Exposition personnelle Claude Lothier
Claude Lothier, professeur à TALM-Le Mans, s'expose à l'atelier Archipel au Cap Goulien.
Claude Lothier, professeur à TALM-Le Mans, s'expose à l'atelier Archipel au Cap Goulien.
Exposition visible du 21 au 22 septembre
Horaires :
de 11 h à 13 h et de 14 h à 18 h.
Vernissage :
dimanche 22 septembre à 11 h 30.
6, Trevern
29770 Goulien
Chargée de cours théoriques et de pratique de projet à TALM-Le Mans depuis 2018, Anne Bariteaud a d’abord enseigné l’histoire de l’architecture, le dessin, le suivi de projet en design urbain et l’ethnographie en organisant avec Miguel Mazeri des marches interactives dans des territoires sociologiquement définis. Formée à l’université de Tours, elle fait partie de l’équipe des publics à l’ouverture du Palais de Tokyo. Dans le cadre de sa thèse, elle est engagée comme chargée d’étude et de recherche à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) pendant quatre ans. Elle devient ensuite responsable de l’inventaire des archives de Louis Vauxcelles. Enseignante à l’université de Reims, puis à la Sorbonne au Centre Saint-Charles notamment, elle contribue en parallèle à l’organisation d’événements culturels et à des commissariats d’exposition, dans des institutions (mairies, Louvre, Centre Pompidou, CCC, etc.) et le milieu associatif."
Dans le cadre de la mention Design et territoire(s), Miguel Mazeri et Rachel Rajalu, professeur.e.s à TALM-Le Mans organisent le séminaire Anthropocène : usage et mésusage du monde. Ce rendez-vous se tiendra le dernier jeudi de chaque mois, tout au long de l'année universitaire. L'accès au séminaire est libre, dans la limite des places disponibles.
L’inquiétude que fait peser un mode de vie « hyper matérialiste » et « hyper capitaliste » (Tim Kasser et Larry Gonick) sur le devenir humain à l’échelle mondiale et que révèle stratigraphiquement l’anthropocène nécessite une prise en charge méticuleuse de nous tous afin de ne pas se laisser écarter des expertises ou des débats - car submergé, déconcerté ou tout simplement sidéré par les perspectives alarmistes et catastrophistes que cette nouvelle ère géologique fait remonter. Avec son échafaudage scientifique récent, et indépendamment de son contenu et de ses thuriféraires, la notion, chiffres à l’appui, souligne un point de non-retour et un déséquilibre durable des grands cycles biologiques de la planète rendant par là-même incertain le destin humain. Les méprises de certaines entreprises humaines sur le monde firent pourtant régulièrement débat, au moins depuis la controverse de Valladolid en 1527. Depuis, l’invalidité des formes du projet occidental moderne n’a fait que se renforcer. Ce qui semblait il n’y pas encore si longtemps soutenable ne l’est plus. Sur la planète, la perception de l’urgence est inégalement répartie, inégalement ressentie et a fortiori inégalement traduites de faits et gestes. Les climatosceptiques ne sont pas ceux qui souffrent du manque d’eau. Des palliatifs construisent et confortent leur cécité et leur surdité. Il peut y avoir une dissonance cognitive entre le fait de penser l’urgence et les modes de vie associés sans y être directement contraint. Pour certains îliens, pour les migrants climatiques, politiques et économiques, les conséquences des désordres causés par l’hégémonie d’une économie de marché ultralibérale à la fois inique et dispendieuse sont leur lot quotidien. Ils tentent de fuir l’inhabitabilité de leur terre et cherchent refuge ailleurs.
Ce séminaire abordera l’anthropocène comme une configuration possible du monde à expliquer et à questionner. Il s’étalera sur trois ans à raison d’un rendez-vous par mois.
La première année le séminaire intitulé : La configuration (humaine) du monde. Enquête en anthropocène. Formes, supports, cadres, conducteurs et lampistes, s’attèlera à cartographier et topographier la notion d’anthropocène à l’instar d’un territoire que l’on pratique avec son relief, ses modes d’exposition, ses forces, son histoire, ses porte-voix comme ses habitats. C’est donc un voyage au pays de l’anthropocène que nous proposons.
