’est pas un outil au service de l’exécution d’une idée picturale afin d’illustrer un concept mais plutôt dans sa globalité une façon de procéder, de réfléchir et de réagir jusqu’à un point où elle ne pourrait même plus ressembler à un tableau.
Elle enseigne la peinture à l’École supérieure d’art et de design TALM-Angers depuis 2003. Les ateliers de peinture – en collaboration avec Philippe Hurteau – proposent des lieux de réflexion pour démêler les enjeux actuels de la peinture, s’informer sur les techniques, les pratiquer, et engager une recherche picturale autonome.
Né en 1969, il vit et travaille à Blou.
Diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Normandie, Rouen-Darnétal (DPLG).
Diplômé d’architecture (DPLG), Christophe Le Gac est critique d’art, d’architecture et de cinéma (AICA) et curateur (C-E-A). Il est fondateur et rédacteur en chef de la plate-forme {DD} Dust-Distiller. D’un point de vue éditorial, il a créé parpaings aux éditions Jean-Michel Place en 1999, Archistorm, la maison d’éditions Archibooks et a été l’auteur/coordinateur du dernier hors-série d’art press (2005) sur l’architecture : L’architecture contre attaque. Entre 2006 et 2011, il dirigea la maison d’édition monografik éditions, puis LE GAC PRESS, de 2012 à 2016. Il a inventé et sorti, avec Philippe Chiambaretta architecte et Nicolas Bourriaud, une revue/livre annuelle Stream autour des notions de production (économies…), création (arts) et architecture.
De 2008 à 2010, il fût directeur de la publication du journal d’art Particules, et du magazine international d’art contemporain Pétunia. En 2016, Christophe Le Gac fût rédacteur en chef adjoint de la revue internationale CREE architectures, aux côtés de l’architecte-designer-artiste Didier Fiuza Faustino, rédacteur en chef. Maintenant, il écrit notamment pour AOC.media, l’Architecture d’Aujourd’hui, Tracés, et dust-distiller.com.
Depuis 2001 il enseigne à TALM-Angers l’actualité et la théorie des arts (sur les relations entre l’architecture, le cinéma, la littérature de genre « SF », l’art, et par extension, l’image), co-anime, avec Denis Brillet – Block architectes – un axe de recherche sur le jeu vidéo comme objet de recherche et médium artistique et plus particulièrement sur la (non) présence de l’architecture prospective dans les jeux vidéos. La réflexion porte sur l’hypothèse d’un Design Game Global (D2G).
Enfin, il est chargé de cours à l’Université d’Angers – UFR ESTHUA – sur la dimension artistique du cinéma, sur la culture graphique et l’histoire de l’art (de l’art rupestre à l’art contemporain, en passant par l’art liquide).
À venir
Né en 1972. Vit et travaille à Angers.
Diplômé de l’École des beaux-arts de Toulon et de l’École supérieure des beaux-arts d’Angers (TALM-Angers), il enseigne le dessin depuis 2005.
L’initiative, l’énergie, l’expérimentation et la discussion sont placées au centre de cet atelier. L’élève doit prendre conscience que le dessin est un pivot pour une meilleure appréhension du concept quelle que soit la discipline, mais qu’il est aussi un moyen autonome, « sensible » et « plastique » de remise en cause du réel. Le cours a pour objectif de permettre à l’élève de comprendre les processus, les cheminements qui accompagnent la pratique du dessin aujourd’hui. Il est amené à tracer des pistes, à développer des attitudes, ainsi qu’un regard critique sur son travail.
Ses dessins désignent un monde irrémédiablement vide – ou vidé ? – de toute présence humaine. La lumière et le temps (l’usure, le recouvrement…) sont des données essentielles dans ses recherches. En explorant les territoires du dessin et les subtilités des outils qui lui sont liés, il tente de dépasser les limites de la représentation afin de transcrire un sentiment de l’ordre du perçu.
Né en 1968, il vit et travaille à La Rochelle.
Diplômé de l’École supérieure européenne d’art de Bretagne-Lorient, il est titulaire d’un DNSEP. Il a été l’assistant de Lucien Clergue et de Jean Dieuzaide. Son travail est représenté par la Galerie Particulière, Paris.
Son approche pédagogique se constitue sous forme d’échanges entre l’histoire de l’art, les différentes matérialités de l’image photographique (numérique, argentique, vidéo), et les sujets représentés.
