Les professeur(e)s
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Julia Becker est diplômée en conservation-restauration des biens culturels des objets en bois et en matière plastique de l’université des sciences appliquées de Cologne et titulaire d’un master of art en préservation de patrimoine culturel européen de l’université Viadrina à Francfort-sur-Oder. Lors de sa formation, elle a suivi un stage de six mois à l’Institut national du patrimoine (INP) – département des restaurateurs (IFROA).
Depuis 2005 elle intervient en conservation pour les musées et les monuments historiques en France et en Europe sur des œuvres d’art en matériaux plastiques : semi-synthétiques et synthétiques allant du petit format au monumental. En effet, elle a réalisé son mémoire de fin d’études de restauration sur des sculptures d’art contemporain en résines polyester insaturé, ainsi qu’un second mémoire de fin d’études en European Culture Heritage sur une étude des collections des objets en plastiques et élastomères de la vie quotidienne en République Démocratique d’Allemagne dans une collection publique. Ses compétences vont de l’étude préalable à la conservation-restauration ainsi que l’étude de conservation préventive jusqu’aux interventions sur les objets présentant diverses problématiques aussi bien de surface que de structure.
Actuellement, elle est attachée à l’enseignement de la formation du cycle Conservation-restauration des biens culturels mention Œuvres sculptées de Tours. L’application constante d’une méthodologie et d’une approche scientifique, le respect de la déontologie et la théorie sur la conservation préventive et curative sont des principes primordiaux à respecter pour le traitement des œuvres modernes et contemporaines en matières composites.
Né en 1978 à Valencia au Venezuela, Jesús Alberto Benítez est diplômé de l’ENSBA de Lyon. Depuis 2016, il enseigne à TALM-Tours la pratique de la peinture dans un contexte élargi, développant une approche pluridisciplinaire par le biais de workshops.
Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger, notamment Sur le plan, on efface toute structure, Openspace, Nancy, 2016 ; Dust: The plates of the present, Baxter Street, New York, 2015 ; Eva Barto-Jesús Alberto Benítez, galerie Annex 14, Zürich, 2014 ; Dérivée, Rectangle, Bruxelles, 2013 ; Le centre n’est pas un point, galerie Frank Elbaz, Paris, 2012.
Il a participé à Artistes en résidence, Clermont-Ferrand (2011-2012) ainsi qu’à l’Atelier de Post-production, Centre Photographique d’Ile-de France, Pontault-Combault (2010). Il a également conçu des pièces pour des projets d’édition, La belle revue (2013), Oscillations (2012) et organisé des expositions en tant que commissaire comme Les divisions du volume, La Permanence, Clermont-Ferrand, 2012. Sa publication monographique Un élan de réversibilité est parue aux Editions Adera en 2015.
Jeanne Cassier est diplômée de l’Institut national du patrimoine (INP), département des restaurateurs en 2006.
Elle pratique la conservation-restauration de sculptures en tant que professionnelle indépendante au sein des musées français et des monuments historiques.
Son expérience s’étend dans le domaine des sculptures en pierre, en plâtre et en bois (polychromées ou non) et dans le domaine de l’art contemporain, travaillant depuis 2007 pour le Musée national d’art moderne Georges Pompidou.
Active dans plusieurs associations professionnelles, elle travaille à la reconnaissance du métier et à sa professionnalisation.
Son entrée au sein de l’équipe pédagogique du cycle Conservation-restauration des biens culturels mention Œuvres sculptées en tant que professeure et co-coordinatrice en 2016, découle de ce même soucis de voir confier les biens culturels à des professionnel.le.s de la conservation-restauration compétent(e)s, hautement qualifié(e)s et parfaitement adapté.e.s au contexte professionnel actuel.
Critique d’art indépendante, Sandra Delacourt est également docteure en histoire de l’art contemporain et chercheuse associée au laboratoire d’Histoire Culturelle et Sociale de l’Art (HiCSA) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Depuis le minimalisme new-yorkais des années 1960 jusqu’aux pratiques artistiques internationales les plus actuelles, ses travaux s’intéressent aux conditions dans lesquelles l’art émerge à la conscience collective et accède à une reconnaissance professionnelle, sociale et historique. Ses recherches se consacrent tant à l’enseignement artistique qu’aux modalités d’écriture de l’histoire, aux politiques du visible, à la négociation des identités sociales, aux processus d’autorisation-auteurisation et à la territorialité des savoirs.