La seconde année, nous penserons l’anthropocène et la configuration du monde à partir de nos expériences pédagogiques et de l’école comme milieu. Ce second séminaire intitulé La (re) configuration du monde. L’entremise pédagogique. L’école comme milieu, viendra présenter et discuter d’actions, montages et autres appareillages pédagogiques en liens directs avec les actions que nous mènerons sur le territoire.
Enfin, la troisième année du séminaire intitulée La (re)configuration du monde. Plaidoyer pour une résonance heureuse, sera consacrée à tirer l’enseignement des deux années précédentes en discutant et dépliant la proposition du sociologue Hartmut Rosa de penser notre rapport au monde à travers la notion de résonance. Cette notion constitue une invitation au décentrement du sujet et permet, selon l’auteur, « d’accroître notre puissance d’agir et, en retour, notre aptitude à nous laisser prendre, toucher et transformer par le monde. Soit l’exact inverse d’une relation instrumentale, réifiante et muette, à quoi nous soumet la société moderne ». C’est bien là un autre moyen de penser l’écologie et d’y conformer nos actions.
Afin de comprendre comment sont investies les questions écologiques dans les formes de vie actuelles, nous accueillerons, lors de ce séminaire, des acteurs soucieux d’établir un lien entre leurs activités professionnelles, leur vie personnelle et les enjeux environnementaux de notre temps. Ces témoins (agriculteurs, apiculteurs, artistes, conservateurs, designers, magistrats, gestionnaires des eaux et forêts, par exemple) raconteront leur mode d’engagement spécifique ainsi que les expériences liées à leurs pratiques. Ces récits de vie permettront d’appréhender les manières dont s’articulent et/ou entrent en conflit écologie et existence d’une part et d’imaginer ensemble de nouvelles façons d’habiter notre Terre d’autre part.
Séance 1 : Anthropocène : un mot peut-il tout faire comprendre ? – jeudi 26 septembre 2019 - 18 h 00 - Auditorium du Carré Plantagenêt - invitée : Noémie Sauve, artiste ;
Séance 2 : Les formes de vie et leur pouvoir de réinvention - jeudi 24 octobre 2019 - 18 h 00 - Théâtre des Quinconces, Petit Théâtre - invité ; Michel Meunier, apiculteur, La Maison des abeilles 72 ;
Séance 3 : Introduction à l’histoire environnementale : depuis quand les arbres empêchent-ils de voir la forêt ? - jeudi 21 novembre 2019 - Théâtre des Quinconces, Petit Théâtre - invité·es : John Jordan et Isabelle Frémeaux, artistes ;
Séance 4 : L’éthique du care face à l’ampleur de la crise environnementale - jeudi 19 décembre 2019 - 18 h 00 - Auditorium du Carré Plantagenêt - invités : Simon Gauchet, artiste et Éric Aubry, directeur de la Paperie, Centre National des Arts de la Rue de Angers ;
Séance 5 : "À bout de souffle" : comment éviter que l'économie du XXIe siècle ne conduise à une tragédie ? - Miguel Mazeri - jeudi 23 janvier 2020 - 18 h 00 - Auditorium du Carré Plantagenêt - invité : Arnaud Orain, enseignant-chercheur en histoire et économie – Université Paris 8 ;
Séance 6 : Reconnaissance et protection des formes de vie animales et végétales, faut-il en passer par le droit ? - Rachel Rajalu - jeudi 20 février 2020 - 18 h 00 - La Fonderie - invité : Nicolas Césard, chercheur en anthropologie et en ethnobiologie – CNRS/Museum national d’Histoire naturelle ;
Séance 7 : La démocratie à l’épreuve de la crise écologique, vers de nouvelles configurations politiques - Rachel Rajalu - jeudi 29 octobre 2020 - 18 h 00 - Le Carré Plantagenêt - invitée : Anahid Roux-Rosier, doctorante en philosophie à l'Université Lyon III - Jean Moulin, laboratoire IRPHIL ;
Séance 8 : “Perdre la terre” : comment la littérature participe-t-elle à éclairer les enjeux écologiques ? - Miguel Mazeri - 26 novembre 2020 - 18 h 00 - En distanciel - invitée : Raphaëlle Guidée, enseignante-chercheuse en littérature comparée – Université Poitiers.
