Anthropocène : usage et mésusage du monde - séance 9
Anthropocène, usage et mésusage du monde
Dans le cadre de la mention Design et territoire(s), Miguel Mazeri et Rachel Rajalu, professeur.e.s à TALM-Le Mans organisent le séminaire Anthropocène : usage et mésusage du monde. Ce rendez-vous se tient le dernier jeudi de chaque mois, tout au long de l'année universitaire. Compte tenu de la situation sanitaire, ce rendez-vous se fera en visio, en libre accès. Ce neuvième rendez-vous portera sur "L'art de la fugue en anthropocène"
L'art de la fugue en anthropocène
Par Miguel Mazeri et Rachel Rajalu
Cette conférence à deux voix sera consacrée dans une première partie au bilan de l'opus 1 du séminaire Anthropocène : usage et mésusage du monde.
Cet opus, intitulé "La configuration (humaine) du monde. Enquête en anthropocène Formes, supports, cadres, conducteurs et lampistes", s'est employé à cartographier et à topographier la notion d’anthropocène à l’instar d’un territoire que l’on pratique avec son relief, ses modes d’exposition, ses forces, son histoire, ses porte-voix comme ses habitats. Il a également été l'occasion de présenter les grands enjeux liés à la crise écologique - économiques, sociaux, politiques, éthiques, juridiques, culturels, etc.
Miguel Mazeri et Rachel Rajalu présenteront quelques résultats de cette recherche collaborative menée depuis désormais un peu plus d'un an, en revenant d'une part sur la valeur de la notion d'anthropocène et, d'autre part, en reprenant des pistes, qui ont émergé de l'enquête, de mobilisations et de réorientations de nos manières de faire, de penser et d'agir pour habiter le monde autrement.
La deuxième partie de cette séance présentera l'opus 2 du séminaire "La (re) configuration du monde. L’entremise pédagogique, L’école comme milieu" dont l'ambition est de discuter d’actions, de montages et autres appareillages pédagogiques qui vont dans le sens de nouveaux agencements pour nos pratiques, et plus généralement pour nos vies.
De quelle manière la crise écologique nous traverse dans nos épreuves pédagogiques ?
Comment, au sein des écoles prises comme espace singulier de rencontres et d’échanges, les projets habitent et résonnent ?
Que fait la crise écologique aux murs et aux escaliers, aux fenêtres, à l’architecture, aux jardins des écoles dans leur ensemble ? Aux habitudes ? Aux agencements ? Aux règles ? Au règlement ?, seront autant de questions que nous aborderons cette année en présence d'enseignants-artistes-chercheurs-performeurs dont les expérimentations signalent un monde en train de se refaire.