Après avoir enseigné à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (2004-2006) puis à l’Université de Nantes (2009-2011), Sandra Delacourt a rejoint en 2012 TALM-Tours. Dans le cadre du programme de recherche Fabriques de l’art, fabriques de l’histoire (TALM, ESAD Grenoble, HiCSA), elle a notamment codirigé l’axe de recherche Le Chercheur et ses doubles et la publication d’un ouvrage éponyme en 2016 aux éditions B42. Contributrice régulière de la revue L’Art Même (Bruxelles), elle diffuse depuis 2004 ses productions théoriques au sein de catalogues, livres d’artiste, ouvrages collectifs et périodiques, ainsi que dans le cadre de conférences, de programmes de recherche ou de workshops d’écriture.
Né en 1973, Rolan Dropsy vit et travaille à Tours.
Après avoir assuré la direction artistique du fanzine Sriracha à Paris et réalisé des performances de VJ-ing au sein de la scène musicale underground des années 90, il réalise le court-métrage Utopia uterina sélectionné au festival Sueños cortos et projeté au centre culturel Recoleta de Buenos Aires en 2000. Il rejoint, en tant que designer graphique multimedia, l'agence creative Bridger-Conway à Buenos Aires, avant de revenir en France et de s'installer en freelance à Tours comme graphiste et designer en 2005. Il a autant travaillé pour des grands comptes (Universal Musique, Air France, Red Bull, Unilever, etc.) que pour des structures plus confidentielles et alternatives qui s'impliquent dans divers projets locaux (Freemarket de Tours, Projet 244, Kartoneros, etc.)
La pratique de l'outil numérique amène Rolan Dropsy à explorer les différents usages. Il mixe les techniques digitales et analogiques, low-tech et high tech, de la typographie à la 3D, de la sérigraphie à la vidéo numérique et aux effets spéciaux. Son travail, largement influencé par son expérience argentine, s'articule autour des notions de recyclage, de réutilisation, de détournement d'usage, tant du point de vue des symboles et traces graphiques que des réemplois de matières notamment par l'usage des machines-outils numériques.
Rolan Dropsy est lauréat du Janus de l'industrie de l'Institut français du design en 2016.
Depuis 2016, il est en charge du pôle numérique au sein de TALM-Tours.
Après des études à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Bernard Pifaretti et de Jean-Marc Bustamante et d’Histoire de l’Art à l’Université des Sciences Humaines de Strasbourg, Cécile Hartmann développe un travail caractérisé par sa relation à l’histoire et à la nature en tant que médium. Mêlant esthétique minimaliste, dramaturgie plastique et recherches documentaires, elle crée des images et des montages à forte charge symbolique et politique. Ses photographies, films et objets se fondent sur une physique des éléments observés et sur des stratégies de re-construction du réel qui questionnent le spectateur en tant que sujet sensible et critique.
Elle a vécu plusieurs mois au Japon, à Berlin et à Stockholm lors de résidences de recherches (Iaspis, Villa Médicis hors les murs). Ses tournages ont eu lieu à Dubaï, à Tokyo, à Hiroshima et à New-York. En 2012, son film Achronology in Dubaï est présenté au Museum of Fine Arts de Boston, au Beirut Art Center et au Musée Akarenga Soko à Yokohama. Des textes critiques de Pascal Beausse, Paul Ardenne et Eileen Sommerman ont été écrits sur son travail.
Expositions (sélection) : The family of the invisibles, Séoul Museum of Art, 2016 ; Soudain… la neige, Maba, Nogent , 2015 ; Hiroshima Art Document, Former Bank, Hiroshima, 2015 ; Ground, Institut Royal, Stockholm, 2014 ; AGITATIONISM, Eva Internationale Bienniale, Limerick, 2014 ; De la Casa a la Fabrica, Palau la Virreina, Barcelone, 2014 ; French Edges, Museum of Fine Arts, Boston, 2012 ; Supra-Continent, CAC Les Eglises, Chelles, 2010 ; Paysages de la conscience, MAMBO, Bogotà , 2010 ; Mirages à Demeure, Centre Photographique d’Ile-de-France, Pontault-Combault, 2009 ; Micro-Climat, CCC, Tours, 2008.
