Le Mans
Pourquoi escalader les montagnes ?
La conférence Pourquoi escalader les montagnes ? vient clôturer le cycle de conférences Flâneries en paysages proposé TALM-Le Mans.
Pour ce dernier volet, Rachel Rajalu, professeure en philosophie à TALM-Le Mans invite Pierre-Henry Frangne, professeur en philosophie de l'art et esthétique à l'Université Rennes 2, directeur du Collège Doctoral du site de Rennes et de l'École doctorale Arts, Lettres, Langues de l'Université Bretagne Loire.
Le programme de la soirée
- Introduction par Rachel Rajalu : Rencontre avec les paysages extrêmes : surfer, grimper, courir
- Conférence de Pierre-Henry Frangne : Pourquoi escalader les montagnes ?
Il s’agit de construire le cercle de la réflexion dans deux directions différentes mais reliées :
- utiliser les concepts de la philosophie pour penser un sport contemporain qui fascine la plupart d’entre nous par les risques qu’il fait courir à celui qui le pratique ;
- utiliser l’alpinisme pour aider à construire une philosophie de l’existence qui « ne consiste pas — comme le dit Maurice Merleau-Ponty — à enchaîner des concepts, mais à décrire le mélange de la conscience avec le monde, son engagement dans un corps, sa coexistence avec les autres ».
Dans ces deux directions, il s’agit d’enraciner la pensée dans l’expérience même de l’action qui consiste à gravir des montagnes et dans les photographies qui la mettent sous les yeux.
Cette intervention de Pierre-Henry Frangne fait écho à son essai De l’alpinisme, récemment publié aux éditions PUR.
Auditorium du Carré Plantagenêt, 2, rue Claude Blondeau, 72100 Le Mans
Horaire
Jeudi 2 mai 2019 de 17 h 30 à 19 h 30
Informations pratiques
Conférence ouverte à tous dans la limite des places disponibles
Entrée gratuite
Atelier de recherche et de création Territoire, briqueterie et arts du feu
Natsuko Uchino, Olivier Chouteau et les élèves de l’ARC Territoire, briqueterie et arts du feu se rendent à la briqueterie de Montrieux pour la deuxième cession de leur atelier de recherche et de création.
Après s’être rendus dans le village de Lahaymeix (55), au cœur de l’espace rural d’art contemporain Vent des Forêts au premier semestre, les élèves se rendent à la briqueterie Montrieux (49) afin de réaliser leurs pièces à partir des briques en terre crue.
Les pièces alors produites, seront installées de manière pérenne dans le village de Lahaymeix à la rentrée universitaire 2019.
Between static and fluidity, finding the limit of form
Ianis Lallemand et Felix Agid, professeurs à TALM-Le Mans invitent Angela Lee pour la conférence Between static and fluidity, finding the limit of form, qui se tiendra le jeudi 4 avril à 14 h dans l’amphithéâtre.
Diplômée en master d'architecture au Pratt Institute à New York, Angela Lee est une architecte pluridisciplinaire. Pendant ses études, elle a assisté pendant trois ans les professeurs de sa formation dans le cadre du programme GAUD (Graduate Architecture and Urban Design). Elle a également enseigné dans les studios de recherches d'art et design du département School of Liberal Arts and Sciences du Pratt Institute.
Elle travaille actuellement chez Chartier Dalix Architectes à Paris, après avoir travaillé dans des cabinets d’architecture à Hong Kong, New York et Berlin. Elle s'est spécialisée dans la conception paramétrique, les recherches de matériaux et les technologies de constructions écologiques. Ses travaux explorent les différences et les jonctions entre les domaines numériques et matériels.
Jeudi 4 avril à 14 h 00
Amphithéâtre, TALM-Le Mans
Du code à l'œuvre - When Code Becomes Form
Édition
Exposition visible jusqu'au 31 mars 2019
Ianis Lallemand, professeur à TALM-Le Mans, participe à l’exposition collective Du code à l’œuvre – When Code Becomes Form.
Commissariat : Dominique Moulon.
“En mars 1969, le curateur Harald Szeemann inaugurait son exposition intitulée When Attitudes Become Form à la Kunsthalle de Berne. Les gestes ou concepts primant sur les œuvres elles-mêmes, les artistes présentés y assumaient alors l’inachèvement. Au fil du temps, l’événement est devenu l’un des principaux marqueurs historiques de l’art contemporain.
Mais cinquante années plus tard, qu’est-ce qui serait de nature à faire forme dans notre société que des artistes n’ont de cesse de documenter ou d’interroger si ce n’est le digital, ou plus précisément, le code dont il est la source ?
Car il est à la fois outil et matériau, sachant qu’il n’est point de médium artistique à ne pas avoir été contaminé par des algorithmes semblables à ceux qui constamment interviennent dans nos vies, sans même que l’on s’en aperçoive.
Parmi les artistes qui en usent, certains codent alors que d’autres s’entourent d’experts en langages ayant révolutionné toutes les pratiques et tous les usages. Nombre de leurs œuvres s’inscrivent en des processus ignorant l’idée même de finitude. Ce qui donne à de telles créations génératives un caractère d’inachèvement résolument assumé à l’instant.