En effet, les liens des images entre elles, ceux qui les lient à la réalité, aux différents modes de représentation, ou à un contexte social ne sauraient plus être interrogés sans un engagement structuré aussi bien par les capacités créatrices que par la connaissance historique et théorique de ces domaines.
Poussée par la technologie numérique et le décloisonnement des pratiques, son approche pédagogique s’efforce de suivre le territoire des images, en offrant une diversité et une souplesse dans les expérimentations susceptibles de mettre à jour des problématiques nouvelles.
L’enseignement de la photographie, comme celui des autres pratiques artistiques prends acte du croisement des pratiques, de la nécessité des rencontres et des collaborations : la vidéo, la performance, le son, l’installation, les questionnements relatifs à la mise en espace, sont autant de domaines à même d’enrichir le champ d’exploration de la photographie.
à venir
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Émilie Notéris est une travailleuse du texte, née en 1978.
Elle a préfacé les anarchistes Voltairine de Cleyre et Emma Goldman, Femmes et anarchistes (éditions Blackjack, 2014) ; traduit des écoféministes, Reclaim! (Cambourakis, 2016), le Manifeste xénoféministe, et les militantes et théoriciennes Sarah Schulman, La Gentrification des esprits (B42, 2018), Shulamith Firestone, Zones mortes (Brook, 2020) et Saidiya Hartman (« Vénus en deux actes », Brook, 2023).
Ont paru en août 2020, chez Cambourakis, collection Sorcières, Macronique, les choses qui n’existent pas existent quand même, texte de réaction écrit entre octobre 2019 et mars 2020 établissant un relevé des violences policières qui, à l’instar des violences sexuelles, peuvent simultanément se produire et ne pas exister ; et en septembre 2020, Alma Matériau, chez Paraguay, une histoire féministe de l’art qui n’est pas seulement une histoire des Blanches, et remplace l’héritage subi des pères par la quête désirante des mères électives, non exclusivement biologiques.
Elle vient de faire paraître un brouillon pour une biographie de la vie éternelle de Monique Wittig intitulé sobrement Wittig, en octobre 2022, aux éditions Les Pérégrines, collection Icônes.
Elle pratique également la performance en duo avec la réalisatrice Callisto McNulty ou plus récemment en trio avec l’historienne de l’art Hortense Belhôte et la standupeuse afroféministe Tahnee (« Zamicalement Vôtre » pour le Festival Extra ! de Pompidou, septembre 2023).
Angeline Ostinelli est artiste, graphiste et professeure. Elle vit et travaille à Paris.
Par la création graphique, mais aussi radiophonique, performative, curatoriale, évènementielle, ses projets interrogent la place du livre dans l’art contemporain et visent à inventer des nouvelles formes d’écriture, de lecture et de diffusion.
En tant que membre actif du collectif de designers g.u.i. elle conçoit et réalise diverses publications en ligne et imprimées, notamment avec l’Imec et les Laboratoires d’Aubervilliers.
Elle collabore régulièrement avec la radio *DUUU et d’autres artistes tel(le)s que Sarah Garcin, Sophie Lapalu, Federico Nicolao, Franck Leibovici.
Après des études d’arts appliqués, Angeline Ostinelli travaille d’abord en tant que graphiste à Amsterdam. Puis elle intègre le collectif g.u.i. à Paris.
Depuis 2011, elle enseigne l’édition en écoles d’art, en particulier à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris Cergy avant de rejoindre l’École supérieure d'art et de design TALM-Angers en 2018.
Avec le collectif g.u.i en 2015, elle imagine et réalise une série de dispositifs permettant l’édition et l’impression d’affiches en temps réel, dans le cadre du projet Degré 48. Il sera suivi d’une publication et d’une exposition au Cneai.
En 2016, elle est commissaire d’une exposition de livres d’artistes intitulée Une journée sentimentale à la Galerie Ygrec.
En 2017 en compagnie d’Antoine Bertaudière, elle contribue à la conception de l’exposition et de l’ouvrage Ce que l’édition fait à l’art, édité par Tombolo Presses.
En 2018, aux côtés du collectif g.u.i. et d’un groupe d’étudiant(e)s inter-école réuni(e)s pour l’occasion, elle réalise la médiation et la documentation de l’évènement Nous ne sommes pas le nombre que nous croyons être à la Cité des Arts.
Depuis 2017, elle développe Quiproquo, un évènement dédié à l’exposition et la diffusion de publications, qui favorise la rencontre et le troc entre artistes et auto-éditeurs.
