Les professeur·es
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Julia Becker est diplômée en conservation-restauration des biens culturels des objets en bois et en matière plastique de l’université des sciences appliquées de Cologne et titulaire d’un master of art en préservation de patrimoine culturel européen de l’université Viadrina à Francfort-sur-Oder. Lors de sa formation, elle a suivi un stage de six mois à l’Institut national du patrimoine (INP) – département des restaurateurs (IFROA).
Depuis 2005 elle intervient en conservation pour les musées et les monuments historiques en France et en Europe sur des œuvres d’art en matériaux plastiques : semi-synthétiques et synthétiques allant du petit format au monumental. En effet, elle a réalisé son mémoire de fin d’études de restauration sur des sculptures d’art contemporain en résines polyester insaturé, ainsi qu’un second mémoire de fin d’études en European Culture Heritage sur une étude des collections des objets en plastiques et élastomères de la vie quotidienne en République Démocratique d’Allemagne dans une collection publique. Ses compétences vont de l’étude préalable à la conservation-restauration ainsi que l’étude de conservation préventive jusqu’aux interventions sur les objets présentant diverses problématiques aussi bien de surface que de structure.
Actuellement, elle est attachée à l’enseignement de la formation du cycle Conservation-restauration des biens culturels mention Œuvres sculptées de Tours. L’application constante d’une méthodologie et d’une approche scientifique, le respect de la déontologie et la théorie sur la conservation préventive et curative sont des principes primordiaux à respecter pour le traitement des œuvres modernes et contemporaines en matières composites.
Né en 1978 à Valencia au Venezuela, Jesús Alberto Benítez est diplômé de l’ENSBA de Lyon. Depuis 2016, il enseigne à TALM-Tours la pratique de la peinture dans un contexte élargi, développant une approche pluridisciplinaire par le biais de workshops.
Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger, notamment Sur le plan, on efface toute structure, Openspace, Nancy, 2016 ; Dust: The plates of the present, Baxter Street, New York, 2015 ; Eva Barto-Jesús Alberto Benítez, galerie Annex 14, Zürich, 2014 ; Dérivée, Rectangle, Bruxelles, 2013 ; Le centre n’est pas un point, galerie Frank Elbaz, Paris, 2012.
Il a participé à Artistes en résidence, Clermont-Ferrand (2011-2012) ainsi qu’à l’Atelier de Post-production, Centre Photographique d’Ile-de France, Pontault-Combault (2010). Il a également conçu des pièces pour des projets d’édition, La belle revue (2013), Oscillations (2012) et organisé des expositions en tant que commissaire comme Les divisions du volume, La Permanence, Clermont-Ferrand, 2012. Sa publication monographique Un élan de réversibilité est parue aux Editions Adera en 2015.
Peintre et sculpteur, Thomas Carrère vit et travaille entre Paris et Tours. Diplômé des Arts Décoratifs de Paris en 2019, il s'attache à la conception de projets faisant intervenir le dessin, la peinture, le modelage et sculpture dans le domaine de la restauration du patrimoine culturel, de la commande privée, de la scénographie et de l'illustration. Depuis 2023, il assure les cours de dessin, modelage et couleurs au sein de la section Conservation-restauration des biens culturels de TALM-Tours.
Nikolas Chasser Skilbeck est un plasticien né à New York en 1985. Son regard singulier nous propose un monde pictural, poétique et étrange. Au travers de différents dispositifs (écrans 4K, projections, mapping sur bâtiment, installation, hologrammes) et avec une forte inspiration puisée dans l’histoire de l’art et du cinéma, ses vidéos partagent leurs différentes expériences du temps et produisent une atmosphère de dé-réalité forte, très ouverte dans l’univers de sensations qu’elle offre aux spectateurs, laissant la place autant à la paix qu’à l’inquiétude.