Né en 1954 en Normandie, il passe son enfance à la campagne. Après ses études secondaires, il embarque comme matelot sur le Jadebusen (marine marchande, port d’attache Kiel) et navigue pendant deux ans, principalement dans l’Atlantique nord. De 1973 à 1978, il étudie à l’École des beaux-arts de Rennes, dans les ateliers de peinture, sculpture et gravure. En 1979, il voyage dans le Moyen-Orient. De 1980 à 1987, il vit à Hambourg où il travaille comme peintre au Schauspielhaus sous l’intendance du metteur en scène Peter Zadeck et de la scénographe Lilot Hegi. Il rentre en France en 1987 et poursuit un travail de peintre et de graveur.
Ses préoccupations l’attachent à la présence immobile et immédiate du tableau et, dans la fidélité à la lumière du Nord, à la fragilité fragmentaire des apparences du réel.
Il expose à la Kampnagel-Fabrik de Hambourg (1984), au Kunstverein de Ludwigshafen (1988), à l’Hôtel de Ville de Paris (1993), à la John Batten Gallery de Hongkong (2002), à la Biennale d’Alexandrie (2007) au Fotokunst-Raum à Hamburg (2011), au Musée des Beaux-arts de Vendôme (2013).
En qualité de peintre, il est artiste invité aux séminaires d’esthétique de Karl-Josef Pazzini à l’Université de Hambourg (1992) et de Marie Gautheron à l’École normale supérieure de Lyon (2002 et 2007).
En 2016 il est invité en résidence au Heinrich-Böll-Cottage, en Irlande.
Depuis 1979, il écrit un journal comme exercice de la journée d’hier et tentative de portrait de l’artiste en vieux chien.
Né en Grande-Bretagne.
Après avoir entamé des études de sciences politiques et économiques, il a intégré une école de cinéma. Sa pratique relève d’une reprise de l’histoire (du cinéma) d’une véracité douteuse, soutenue par une identité riche en images et par une multitude de formes génériques de cette même histoire. L’autre versant de son travail visuel porte sur les contraintes et la manipulation des codes génériques du cinéma, de la perception et des sciences en rapport avec le documentaire. Cet ensemble est produit dans le cadre d’un travail de film-maker dans lequel le cinéaste intervient à chaque étape de la création du film. Ses films ont été montrés autour du monde. Il est également programmateur et commissaire d’exposition de cinéma d’artistes.
Après avoir fréquenté les écoles des beaux-arts de Rennes et de Paris, Hervé Manis s’oriente vers la conservation-restauration et poursuit ses études à l’Institut français de restauration des œuvres d’art (département des restaurateurs de l’Institut national du patrimoine). Il est associé depuis une vingtaine d’années à toutes les grandes campagnes de restauration des musées nationaux et des musées classés et contrôlés. Il a collaboré à plusieurs catalogues d’exposition et enseigne à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours depuis 1991.
Marcel Molac obtient le diplôme de conservateur-restaurateur d’œuvres sculptées à l’École supérieure des beaux-arts de Tours (actuel TALM-Tours) en 1986. Dès lors, il intervient dans le domaine de la conservation-restauration du patrimoine sur les monuments historiques et dans les collections publiques des musées de France.
Au fil des années, son expérience l’a dirigé naturellement vers les demandes des musées. C’est ainsi qu’il s’est spécialisé dans la réalisation de structures et de socles pour des œuvres de petites dimensions ou monumentales et dans la réalisation de moulages.
Il obtient en 2003 un poste de professeur à l'École supérieure d’art et de design TALM-Tours, où il enseigne la restauration de sculpture et le moulage.
Fred Morin est artiste visuel et videomaker. Né en 1975, il vit et travaille à Paris et à Tours. Après un parcours au théâtre en tant que comédien et assistant à la mise en scène, il travaille avec la photographie et la vidéo depuis 2003 et plus récemment avec le dessin et le collage. Son travail a été montré dans divers festivals internationaux et expositions notamment au MIX à New-York en 2015 et en 2016 à Berlin au festival Xposed. Sa première exposition solo a eu lieu en 2008 à Tours. Assistant spécialisé en photographie, il enseigne à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours depuis 2006.
I have nothing to say and I am saying it.
On pourrait, on devrait s’arrêter là… Que faire ?
Alors : ma pratique des images, exclusivement photographique au début, s’est ouverte rapidement à d’autres médiums comme la vidéo et plus récemment le dessin et le collage numériques. Tout le travail, bien qu’il puisse prendre des formes plutôt diverses selon les projets que je développe, est justement traversé par l’impossibilité d’une transmission. La photographie est probablement la plus menteuse. De là, découle une appropriation à la fois des médiums et une appropriation des images. Je me sers de cette trahison-là pour travailler sur un territoire fait de tensions, de confrontations. Il s’agit toujours de montrer à l’intérieur du cadre, en jouant justement de certains paradoxes, des évènements qui ne se dévoilent jamais tout à fait. Ne pas savoir exactement ou l’on se trouve.