à venir
Née en 1966. Vit et travaille à Rochefort-sur-Loire.
Artiste plasticienne et licière, Sandrine Pincemaille a obtenu en 1995 un diplôme de licier à l’École supérieure des beaux-arts d’Angers (TALM-Angers) où elle bénéficiera de l’enseignement de Pierre Daquin. Elle y enseigne elle-même depuis 1998 au sein de l’atelier Tapisserie-Art Textile.
En 1995 elle est cofondatrice de l’atelier de la Licorne, au sein du Centre Régional d’Art Textile à la vie duquel elle contribuera activement. Elle y réalise des commandes publiques et privées, notamment pour Michel Tourlière et Oswaldo Vigas et répond à des concours.
Le textile est son terrain de prédilection, au-delà des formes traditionnelles. L’exploration des formes de construction intimement liées à la matière, et le tissu dans sa notion de réseau au sens large sont au cœur de ses recherches. Son travail circule du volume au mural, du petit au grand format en utilisant souvent des matériaux de notre environnement (plastique, fil de colle, etc.).
Son travail a récemment été présenté lors d’expositions collectives telles Florilèges à La Nef (Montpellier) ainsi que Cent Motifs à l’Atelier des Ateliers d’Art de France (Paris).
Né en 1972. Vit et travaille à Paris.
Sébastien Pluot est historien de l’art et commissaire indépendant. Titulaire d’un DEA d’histoire et de théorie des arts à l’EHESS.
Il a reçu la bourse de la Villa Médicis Hors les Murs en 2010 et une bourse de recherche en 2012.
Il enseigne l’histoire et la théorie des arts à TALM-Angers où il dirige le laboratoire de recherche In Translation. Avec Maud Jacquin et Silvia Kolbowski, ils développent le programme de recherche, d’expositions et de résidences international Art by Translation impliquant plus de quinze partenaires universitaires, musée, écoles d’art, centres d’arts et résidences entre l’Europe et l’Amérique du Nord.
Il a supervisé l’édition de deux ouvrages produits par En Traduction : Art by Telephone Recalled avec Fabien Vallos éditions Mix, TALM, Cneai et Une traduction d’une langue en une autre avec Yann Sérandour, éditions Les presses du réel, TALM, Frac Bretagne.
Il a participé à de nombreux colloques dont Art Mobiles, Université Paris3 INHA, La traduction / la transmissibilité et la communication transculturelle dans les sciences sociales, EHESS, Reconsidering Relationality à l’Université de Floride (Paris), Imagodrôme l’École Nationale Supérieure d’Arts de Bourges, Art et Design Contemporain, Fictions et prospectives à la Haute école d’Art et de Design et Centre d’Art Contemporain de Genève.
Il est commissaire de différentes expositions dont : Une lettre arrive toujours à destinations, La Panacée, Montpellier, 2013-2014 et TALM-Angers, 2015 avec Mark Geffriaud ; Fragmentations, trajectoires contre-nature, Villa Lemot, Clisson, Février Avril 2011, Double Bind, Arrêtez d’essayer de me comprendre, Villa Arson, Nice, Février-Mai 2010. Il développe le projet Living Archives, un programme de recherche sur certains usages du document et de l’archive dans l’art contemporain. En partenariat avec Renée Green, le projet s’est développé au San Francisco Art Institute (SFAI) en 2009 à travers deux expositions, deux colloques et une publication.
Avec Dean Inkster, il a réalisé une exposition sur le travail de l’artiste américain Christopher D’Arcangelo (CAC Bretigny, Juin 2011, Centre d’art de Montehermoso, Vittoria, Novembre 2011, Artists Space, New York, Septembre 2011, Extra City, Anvers, sept 2012, Concordia, Montréal septembre 2013).
À venir
Né en 1967. Vit et travaille à Angers.
Diplômé de l’École supérieure d'art et de design TALM-Angers (DNSEP option Art).
En 1986 il est apprenti maçon, puis tailleur de pierre. Il pratique ces métiers plusieurs années dans la restauration du patrimoine et encadre des chantiers de formation aux techniques traditionnelles du bâtiment. Parallèlement il participe à des scénographies, à l’univers du théâtre de rue, et des décors de cinéma. En 1993 il est admis à l’École des beaux-arts d’Angers et obtient son DNSEP Art en 1998.