Séance 9 : L'art de la fugue en anthropocène - Miguel Mazeri et Rachel Rajalu - jeudi 28 janvier 2021 - 18h - En distanciel
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Séminaire ouvert à tou.te.s Dans le cadre de la mention Design et territoire(s) , Miguel Mazeri et Rachel Rajalu, professeur.e.s à TALM-Le Mans organisent le séminaire Anthropocène : usage et [...]
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Dans le cadre de la mention Design et territoire, Miguel Mazeri et Rachel Rajalu, professeur·es à TALM-Le Mans organisent le séminaire Anthropocène : usage et mésusage du monde . Ce rendez-vous [...]
Dans le cadre de la mention Design et territoire, Miguel Mazeri et Rachel Rajalu, professeur·es à TALM-Le Mans organisent le séminaire Anthropocène : usage et mésusage du monde. Ce rendez-vous [...]
Dans le cadre de la mention Design et territoire(s), Miguel Mazeri et Rachel Rajalu, professeur.e.s à TALM-Le Mans organisent le séminaire Anthropocène : usage et mésusage du monde. Ce rendez-vous [...]
Guy Brunet, dipômé en 1979 et professeur à TALM-Le Mans depuis 1983, expose Peintures dans le cadre des rencontres de Saint-Cénéri (Orne - 61).
Exposition visible du 30 août au 6 octobre 2019
Entrée libre
Auberge des sœurs Moisy
Clos de la Rue de Dessous
61250 Saint-Céneri-le-Gérei
Dans le cadre de la mention Design et territoire(s), Miguel Mazeri et Rachel Rajalu, professeur.e.s à TALM-Le Mans organisent le séminaire Anthropocène : usage et mésusage du monde. Ce rendez-vous se tiendra le dernier jeudi de chaque mois, tout au long de l'année universitaire. L'accès au séminaire est libre, dans la limite des places disponibles.
Cette première session se tiendra à l'auditorium du Carré Plantagenêt, le jeudi 26 septembre de 18 h à 20 h, en présence de l'artiste Noémie Sauve. Elle portera sur la problématique de la configuration (humaine) du monde. Enquête en anthropocène. Formes, supports, cadres, conducteurs et lampistes ; le premier volet d'une trilogie thématique.
Pour ce premier rendez-vous de l'année, Miguel Mazeri et Rachel Rajalu invitent l'artiste Noémie Sauve. Elle se penchera sur la question Anthropocène : un mot peut-il tout faire comprendre ?
"En interpellant la communauté scientifique au début des années 2000, sur la nécessité de renommer l’ère géologique que nous traversons par une terminologie plus appropriée – Anthropocène à la place d’Holocène –, le biochimiste et prix Nobel Paul Crutzen a mis au jour une lecture du monde inédite en pointant du doigt la responsabilité des actions humaines sur le dérèglement climatique. Interpellation vive et essentielle, la notion est-elle cependant suffisamment précise et nuancée pour arriver à décoloniser nos imaginaires (notamment autour de l’opposition faite en Occident entre nature et société) et réinventer une nouvelle éthique de l’action prenant en compte l’ensemble du vivant ?" Miguel Mazeri.
Jeudi 26 septembre 2019
De 18 h à 20 h
Auditorium du Carré Plantagenêt
2 Rue Claude Blondeau
72100 Le Mans
Mathieu Dufois, diplômé TALM-Le Mans, expose Présences dessinées en partenariat avec le Patio-Art Opéra.
L'exposition présente des œuvres prêtées par des collectionneurs et des œuvres récentes de l'artiste. Sur une initiative privée des collectionneurs Evelyne et Jacques Deret pour soutenie et promouvoir des artistes français émergents ou en milieu de carrière, déjà collectionnés.
