Exposition en binôme de Manon Bara, diplômée TALM-Angers.
La Triennale de Design à Milan ouvre ses portes le 1er mars pour six mois. Un thème, Broken Nature, sous le commissariat de Paola Antonelli (Sr Curator of Architecture & Design, Dir. of R&D at MoMA). 25 pavillons étrangers y sont accueillis.
La section française « De la pensée au visible. Design As A Large Ring » propose des projets de recherche (indépendants ou académiques) certains commencés depuis longtemps, d’autres qui démarrent ou recherchent encore des modalités d’application. Tous en cours…
David Enon, professeur TALM-Angers, présente le projet Mineral Accretion Factory, titulaire d'une bourse du Fiacre (Cnap) et l’unité de recherche API (Art paysage Insularité) de l’ESAR.
La scénographie et le design du pavillon ont été réalisés par Sophie Breuil et Block Architectes (Denis Brillet).
David Enon, professeur TALM-Angers, et Elizabeth Hale, diplômée TALM-Angers et actuellement post-diplômante du Cycle Design Recherche (CyDRe) de l'École supérieure d'art et de design de Saint-Etienne, participent au colloque international de design à Delft et Rotterdam.
L'intervention de Davd Enon, Mineral accretion factory: An underwater production process with a positive impact on the environment, aura lieu le mercredi 20 mars à 11 h 15.
L'intervention d'Elizabeth Hale, Docu-Design or a reality check, aura lieu le vendredi 22 mars à 11 h 15.
Exposition personnelle de Thomas Wattebled, diplômé TALM-Angers
Pour cette exposition personnelle, Thomas Wattebled se saisit avec désinvolture des symboles de notre société des loisirs, jusqu'au drapeau tricolore qu'il hissera au plus haut, quitte à disparaître dans le plafond.
Installations, dessins, photographies, dans le travail de l'artiste, chaque projet est nourri d'anecdotes où l'échec côtoie la mélancolie avant d'être rattrapé par un humour que l'on espère communicatif.
Elodie Bernard
Exposition personnelle de Julie Maquet, diplômée TALM-Angers
En résidence à la Maison des Arts depuis le mois de novembre 2018, Julie Maquet aura depuis cette date, collecté, accumulé, additionné des objets de consommation manufacturés, industriels, neufs et anciens, récupérés ou achetés afin d’en faire des œuvres en volume destinées à nous rappeler la précarité et la fragilité de notre monde et de nos existences.
Julie détourne les objets en leur retirant leur fonction première. Ainsi des gants se retrouvent-ils amputés de leurs doigts. Une pile de CD usagés, ordonnés de telle manière qu’ils en viennent à former un long cylindre aux allures de reptile. Et ainsi de suite.
Il appartient à chacun de nous de rattacher la matière de l’œuvre à son usage premier ou d’accepter ce détournement artistique parfois inquiétant et toujours troublant.
Les diplômé.e.s TALM-Angers qui intègrent en 2019 la collection de l'artothèque d'Angers : Yan Bernard, Amandine Portelli, Simon Thiou et Yann Thoreau.
L’Artothèque est un lieu de diffusion de la création contemporaine grâce au prêt des œuvres originales de sa collection et à une politique d’expositions et d’activités régulières, dans et hors de ses murs. Elle est également un lieu d’initiation et de sensibilisation à l’art d’aujourd’hui.
Le prêt de deux mois permet à chacun de construire sa propre relation à l’œuvre dans la vie quotidienne, à la maison, à l’école ou dans l’entreprise.
Exposition collective avec Sandrine Pincemaille, professeure à TALM-Angers
En avant-première, Asia-Europe 4 prend ses marques à Tournai en trois lieux partenaires de l’événement.
Le TAMAT, le CRECIT – Ateliers tournaisiens de Tapisserie (Province de Hainaut) et le Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles, accueillent les créations d’art textile contemporain de 36 artistes d'Asie et d'Europe, sélectionnés par la commissaire, Marika Szaraz.
Ces artistes originaires de Chine, de Corée et du Japon, pour l’Asie, et de pays européens – France, Suède, Lettonie, Danemark, Allemagne, Belgique, Italie, Pologne, Hongrie, Lituanie, Finlande, Slovaquie et Espagne – présentent leurs œuvres les plus récentes en un dialogue interculturel où trames, fibres, techniques, textures s’entrelacent.
L'exposition, d’envergure internationale, est amenée à parcourir l’Europe : après Tournai, elle fera halte au Deutsches Textilmuseum à Krefeld en Allemagne, au Kunstcenter à Droninglund au Danemark, au Janina Monkutè-Marks Museum à Kèdainiai en Lituanie.
Le parcours textile entre les trois sites d’exposition révèle un art riche dans sa diversité, ainsi que la sensibilité et la créativité propres aux artistes de diverses origines culturelles.