Lauréat du Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire en 2001, invité au Festival Jardin à Suivre (PNR de Moselle 2002), il réalise des commandes pour des communautés (Fonds Baptismaux de l’église Notre Dame à Sablé-sur-Sarthe 2005) et des particuliers (fontaines et jardins en Anjou).
Il poursuit une production personnelle qui explore les interstices et les tensions entre nos héritages culturels, le poids du patrimoine et les injonctions de la modernité, à travers des objets hybrides et improbables. Ce travail a donné lieu à plusieurs expositions collectives. Ces réalisations, qui engagent le volume, la matière et l’espace, se nourrissent du travail en atelier autour des matériaux, leur substance et leur mise en œuvre.
En 2014 il présente son travail à la Bils école d’arts plastiques dans le cadre de l’exposition Art Patrimoine, clin d’œil (Digne), ainsi qu’au musée et jardin de Salagon. De plus il a été concepteur associé avec François Seigneur sur le projet Trait d’génie en collaboration avec la Fondation de France.
En 2018, le Musée des Beaux-Arts d’Angers lui consacre une exposition personelle, Rester de marbre.
Diplômé de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Tours en 2000, Julien Quentel porte son intérêt sur l'objet en tant que tel. Il développe son travail en relation à l'usage des formes, des matériaux et des objets issus de notre société contemporaine.
En quête d'éléments nouveaux, il arpente les trottoirs des rues, les magasins de seconde main ou les recoins du web, à la rencontre d'objets trouvés. Les limites de l'atelier s'en trouvent élargies et place le magasin plutôt que la nature comme répertoire de forme.
Le développement de nouvelles pièces s'ébauche dans cet atelier élargit, où il commence à extraire et isoler des éléments. Il ne finalise la plupart du temps ses œuvres que lorsqu'il les installe dans le cadre d'expositions, et certaines d'ailleurs ne se concrétisent que pendant cette phase ou même ne doivent leur existence qu'aux opportunités du moment. Cette relation à l'espace de travail démultiplié, décuple pour ainsi dire les possibilités de production et déplace l'intention, de la réalisation de l'objet à la place de l'objet, mais aussi et peut-être surtout par une exploration des relations possibles entre les artefacts.
Il s'agit pour lui de considérer ces relations pour créer des espaces et par ce biais prendre place dans des contextes singulier, produire des lieux en inventant des relations concrètes entre les choses. Dans ce contexte il élabore des mises en situation dans lesquelles les écarts sont les moyens choisis pour que les objets aient lieu, c'est-à-dire rendu actif et par conséquent visible. La confrontation entre l'objet et le lieu, la question de son exposition, ce qui nous fait face, sont, au-delà de la qualité immanente des objets, les questionnements de ses travaux.
Ses expositions viennent alors de manière passagère resituer le lieu, lui donner une nouvelle orientation. Il enseigne depuis 2020 à TALM-Angers, la pratique de la sculpture dans cette relation intime des objets à l'espace.
A Constructed World est un projet collaboratif de Jacqueline Riva et Geoffrey Lowe, créé en 1993. Jacqueline Riva est titulaire d'un Master du Victorian College of the Arts de Melbourne et d'un Master aux beaux-arts de l'Université Monash de Melbourne. Elle a enseigné plusieurs années à la Visual Performing and Media Arts School de la Deakin University de Melbourne.
Les cours de Jacqueline Riva se déroulent en anglais. L'accent est mis sur la langue comme valeur d'usage prenant en compte les nombreux dialectes anglais et les différentes façons de parler comme l'anglais-australien ou l’usage professionnel de l’anglais dans le monde de l’art. Ces cours considèrent les différents contextes, cultures et pays dans lesquels les étudiant.e.s pourraient avoir l'opportunité de travailler et l'usage de la langue qui pourrait être fait dans ces situations professionnelles.
Plusieurs projets réalisés avec des étudiant.e.s dans l'école reflètent l'intérêt de A Constructed World pour différents modes de présentation et d'adresse. Au cours d'un semestre, des étudiant.e.s en art et en design ont collaboré avec des danseurs.ses du CNDC pour produire des événements intégrant discours, conversations, textes philosophiques, danse, musique et chant. Pour un autre projet les étudiant.e.s étaient invité.e.s à s'adresser aux anguilles vivant dans la Loire et la Maine. Leurs ateliers donnent lieu à de nombreuses expositions et événements dans plusieurs espaces de l'école.