Ces axes du travail, je peux tout de même les qualifier de Queer Pop. L’un n’allant pas sans l’autre, je joue sur des contradictions qui participent d’un même mouvement : une manière d’étirer les durées, de confronter des codes inadéquats, d’empêcher une identification précise. Puisque tout doit être clairement identifié aujourd’hui, je reviens à John Baldessari : I will not make anymore boring art.
Né à Poitiers en 1962, Thierry Mouillé vit et travaille à Paris. Il coordonne Le Laboratoire des intuitions, unité de recherche en art. Ancien pensionnaire de la Villa Médicis, son travail est présent dans de nombreuses collections publiques et privées.
Depuis 1988, il a développé une activité protéiforme dans le cadre de la Fondation mouvante qui se prolonge notamment dans l’invention de modes de collaboration entre artistes et théoriciens aux confins de l’art et de la pensée.
Parmi ses expositions récentes : Anicroches, Espace culturel Louis Vuitton ; Extrapérimental, Angle Centre d’art contemporain ; Méditerrationnel, Galerie Mad, Marseille ; Mobile-Immobile, Musée des Beaux-Arts d’Amiens ; Cosmosaïque à la galerie Claudine Papillon, Paris.
Il poursuit actuellement en collaboration avec David Zerbib, philosophe, le projet Dynamograma, projet performatif en multivers, dont les dernières sessions ont été programmées ces derniers mois au Palais de Tokyo, Paris et à New-York. Il dirige la revue Intuitive Notebook.
Après des études d’histoire et d’égyptologie, Antoine Parlebas enseigne dès 1990 à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours comme professeur de culture générale dans le cursus Conservation-restauration des biens culturels mention Œuvres sculptées. Il prépare une étude sur les réparations antiques.
Chargée d’études documentaires, Gaëlle Pichon-Meunier propose depuis quelques années, sur une idée de Marie-Hélène Breuil (†), un séminaire basé sur l’étude d’archives et de documents (notamment des photographies) conservés à la Médiathèque de l’architectures et du patrimoine, service à compétence nationale du ministère de la Culture, en rapport avec les oeuvres sculptées protégées au titre des Monuments historiques. Les thèmes abordés concernent la documentation liée aux interventions (études préalables, inventaires, dossiers des ouvrages exécutés...) et l’histoire de la restauration des sculptures de la Révolution française à nos jours.
Diplômée de l’École du Louvre en histoire de l’art et en muséologie et de l’université Paris IV-Sorbonne en histoire, attachée de conservation de la Ville de Tours de 2000 à 2004, Gaëlle Pichon-Meunier est actuellement responsable de la documentation immeubles et objets mobiliers à la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine. Elle est l’auteur de plusieurs articles et communications sur les œuvres classées au titre des Monuments historiques : en 2008, dans Icônes et idoles. Regard sur l’objet Monuments historiques (Actes sud) à l’occasion du centenaire de la création des missions de conservateur des Antiquités et Objets d’art ; en 2010, pour les journées d’études organisées par l’ARAAFU1 sur les enjeux et perspectives de recherche en conservation-restauration ; en 2011, dans la revue Technè2 du C2RMF, sur l’histoire de la restauration des peintures. Elle a été en 2014 co-commissaire avec Anne Labourdette et Christina Kott de l’exposition Sauve qui veut : des musées mobilisés (1914-1918) organisée au musée de la Chartreuse de Douai sur l’évacuation des œuvres d’art pendant la Première guerre mondiale et présentée en séance de l’Académie des beaux-arts (à Paris, palais de l’Institut) dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre. Plus récemment, elle a publié les articles suivants : « La Médiathèque de l’architecture et du patrimoine : un lieu ressource pour la recherche appliquée à la conservation-restauration du patrimoine mobilier », Monumental, n°1, 2017 ; « Au coeur de l’histoire des établissements de santé et de leur conservation : hôpitaux, médecins et malades dans les fonds de la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine », Hôpitaux et patrimoine historique : étudier, protéger, conserver, valoriser, Revue de la société française d’histoire des hôpitaux, n°158, 2017 ; « Le patrimoine mobilier de l’enseignement en France : état des protections au titre des Monuments historiques », dans Regards sur le patrimoine scolaire, sous dir. N. Bru, ACAOAF, Arles, Actes Sud, 2017.