Une proposition de Pierre-A. Lavielle avec Peggy Fraquet et Thomas Ivernel.
L’idée de la réalisation d’une caméra obscura est née du nom que porte le lieu expérimental Rue sur vitrine ; comme une suite logique à cette expression inversée et à l’image mentale qu’elle provoque. Le projet OBSCURA / lucida est la volonté d’explorer ce dispositif qu’est la chambre noire, d’en faire l’expérience physique et phénoménologique. Il m’est apparu comme naturel de convier Peggy Fraquet et Thomas Ivernel pour investir cette installation avec moi, du fait de leurs pratiques respectives et des réflexions que nous entretenons quant à la traduction du réel et son interprétation.
Nous utiliserons cette dérivation du réel, dont la lumière est le vecteur, de manière à déployer nos différents processus créatifs (photographie, peinture et performance). La chambre noire est un procédé ancestral qui accompagna l’homme dans son appréhension du réel et sa représentation. Nous expérimenterons ce « hors du monde, au coeur du monde » pour redécouvrir, croiser, mêler nos pratiques dont la camera obscura est l’arrière plan commun.
Nous n’avons pas pour ambition de réinventer le dispositif mais de l’habiter, nous imprégner de celui-ci. La fermentation artistique de ces moments suspendus sera le moteur de nos recherches et expérimentations. Les productions qui en découleront, émergeront d’actions empiriques, d’une nouvelle approche de nos savoirs faire, d’intuitions, de tâtonnements, d’heureux accidents.
Addendum de Thomas Ivernel
La première fois que j’ai rencontré Pierre-Alexandre, j’exposais un tableau qui était ma première peinture dystopique (plus de lumière, 130 x 162 cm – 2008 ). Il se trouve que cette peinture s’est retrouvée ensuite chez une collectionneuse commune devant une de ses grandes photographies à la chambre. Nous nous sommes connus comme cela et ce projet commun avec Peggy prolonge les conversations que nous avons depuis sur la vision et le choix d’explorer la question de la transposition du réel dans un médium spécifique.
Paris le 4 mars 2019.
Afin d’approfondir les enjeux de l’Atelier D2G / Design Game Global, Version 1, Christophe Le Gac et Denis Brillet organisent une journée d’études autour de la dimension artistique du jeu vidéo.
Ce « marathon » d’études a pour objectif de rassembler joueurs et joueuses, game designers, critiques d’art, artistes, architectes, écrivain.e.s, étudiant.e.s, philosophes, universitaires, pour exposer, réfléchir et échanger sur les notions d’immersion, d’image-lieu, de réelle-fiction et autres perspectives offertes à partir du jeu vidéo.
09 h 00 : Accueil des participant.e.s
Repas : de 13 h 00 à 14 h 00
Pause café : de 17 h 00 à 17 h 30
D2G / Design Game Global - version 1
Avec les artistes Lucille Bonato, Pierre Besson, Maïté Callégari, Mathilde De Chiara, Didier Faustino, Pierre Jean Giloux, Nicolas Moulin, Sabrine Ratté et quelques travaux d'élèves de TALM-Angers.
20 h 00 : Techno Live Set 30’ by Empty AIRE
Comme dans la musique drone, je maintien un ensemble, l'étire, le dilate, tout en y inscrivant des ruptures subtiles, prenant alors l'apparence de motifs. Pour l'élaboration des séries qui constituent l’ensemble de mes œuvres, parfois j’insère dans la composition ondulatoire quelques lignes rectilignes, ténues, sobres, à peine perceptibles ou bien une découpe mécanique arbitraire ou encore un pliage, un trait franc, de la lumière, des superpositions, des transparences.
J’opère des déclinaisons, des variations sensibles de formes, de techniques, de couleurs, de teintes, etc. Chacune offrant de nouvelles possibilités et chacune étant une nouvelle contrainte à la fois. Dans tous les cas, elles s’invitent au dialogue, à la rencontre, à l'exploration des possibilités du médium.
Colorées, fraîches, vives, les pièces restent graphiques, elles ont parfois quelque chose d'ornemental. Il arrive que face à mes œuvres, nous imaginons éprouver une dynamique de la composition, parfois une dynamique de la décomposition. Je m’efforce de créer quelque chose de l’élan vital, d’une force centripète, toujours, qui tendent au déploiement des formes, des plans, des couleurs, des lignes.
Essentielles encore, sensibles, toujours les œuvres font montre d'une grande cohérence, d'une diversité mesurée, résultats de variations ténues mais efficientes.
Répétition et changement sont au centre de mon œuvre qui, rappelant la fragilité de l'existence, entrent en résonance avec la philosophie bouddhiste, avec l'idée d'un émerveillement constamment renouvelé.