A Constructed World ont été invité.e.s par différentes institutions, musées et centres d'art à donner des workshops notamment à la MADA (Monash Art Design et Architecture) de Monash Center Prato, au Cneai (Centre national édition art image) Pantin, à l'Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, à la Goldsmiths University of London, Londres, au CCA (California College of Art) San Francisco, au CAPC musée d’art contemporain, Bordeaux.
A Constructed World ont présenté des performances et des expositions monographiques dans des institutions d’art contemporain telles que la Villa Arson Centre National d'Art contemporain, Nice, la galerie Spring Workshop, Hong Kong, La Panacée, Montpellier, Les Laboratoires d'Aubervilliers, Paris, le Australian Centre for Contemporary Art, Melbourne, Ian Potter Gallery, University of Melbourne, la Villa Croce Museo d'Arte Contemporania, Genova.
Née en 1974. Vit et travaille à Paris.
Vanessa Théodoropoulou est docteure en histoire de l’art (Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne, 2008) et critique d’art.
Après une thèse sur le mouvement situationniste elle a poursuivi des recherches sur les identités génériques conçues par les artistes depuis 1945 (groupes, collectifs, coopératives, entreprises etc.), leur production esthétique et leur rapport aux institutions.
Elle s’intéresse plus généralement aux pratiques artistiques d’un point de vue à la fois épistémologique et pratique ou performatif (savoir/savoir-faire, amateurisme, deskilling, travail, pratiques culturelles, métiers).
Chercheuse associée à l’Hicsa et membre du comité scientifique du projet de recherche Fabriques de l’art, fabriques de l’histoire de l’art (2011-2015), elle co-anime avec Katia Schneller depuis 2010 le séminaire Quelle actualité pour la Critique institutionnelle aujourd’hui ? (INHA, Paris) et a codirigé les publications Au nom de l’art. Enquête sur le statut ambigu des appellations artistiques de 1945 à nos jours, Paris, Publications de la Sorbonne, 2013 et Le Chercheur et ses doubles, B42, 2015. Elle est membre fondateur de la revue performative Made in China (MI©).
À TALM-Angers elle enseigne l’histoire et la théorie de l’art et dirige un séminaire de recherche (deuxième cycle) ainsi qu’un atelier d’initiation à la recherche en art (premier et deuxième cycle), suit les élèves en master dans la préparation de leur mémoire et diplôme DNSEP.
Vit et travaille à Paris.
Fabien Vallos est docteur en philosophie du langage et en esthétique, écrivain et philosophe, université Paris IV Sorbonne.
Il est professeur de philosophie à TALM-Angers et à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles. Il est directeur du Centre de recherche Art & Image (CRAI) de l’Ensp Arles. Il est directeur des éditions Mix. et traducteur de l’italien.
Il a publié : Or les verbes, éditions au figuré, 2004 ; Le poétique est pervers, éditions Mix. 2007, via, éditions ikko, 2007 ; Six modèles d’analyse herméneutique (avec J. Baboni Schilingi) éditions Mix., 2008 ; Traductions : journal de Jacopo da Pontormo, éditions Mix., 2006-2008 ; Art conceptuel, une entologie (avec G. Herrmann & F. Reymond) éditions Mix., 2008 ; La fête et la machine mythologique de Furio Jesi, éditions Mix., 2008.
Diplômé de l’Ecole Nationale d’Architecture de Bretagne en 2008, il fonde l'atelier Jean-Benoît Vétillard - Architecture en 2014.
Ces projets ont tous commencé ou terminé leur vie sous forme de dessin. Certains sont construits, d'autres sont en cours de construction. Jean-Benoît Vétillard questionne la démarche de conception architecturale autant que la réalité bâtie, explore les causes autant que les conséquences, le parcours autant que la destination. Il s’évertue à traiter les différentes échelles, de l'architecture, de la scénographie et du design, sans hiérarchie préconçue.
Lauréat des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes en 2018, l’Athenaeum de Chicago (Musée d’architecture et de design) et le Centre Européen d’Architecture, d’Art et d’études urbaines lui décerne le prix d’architecture et de design EUROPE 40 UNDER 40.
Anciennement enseignant à l’École Spéciale d’Architecture de Paris (Atelier des Extrapolations Métropolitaines) et à l’École de la Ville et des Territoires de Marne-la-Vallée (Représentation et Culture Visuelle), il est également professeur à l'École d'Architecture de Paris-Malaquais.