Nikolas a effectué ses études à l'École nationale supérieure d’art de Bourges où il a été diplômé avec les félicitations du jury. Ses recherches plastiques l’ont amené à réaliser de nombreuses résidences d'artiste en France et à l’étranger (Portugal, Egypte) portées par des musées, centre d’arts et associations reconnus tel que le Musée MAC/VAL à Vitry-sur-Seine ou le Centre de création contemporaine Olivier Debré (CCC OD) à Tours. Nikolas Chasser Skilbeck a présenté son travail dans plusieurs expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger (Israel, Portugal, Suisse, Taiwan) dont My Mind is Going au CCC OD à Tours en 2019 ou encore Dreaming of Porto au Palacete dos Viscondes de Balsemao à Porto en 2016. Sa première exposition personnelle à Paris, Egyptian Paths, s’est déroulée à la galerie Charlot en janvier 2020.
Professeur à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours, Nikolas est également le coordinateur artistique du dispositif JUMP- J'ai un merveilleux projet porté par TALM-Tours, le Centre dramatique national de Tours - Théâtre Olympia, l’École actuelle de musiques Jazz à Tours et l’association ÉCOPIA.
Nikolas Chasser Skilbeck est représenté par la galerie Charlot basée à Paris et à Tel Aviv.
Critique d’art indépendante, Sandra Delacourt est également docteure en histoire de l’art contemporain et chercheuse associée au laboratoire d’Histoire Culturelle et Sociale de l’Art (HiCSA) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Depuis le minimalisme new-yorkais des années 1960 jusqu’aux pratiques artistiques internationales les plus actuelles, ses travaux s’intéressent aux conditions dans lesquelles l’art émerge à la conscience collective et accède à une reconnaissance professionnelle, sociale et historique. Ses recherches se consacrent tant à l’enseignement artistique qu’aux modalités d’écriture de l’histoire, aux politiques du visible, à la négociation des identités sociales, aux processus d’autorisation-auteurisation et à la territorialité des savoirs.
Après avoir enseigné à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (2004-2006) puis à l’Université de Nantes (2009-2011), Sandra Delacourt a rejoint en 2012 TALM-Tours. Dans le cadre du programme de recherche Fabriques de l’art, fabriques de l’histoire (TALM, ESAD Grenoble, HiCSA), elle a notamment codirigé l’axe de recherche Le Chercheur et ses doubles et la publication d’un ouvrage éponyme en 2016 aux éditions B42. Contributrice régulière de la revue L’Art Même (Bruxelles), elle diffuse depuis 2004 ses productions théoriques au sein de catalogues, livres d’artiste, ouvrages collectifs et périodiques, ainsi que dans le cadre de conférences, de programmes de recherche ou de workshops d’écriture.
Né en 1973, Rolan Dropsy vit et travaille à Tours.
Après avoir assuré la direction artistique du fanzine Sriracha à Paris et réalisé des performances de VJ-ing au sein de la scène musicale underground des années 90, il réalise le court-métrage Utopia uterina sélectionné au festival Sueños cortos et présenté au centre culturel Recoleta de Buenos Aires en 2000. Il rejoint, en tant que designer graphique multimedia, l'agence creative Bridger-Conway à Buenos Aires, avant de revenir en France et de s'installer en freelance à Tours comme graphiste et designer. Il a autant travaillé pour des grands comptes (Universal Music, Air France, Red Bull, Unilever, etc.) que pour des structures plus confidentielles et alternatives qui s'impliquent dans divers projets locaux (Freemarket de Tours, Projet 244, Kartoneros, etc.)
La pratique de l'outil numérique l'amène à en explorer les différents usages. Il mixe les techniques digitales et analogiques, low-tech et high tech, de la typographie à la 3D, de la sérigraphie à la vidéo numérique et aux effets spéciaux. Son travail, largement influencé par son expérience argentine, s'articule autour des notions de recyclage, de réutilisation, de détournement d'usage, tant du point de vue des symboles et traces graphiques que des réemplois de matières notamment par l'usage des machines-outils numériques.
Rolan Dropsy est lauréat du Janus de l'industrie de l'Institut français du design en 2016.