Il est même des artistes qui donnent à voir les fragments de codes qui, d’ordinaire, nous sont cachés. Mais toutes et tous ont en en commun de pratiquer une forme de lâcher-prise lorsque leur machine s’exécute.
Et c’est ainsi qu’ils deviennent les premiers spectateurs d’œuvres collaboratives par définition. La valeur – au sens mathématique du terme – ayant remplacé celle de la teinte en peinture leur autorise tout autant d’infinies variations.
Dominique Moulon est enseignant, critique d’art et curateur indépendant. Titulaire d’un doctorat en Arts et Sciences de l’Art, il est membre du laboratoire Art & Flux de l’Unité Mixe de Recherche ACTE (CNRS / Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), de l’Association Internationale des Critiques d’Art (AICA) et de l’International Association of Curators of Contemporary Art (IKT).”
Espace d'art Plateforme, 72 rue des Haies, 75020 Paris
Horaires
Du mercredi au dimanche de 14 h 30 à 19 h 30
Cas d’école
Œuvres récentes d'anciens élèves
Exposition visible jusqu'au 1er avril 2019
L’exposition collective Cas d’école – œuvres récentes d’anciens élèves de TALM-Le Mans – est visible à l’hôtel de ville du Mans. Elle réunit Guy Brunet, professeur à TALM-Le Mans, Olivier Chouteau, technicien volume à TALM-Le Mans, ainsi que Nathalie Antomori, Thierry Auregan, Adolphe Besnard, Serge Bougle, Marie-Cécile Brossard, Didier Deret, Régis Dude, Georges Fho Madison, Michel Froger, Joël Jupin, Herve Koura, Laurent Lacoste, Jean-François Lecourt, Jean-Bernard Metais, Eric Minette, Bruno Morineau, Gilles Sallard, Regis Trouillet et Alain Véron.
Tous ces anciens élèves de l’école présentent des œuvres récentes.
Hôtel de ville, place Saint-Pierre, 72000 Le Mans
Cookbook'19
La Panacée - Montpellier (34)
Exposition visible jusqu'au 12 mai 2019
Natsuko Uchino, professeure à TALM-Le Mans, participe à l'exposition collective Cookbook'19.
Cookbook explore les rapports entre l’art et la cuisine et propose un état des lieux sur le devenir-art de la cuisine et le devenir-comestible de l’art, sur fond de convivialité et de partage.
Co-curators de l'exposition : Andrea Petrini & Nicolas Bourriaud.
La Panacée MoCo, Centre d'art contemporain, 14, rue de l'école de pharmacie, 34000 Montpellier
Horaires
- Du mercredi au samedi de 12 h 00 à 20 h 00
- Dimanche de 10 h 00 à 18 h 00
- Fermé au public les lundis et mardis
Laval Virtual
Le film neuro-interactif en VR 360, Freud la dernière hypnôse, de Marie-Laure Cazin, professeure TALM-Le Mans et réalisé dans le cadre du projet de recherche Emotiv VR à TALM le Mans, est présenté à l'exposition Recto-VRso, ART and VR Gallery, en compétition pour les Awards du festival Laval Virtual, du 20 au 24 mars 2019.
Emotiv VR est un dispositif de réalité virtuelle émotive qui met en relation le sujet du film, l’exploration de notre inconscient mené par Sigmund Freud, avec les avancées récentes dans le domaine des neurosciences. Elle propose un type d’immersion innovant, combinant un casque VR et EEG, et un mode d'interaction implicite qui rend perceptible l’intériorité émotionnelle du spectateur.
Le film d'une trentaine de minutes, librement inspiré du Scénario Freud de Jean-Paul Sartre, met en scène une séance d’hypnose entre Freud et son patient Karl, à la suite de laquelle le médecin décidera d’abandonner cette pratique.
L’état émotionnel de chaque spectateur, analysé par les capteurs EEG, agit en temps réel sur la bande sonore réalisée par le compositeur Matias Harju.
Le spectateur peut choisir de vivre la séance du point de vue du thérapeute ou du patient.
Recto-VRso, ART and VR Gallery, CCSTI, 21, rue du Douanier Rousseau, 53000 Laval
Horaires
- Mercredi de 11 h 30 à 17 h 00
- Jeudi de 11 h 30 à 18 h 30
- Vendredi de 11 h 30 à 19 h 30
- Samedi et dimanche de 10 h 00 à 19 h 00
Festival de performances
En clôture de trois jours de workshop et d’échanges avec l’artiste Grace Ndiritu, les élèves de l’École supérieure d’art et de design Tours Angers Le Mans, proposent une après-midi de performances au Château de Montsoreau-Musée d’art contemporain le mercredi 6 mars. Ce festival est coordonné par Chloé Maillet et Natsuko Uchino.