Commissariat de l'exposition : Caroline Arhero.
Le Patio Opéra / Le Studio
1er étage du Patio Opéra
5, rue Meyerbeer
75009 Paris
Vernissage :
Lundi 7 octobre 2019 de 18 h 30 à 21 h.
Exposition visibe du 8 octobre au 26 octobre 2019.
Depuis maintenant de nombreuses années, le centre d'art de l'île MoulinSart, situé à Fillé-sur-Sarthe (72), accueille lors d'une résidence intégrée à sa programmation annuelle, trois élèves ou jeunes diplômé.e.s de TALM. À l'issue de la résidence, ils.elles bénéficient d'une exposition de plusieurs semaines sur le site.
Pour cette édition 2019, ce sont Raphaël Andres (TALM-Tours), Théo Michel (TALM-Angers) et Anaïs Méhéni (TALM-Le Mans) qui ont bénéficé de ce cadre verdoyant au bord de la Sarthe.
Le vernissage de l'exposition se tiendra vendredi 6 septembre à partir de 18 h 30. Les installations des résidents seront visibles en permanence du 6 septembre au 31 octobre 2019.
Centre d'art de l'île MoulinSart
2, rue du canal
72200 Fillé-sur-Sarthe
Exposition visible du 7 septembre au 31 octobre 2019
Depuis maintenant de nombreuses années, le centre d'art de l'île MoulinSart, situé à Fillé-sur-Sarthe (72), accueille lors d'une résidence intégrée à sa programmation annuelle, trois élèves ou jeunes diplômé.e.s de TALM. À l'issue de la résidence, ils.elles bénéficient d'une exposition de plusieurs semaines sur le site.
Pour cette édition 2019, ce sont Raphaël Andres (TALM-Tours), Théo Michel (TALM-Angers) et Anaïs Méhéni (TALM-Le Mans) qui ont bénéficé de ce cadre verdoyant au bord de la Sarthe.
Le vernissage de l'exposition se tiendra vendredi 6 septembre à partir de 18 h 30. Les installations des résidents seront visibles en permanence jusqu'au 31 octobre 2019.
Centre d'art de l'île MoulinSart
Rue du Canal
72210 Fillé-sur-Sarthe
02 43 57 05 10
Rodolphe Alexis interviendra le 27 juillet 2019 pour une conférence et un live, Música experimental au Musée de l'image et du son de São Paulo (Brésil).
Música experimental : Samedi 27 juillet 2019, à 19 h (heure locale)
Musée de l'image et du son : Av. Europa, 158, Jd. Europa , São Paulo, Brasil
Le Petit Tour Grèce est une ligne de recherche mais aussi une aventure qui allie recherche et investigation en réunissant aussi bien des étudiant.e.s, que des intervenant.e.s, des artistes, des philosophes, des politistes, des économistes, des traducteurs, des juristes, des historien.ne.s ou encore des écrivain.e.s. Tou.te.s travaillent ensemble sur la question du territoire qu'ils pratiquent : l'Europe.
Les nerfs du continent y sont observés à la loupe ou au grand angle : identités, crises, migrations, économies, politiques, représentations, réalités et fictions. Des formes en ressortent : scientifiques et poétiques ! En réunissant indices et relevés à travers un état des lieux du vieux continent : le projet est de pouvoir agencer des éléments hétérogènes et opposés pour activer une cosmogonie modulable et utile, dans ses différentes formulations (écrites, numériques, filmées, dessinées, scientifiques, sonores, physiques).
Vincent Gérard et Laura Brunellière, professeur.e.s à TALM-Le Mans et l'équipe du Petit Tour Grèce sont acceuilli.e.s en résidence cet été dans plusieurs festivals.
Des réalisations (films, vidéos et performances) y seront présentées.
Le Dôme festival :
31, rue des moulins, 37250 Montbazon
du 12 au 14 juillet 2019
Liberté ! :
33000 Bordeaux
du 20 juin au 20 août 2019