Il est en charge du pôle numérique au sein de TALM-Tours.
Fulbert Dubois est restaurateur du patrimoine en spécialité sculpture, diplômé de l'Institut National du Patrimoine depuis 2005. Après avoir travaillé deux ans à Karnak en Égypte à la restauration de sculptures et de reliefs archéologiques monumentaux, il a exercé pendant 15 ans en France, menant principalement des interventions de restauration d'œuvres de grand format et d'ensembles monumentaux ou bien des chantiers de collections et de soclage avec des œuvres en nombre important. Il a également participé à l'encadrement de formations en sculpture dans la région de Louxor entre 2017 et 2020, en conservation préventive à Gaza en 2021 et à un chantier école de restauration à Mossoul en 2024.
Enseignant à l’école supérieure d’art et de design TALM-Tours, mention Conservation-restauration des biens culturels, ses cours portent sur les domaines d'application suivants :
- Restauration de sculptures en matériaux inorganiques
- Restauration d’œuvres monumentales : dépose, problèmes structuraux, supports de présentation, pose, conditionnements lourds, nettoyage
- Chantiers monuments historiques : organisation et mise en œuvre, traitement de décors architecturaux in situ
Marie Gouret est diplômée du master Conservation-restauration des biens culturels Université-Paris I – Panthéon–Sorbonne. Depuis une vingtaine d’années, et en tant que professionnelle indépendante, elle pratique la conservation-restauration d’œuvres sculptées au sein des monuments historiques et des musées français. Ses recherches l’ont amenée à se spécialiser sur les problématiques relatives à la polychromie, aux dorures et aux divers revêtements de surface.
Elle est par ailleurs titulaire d’une double licence en histoire et en archéologie délivrée à Paris IV. Panthéon-Sorbonne, et d’un master d’Histoire-Archéologie à Paris I Sorbonne, ce qui lui a permis d’acquérir des connaissances solides et complémentaires à l’exercice de son travail de restaurateur du patrimoine.
Tenant à rester à la pointe de sa discipline, elle participe régulièrement à des formations continues, ainsi qu’à des groupes de travail interdisciplinaires. Depuis 2023, elle est également membre de la commission régionale du patrimoine et de l’architecture, région Bretagne dans la section « protection des objets mobiliers et travaux ».
C’est avec l’ensemble de ces acquis que Marie Gouret a rejoint en 2021 l’équipe de TALM pour la formation CRBC, où elle enseigne la conservation-restauration des œuvres sculptées, avec une approche polyvalente des problèmes de surface - polychromie sur tous supports, et un enseignement des problématiques liées au plâtre.
Après des études à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Bernard Pifaretti et de Jean-Marc Bustamante et d’Histoire de l’Art à l’Université des Sciences Humaines de Strasbourg, Cécile Hartmann développe un travail caractérisé par sa relation à l’histoire et à la nature en tant que médium. Mêlant esthétique minimaliste, dramaturgie plastique et recherches documentaires, elle crée des images et des montages à forte charge symbolique et politique. Ses photographies, films et objets se fondent sur une physique des éléments observés et sur des stratégies de re-construction du réel qui questionnent le spectateur en tant que sujet sensible et critique.
Elle a vécu plusieurs mois au Japon, à Berlin et à Stockholm lors de résidences de recherches (Iaspis, Villa Médicis hors les murs). Ses tournages ont eu lieu à Dubaï, à Tokyo, à Hiroshima et à New-York. En 2012, son film Achronology in Dubaï est présenté au Museum of Fine Arts de Boston, au Beirut Art Center et au Musée Akarenga Soko à Yokohama. Des textes critiques de Pascal Beausse, Paul Ardenne et Eileen Sommerman ont été écrits sur son travail.