Grace Ndiritu
Grace Ndiritu performs, paints, films, photographs and does research projects. In 2012, Ndiritu made the radical decision to spend time in the city only when it was needed, and otherwise live in rural, alternative and often spiritual communities, while expanding her research into nomadic lifestyles and training in esoteric studies such as shamanism, with which she began more than 16 years ago. Her research into community life has so far resulted in the founding of The Ark: Center For Interdisciplinary Experimentation.
In 2012, Ndiritu also started making a new oeuvre entitled Healing The Museum. It arose from the need to reintroduce non-rational methods such as shamanism to reactivate the 'sacrality' of art spaces. Ndiritu believes that most modern art institutions do not reflect the daily experiences of the public and the widespread socio-economic and political changes that have taken place worldwide in recent decades have further eroded the relationship between museums and their public. Museums are dying. Ndiritu sees shamanism as a way of reactivating the dying art space as a space for sharing, participation and ethics.
Her archive of more than forty 'handmade' videos; experimental photography, painting and shamanic performances are extensively exhibited. Exhibitions, performances and screenings took place in places such as, Museum Modern of Art, Warsaw; Centre Pompidou, Paris; Chisenhale Gallery, London; Ikon Gallery, Birmingham, Fundació Antoni Tàpies, Barcelona; Laboratoires d'Aubervilliers, Paris; Glasgow School of Art; Klowden Mann Gallery, Los Angeles; La Ira De Dios, Buenos Aires and the 51st Venice Biennale.
Natsuko Uchino
Natsuko Uchino Artiste interdisciplinaire japonaise, diplômée de la Cooper Union (NYC) et du CCA Kitakyushu (Japon), Natsuko Uchino est representée par les galeries Green Tea (Japon) et Last Resort (Danemark) développe une pratique transversale entre art et écologie. Amenée par son expérience de la polyculture agricole à décloisonner les disciplines artistiques, elle commence la céramique dans le but de créer les contenants pour sa production agricole avec la même terre qui avait nourri la récolte. Depuis, un apprentissage dans le village artisanal de Tamba au Japon confirme l’intérêt de l’artiste pour le médium céramique, qui dans son travail, sert de charnière entre agriculture, paysage, environnement et convivialité. Natsuko Uchino participe à la résidence du Centre International d’Art et du Paysage – Ile de Vassivière en 2014, puis travaille en 2015 sur les sujets de l’art dans le milieu naturel avec l’Ecole Cantonale d’Art du Valais, et la ruralité avec la revue Peeping Tom Digest. Natsuko Uchino est professeure de sculpture et céramique à l’ESAD Le Mans.
Chloé Maillet
Chloé Maillet est artiste et chercheuse. Elle a étudié l’histoire et d’histoire de l’art à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle est docteure en anthropologie historique de l’EHESS (Ecole des Hautes études en Sciences Sociales), elle a suivi le programme le Pavillon (Palais de Tokyo, 2008-2009), la Coopérative de Recherches de l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont-Métropole (2014-2015), et suivi post-doctorat au Musée du quai Branly (2015-2016). Correspondante ALHOMA-CRH (EHESS), membre du comité de rédaction d’Images re-vues depuis 2005, elle est spécialiste des questions de genre et de parenté et a publié de nombreux articles dans des revues d’histoire, d’histoire de l’art et d’anthropologie. Sa thèse, La parenté hagiographique, XIII-XVe s. a été publiée aux éditions Brepols en 2014, elle prépare un livre intitulé Transgenre au Moyen Âge ? aux éditions Arkhê.
En duo avec l’artiste Louise Hervé elle a fondé l’I.I.I.I. (International Institute for Important Items) en 2001, au sein duquel elles réalisent des performances, des films de genre et des installations. Le Credac (Ivry-sur-Seine), Kunsthal Aarhus (DK), Passerelle (Brest), Contemporary Art Gallery (Vancouver, CAN), la Synagogue de Delme, le FRAC Champagne Ardenne et le Kunstverein Braunschweig (DE) ont organisé des présentations solo de leur travail. Elles ont publié Attraction étrange, éditions JRP (2013), Spectacles sans objet/Spectacles without objects, Editions P et Pork Salad Press, 2016, L’Iguane, ed. Thalie Foundation, 2018.
Elle est professeure d’histoire et théorie des arts à l’ESAD Angers.
L’exposition éphémère
Du 26 févirer au 1er mars 2019
L’association des élèves de TALM-Le Mans, Art dans le Vide s’associe au Théâtre de l’Éphémère pour l’Exposition éphémère.
La grande salle du théâtre est investie par des œuvres variées, réunissant volume, broderie, peinture, photographie, gravure, installation, vidéo, son, ou encore dessin.
Avec : Lucas Accary, Seungjoo Bae, Julie Castagné, Bobo Dessin, Lise Davy, Mazela Diomande, Rose Elizabeth, Kévin Fromont, Lou Brouard, Edusha Lassissi, Jeremy lechailler, Thibault Pierrisnard, Alice Hervé, Felicien Vasseur et Nicole Vereau Kraemer.
Vernissage mardi 26 février à 18 h 30, suivi du concert de YumYum.
Théâtre de l’Éphémère, du 26 février au 1er mars 2019 de 11 h 00 à 13 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00.