Expositions (sélection) : The family of the invisibles, Séoul Museum of Art, 2016 ; Soudain… la neige, Maba, Nogent , 2015 ; Hiroshima Art Document, Former Bank, Hiroshima, 2015 ; Ground, Institut Royal, Stockholm, 2014 ; AGITATIONISM, Eva Internationale Bienniale, Limerick, 2014 ; De la Casa a la Fabrica, Palau la Virreina, Barcelone, 2014 ; French Edges, Museum of Fine Arts, Boston, 2012 ; Supra-Continent, CAC Les Eglises, Chelles, 2010 ; Paysages de la conscience, MAMBO, Bogotà , 2010 ; Mirages à Demeure, Centre Photographique d’Ile-de-France, Pontault-Combault, 2009 ; Micro-Climat, CCC, Tours, 2008.
Né en Grande-Bretagne.
Après avoir entamé des études de sciences politiques et économiques, il a intégré une école de cinéma. Sa pratique relève d’une reprise de l’histoire (du cinéma) d’une véracité douteuse, soutenue par une identité riche en images et par une multitude de formes génériques de cette même histoire. L’autre versant de son travail visuel porte sur les contraintes et la manipulation des codes génériques du cinéma, de la perception et des sciences en rapport avec le documentaire. Cet ensemble est produit dans le cadre d’un travail de film-maker dans lequel le cinéaste intervient à chaque étape de la création du film. Ses films ont été montrés autour du monde. Il est également programmateur et commissaire d’exposition de cinéma d’artistes.
Le travail de Julie Morel s’ancre dans les différents aspects du texte écrit. Alimentée par une volonté d’interroger les relations qu’entretient l’homme avec le langage, sa pratique se développe sous diverses formes : installations, éditions, dispositifs interactifs, sites internet, dessins, ateliers collaboratifs, commissariat. Elle explore ainsi différents champs de l’écriture : la littérature, la traduction, le code informatique, le métalangage, le commentaire, la partition.
En parallèle de ses projets plastiques liés au langage, elle mène des enquêtes « de terrain » (Clipperton Island - Pacifique, Lang Tang - Himalaya, zones urbaines en mutation – Nouvelle-Orléans) qui la conduisent à des collaborations avec d’autres champs disciplinaires (sociologie, écologie, botanique, cartographie).
Elle expose régulièrement son travail dans des institutions (Contemporary Art Center New Orleans, Centre d’art de Neuchâtel, Centre Pompidou, Glasgow Sculpture Studio, The Hawn Gallery Dallas) ou dans des structures indépendantes (White Space Zürich, Le bon accueil Rennes, Basekamp Gallery Philadelphie, Parse New Orleans).
En 2016, elle part à New York et Chicago dans le cadre du programme « Villa Médicis Hors les murs ». En 2016-2017, elle obtient la Bourse « Fulbright » (USA) pour faire des recherches à la Nouvelle-Orléans. En 2017-2018, elle est la lauréate du programme « Pratiques singulières, artiste en résidence » à l’UQAM Montréal. Plus récemment, l’« Aide individuelle à la création » (DRAC Bourgogne - Franche-Comté) lui permet de prolonger ses recherches.
Depuis 2016, elle coordonne Incident.res, une résidence d’artistes, en Saône et Loire, avec l’aide financière de la Drac Bourgogne.
Fred Morin est artiste visuel et videomaker. Né en 1975, il vit et travaille à Paris et à Tours. Après un parcours au théâtre en tant que comédien et assistant à la mise en scène, il travaille avec la photographie et la vidéo depuis 2003 et plus récemment avec le dessin et le collage. Son travail a été montré dans divers festivals internationaux et expositions notamment au MIX à New-York en 2015 et en 2016 à Berlin au festival Xposed. Sa première exposition solo a eu lieu en 2008 à Tours. Assistant spécialisé en photographie, il enseigne à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours depuis 2006.
I have nothing to say and I am saying it.
On pourrait, on devrait s’arrêter là… Que faire ?
Alors : ma pratique des images, exclusivement photographique au début, s’est ouverte rapidement à d’autres médiums comme la vidéo et plus récemment le dessin et le collage numériques. Tout le travail, bien qu’il puisse prendre des formes plutôt diverses selon les projets que je développe, est justement traversé par l’impossibilité d’une transmission. La photographie est probablement la plus menteuse. De là, découle une appropriation à la fois des médiums et une appropriation des images. Je me sers de cette trahison-là pour travailler sur un territoire fait de tensions, de confrontations. Il s’agit toujours de montrer à l’intérieur du cadre, en jouant justement de certains paradoxes, des évènements qui ne se dévoilent jamais tout à fait. Ne pas savoir exactement ou l’on se trouve.
Ces axes du travail, je peux tout de même les qualifier de Queer Pop. L’un n’allant pas sans l’autre, je joue sur des contradictions qui participent d’un même mouvement : une manière d’étirer les durées, de confronter des codes inadéquats, d’empêcher une identification précise. Puisque tout doit être clairement identifié aujourd’hui, je reviens à John Baldessari : I will not make anymore boring art.
Né à Poitiers en 1962, Thierry Mouillé vit et travaille à Paris. Il coordonne Le Laboratoire des intuitions, unité de recherche en art. Ancien pensionnaire de la Villa Médicis, son travail est présent dans de nombreuses collections publiques et privées.
Depuis 1988, il a développé une activité protéiforme dans le cadre de la Fondation mouvante qui se prolonge notamment dans l’invention de modes de collaboration entre artistes et théoriciens aux confins de l’art et de la pensée.
Parmi ses expositions récentes : Anicroches, Espace culturel Louis Vuitton ; Extrapérimental, Angle Centre d’art contemporain ; Méditerrationnel, Galerie Mad, Marseille ; Mobile-Immobile, Musée des Beaux-Arts d’Amiens ; Cosmosaïque à la galerie Claudine Papillon, Paris.
Il poursuit actuellement en collaboration avec David Zerbib, philosophe, le projet Dynamograma, projet performatif en multivers, dont les dernières sessions ont été programmées ces derniers mois au Palais de Tokyo, Paris et à New-York. Il dirige la revue Intuitive Notebook.
Diego Movilla est un plasticien espagnol qui vit en France depuis 2002. Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Bilbao, il développe une pratique artistique qui questionne les formes actuelles de la représentation du monde. Images d’objets, objets de peintures, il se sert de la peinture et d’œuvres en volume pour interroger notre mémoire de l’histoire de l’art et notre perception du temps présent. Toutes ses œuvres dialoguent à la fois avec le passé de l’art et les recherches des pratiques et techniques de son temps. Il expérimente ainsi de nouvelles formes qui se construisent par strates, effacements, repentirs et palimpsestes.
En associant les pratiques traditionnelles de création d’œuvres visuelles (peintures, sérigraphies, dessins, collage) et les nouvelles technologies de production d’objets (gravure laser, impression 3D, machine CNC), il parvient à tordre, accidenter, dérouter les unes et les autres pour produire des effets d’impressions renouvelés. Il intervient aussi sur des matériaux bruts comme les vitres cassées, les parpaings, les briques, etc., pour déterminer des agencements et des formes qui dialoguent avec les arts appliqués, l’artisanat d’art.
Depuis son arrivée en France, il a exposé son travail entre autres au centre d’art LES TANNERIES à Amilly, à la galerie EXUO à Tours, au festival Accè(s) à Pau, au Générateur à Gentilly et au Centro di Documentazione della Via Francigena à Berceto en Italie. En Espagne, le MUSAC, le CAB ou la galerie FUCARES ont également montré son travail.
Après des études d’histoire et d’égyptologie, Antoine Parlebas enseigne dès 1990 à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours comme professeur de culture générale dans le cursus Conservation-restauration des biens culturels mention Œuvres sculptées. Il prépare une étude sur les réparations antiques.
Chargée d’études documentaires, Gaëlle Pichon-Meunier propose depuis quelques années, sur une idée de Marie-Hélène Breuil (†), un séminaire basé sur l’étude d’archives et de documents (notamment des photographies) conservés à la Médiathèque de l’architectures et du patrimoine, service à compétence nationale du ministère de la Culture, en rapport avec les oeuvres sculptées protégées au titre des Monuments historiques. Les thèmes abordés concernent la documentation liée aux interventions (études préalables, inventaires, dossiers des ouvrages exécutés...) et l’histoire de la restauration des sculptures de la Révolution française à nos jours.
Diplômée de l’École du Louvre en histoire de l’art et en muséologie et de l’université Paris IV-Sorbonne en histoire, attachée de conservation de la Ville de Tours de 2000 à 2004, Gaëlle Pichon-Meunier est actuellement responsable de la documentation immeubles et objets mobiliers à la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine. Elle est l’auteur de plusieurs articles et communications sur les œuvres classées au titre des Monuments historiques : en 2008, dans Icônes et idoles. Regard sur l’objet Monuments historiques (Actes sud) à l’occasion du centenaire de la création des missions de conservateur des Antiquités et Objets d’art ; en 2010, pour les journées d’études organisées par l’ARAAFU1 sur les enjeux et perspectives de recherche en conservation-restauration ; en 2011, dans la revue Technè2 du C2RMF, sur l’histoire de la restauration des peintures. Elle a été en 2014 co-commissaire avec Anne Labourdette et Christina Kott de l’exposition Sauve qui veut : des musées mobilisés (1914-1918) organisée au musée de la Chartreuse de Douai sur l’évacuation des œuvres d’art pendant la Première guerre mondiale et présentée en séance de l’Académie des beaux-arts (à Paris, palais de l’Institut) dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre. Plus récemment, elle a publié les articles suivants : « La Médiathèque de l’architecture et du patrimoine : un lieu ressource pour la recherche appliquée à la conservation-restauration du patrimoine mobilier », Monumental, n°1, 2017 ; « Au coeur de l’histoire des établissements de santé et de leur conservation : hôpitaux, médecins et malades dans les fonds de la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine », Hôpitaux et patrimoine historique : étudier, protéger, conserver, valoriser, Revue de la société française d’histoire des hôpitaux, n°158, 2017 ; « Le patrimoine mobilier de l’enseignement en France : état des protections au titre des Monuments historiques », dans Regards sur le patrimoine scolaire, sous dir. N. Bru, ACAOAF, Arles, Actes Sud, 2017.
Vit et travaille à Tours.
Une maîtrise de langues, littératures et civilisations étrangères (anglais), sous la direction de Françoise Barret-Ducrocq, l’a conduite à s’intéresser à la représentation des comportements amoureux dans la société britannique du XIXe siècle.
Elle a enseigné dans le Minnesota (Concordia Language Villages), puis à Londres (St Saviours and St Olaves School). Ses cours à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours visent à renforcer et élargir la compétence langagière des élèves par l’étude et la découverte de la scène artistique anglophone dans le monde.
Né à Lille en 1969, Tristan Trémeau vit et travaille à Bruxelles.
Tristan Trémeau est critique d’art, docteur en histoire de l’art, commissaire d’expositions et professeur d’histoire et théories des arts à TALM-Tours et à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Il a auparavant enseigné en écoles supérieures d'art (Tourcoing, Quimper) et universités (Lille III, Valenciennes, Paris 1-Panthéon-Sorbonne, Columbia University Program in Paris).
Auteur de nombreux articles et essais critiques pour la presse artistique depuis 1994 (Artpress, Art 21, L’art même, DDO, ETC, Esse arts + opinions, etc.), il a publié en 2001 un premier livre, In art we trust. L’art au risque de son économie (éd. Al Dante/Aka, Marseille/Bruxelles), distingué comme livre du mois par le magazine Artpress. Il a reçu le Prix spécial du jury lors du Prix de la critique d'art 2020, décerné par l'AICA-France (Association internationale des critiques d'art).
Ses écrits se caractérisent par une approche conjointe d’enjeux esthétiques, institutionnels, politiques, économiques et sociaux qui déterminent les contextes de création, de reconnaissance et de médiation de l’art contemporain.
Il a été commissaire d’une vingtaine d’expositions en musées, centres d’art, écoles d’art, galeries et lieux associatifs d’artistes, depuis Goya informe au musée des Beaux-Arts de Tourcoing en 1999 jusque Troubles topiques à La Tour à Plomb à Bruxelles en 2021.
Après avoir pratiquer et diriger des chantiers de restauration sur des Monuments Historiques, Patrick Turini s'est spécialisé dans la sculpture sur pierre. Il est diplômé d'une formation professionnelle Techniques de la sculpture statuaire enseignée par Jean-Paul Domergue. Il réalise des commandes et créations de sculptures ornementales et statuaires.
Il enseigne à Tours en sculpture pierre, bois et moulage depuis 2014.
Né en 1977 à Nantua en France, Vincent Voillat est un artiste contemporain pluridisciplinaire qui vit et travaille à Paris.
Il collabore depuis 2005 avec le Collectif MU en qualité de scénographe et de directeur artistique. Il a exposé au Magasin, Centre National d’Art Contemporain de Grenoble, à la Städtische Galerie d’Erlangen en Allemagne, à l’Ambassade de France à Moscou et dans de nombreux festivals d’arts numériques (Scopitone, Ososphère, etc.). À l’occasion de Nuit Blanche 2013 à Paris, il a présenté une installation constituée de trente-six sculptures au jardin d’Éole.
Depuis il a co-fondé, avec une dizaine d’artiste, un Artist Runs Space, Température à Pantin , atelier collectif dédié à la production. Il est également professeur de sculpture à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours.
Vincent Voillat explore les liens qui s’opèrent entre un territoire (réel ou virtuel), les flux qui le traversent, ses habitants et leurs mémoires. Il étudie plus particulièrement le rapport entre le paysage et sa perception.
Sa démarche se fonde sur le prélèvement : extraction géologique de roches, étude des strates, fouille archéologique ou étude de végétaux. Il empreinte aussi les matériaux de ses œuvres à la culture populaire : musiques, objets trouvés, légendes. Il décèle dans le paysage d’intervention la trace des corps et en révèle l’empreinte, la persistance et leurs impressions sur la mémoire. Il réinvente par l’association, la juxtaposition ou la réinterprétation, un territoire conceptuel dont l’écriture et le texte permettent de lier ces formes hétérogènes.
Vit et travaille entre Marseille et Paris.
Cyril Zarcone obtient son DNAP à l’École des Beaux-Arts de Marseille, avant de poursuivre son cursus aux Beaux-Arts de Paris où il obtient son DNSEP en 2013.
Plusieurs expositions, collectives et personnelles en France et à l’étranger, donnent lieu à sa première exposition personnelle à la Galerie Éric Mouchet. Le catalogue de cette exposition obtient le prix FILAF du meilleur catalogue d'exposition 2017. Il participe également à plusieurs échanges comme en 2013 avec l’Institut d’Art Traditionnel de Meknès (Maroc) où il a pu traverser la notion du motif et le travail artisanal du bois ; une résidence en 2017 à Jéricho (Cisjordanie) où il a pu explorer le rapport entre archéologie, héritage et techniques de constructions locales ; et récemment une résidence sur l’île de Vulcano (Sicile) où il a pu se familiariser avec l’architecture particulière des îles Éoliennes.
Ses œuvres sont depuis montrées dans plusieurs foires internationales, dans de grandes expositions (Collège des Bernardins, Grandes-Serres de Pantin) et sa Volée Hélicoïdale a été acquise par le parc de sculpture du centre d’art 40mCube à Rennes. Enfin, son travail a dernièrement été montré au Musée Archéologique de Jublains pour la Nuit Blanche, organisée par le centre d’art contemporain Le Kiosque à Mayenne.