Ancien élève des classes préparatoires scientifiques au Lycée Saint-Louis (Paris), Fabien Pilon est titulaire d’un diplôme d’ingénieur chimiste de l’École des Hautes Études des Industries Chimiques de Strasbourg (EHICS), qu’il a obtenu en 1989. Depuis 1990, il est Ingénieur-chercheur au Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives, expert en spectrométrie atomique. Actuellement, il est responsable d’un laboratoire d’expertises chimiques et physico-chimiques au CEA Le Ripault Monts (Indre-et-Loire).
Auteur et co-auteur de plusieurs publications, Fabien Pilon est co-directeur de l’ouvrage La validation de méthode en spectrométrie d’émission optique à source plasma. De l’échantillon au résultat. (Paris, éd. EDP Sciences, 2017, 308 p.). Il est également auteur de publications en archéologie et en numismatique, dont l’ouvrage L’atelier monétaire de Châteaubleau. Officines et monnayages d’imitation du IIIe siècle dans le nord-ouest de l’Empire. (Paris, éd. du CNRS (coll. Suppl. à Gallia, 63), 2016, 294 p.).
Depuis 1998, Fabien Pilon est Président de l’association historique et archéologique de la région de Châteaubleau (Seine-et-Marne), La Riobé. Il est également responsable de chantiers archéologiques depuis 2001.
Fabien Pilon est Docteur en histoire et archéologie des mondes anciens (thèse soutenue le 09/12/2010 à l’université de Paris Ouest – Nanterre – La Défense) et est membre de l’équipe Gaule et Archéologie du Monde Antique depuis 2004 (UMR 7041, Archéologies et Sciences de l'Antiquité).
Vit et travaille à Tours.
Une maîtrise de langues, littératures et civilisations étrangères (anglais), sous la direction de Françoise Barret-Ducrocq, l’a conduite à s’intéresser à la représentation des comportements amoureux dans la société britannique du XIXe siècle.
Elle a enseigné dans le Minnesota (Concordia Language Villages), puis à Londres (St Saviours and St Olaves School). Ses cours à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours visent à renforcer et élargir la compétence langagière des élèves par l’étude et la découverte de la scène artistique anglophone dans le monde.
Christian Ruby est philosophe, chargé de cours en années 4 et 5 à TALM-Tours, membre de la commission Recherches du ministère de la Culture, et membre du conseil d’administration du FRAC Centre.
Derniers ouvrages parus : Abécédaire des arts et de la culture (L’Attribut, 2015), Devenir spectateur ? Invention et mutation du public culturel (L’Attribut, 2017), Criez, et qu’on crie ! Neuf notes sur le cri d’indignation et de dissentiment (La lettre volée, 2019).
Membre fondateur de l’association atelierblanc, collectif d’expérimentation sur le travail en réseau, Bruno Saulay explore les possibilités offertes par le média numérique dans le domaine des formes sonores, visuelles et spatiales et leurs formes de transduction (dispositif transformant une forme d’énergie en une autre).
Ses installations peuvent être présentées dans l’espace public ou privé sous la forme d’affiches collées à même les murs ou celle d’un site Internet permettant de mixer des formes visuelles et sonores en ligne. En manipulant les codes, en multipliant les situations où le spectateur est impliqué dans ses réalisations, Bruno Saulay propose sa propre grille de lecture qui rend compte du caractère aléatoire et sensible véhiculé par les images, mais aussi de l’espace généré par l’outil numérique qui se différencie de ceux basés sur la métaphore ou l’analogie.
Intéressée par les phénomènes liés à la perception de l’espace, après des études artistiques, elle se tourne d’abord vers les pratiques théâtrales et rejoint la compagnie de l’Utopie qui revisite et interroge les codes et les formes du dispositif scénique et de la représentation. Par la suite, elle se consacre à une démarche plus individuelle réalisant dessins, volumes et installations in situ qui mettent en jeu les notions d’éphémère, d’usure, de fragilité. Parallèlement, elle exerce une activité de graphiste pour l’édition. Son intérêt pour la temporalité et pour les mécanismes de la perception l’amène depuis quelques années à intégrer à son travail la lumière et l’image photographique. Elle expose et publie depuis 1985. Professeure à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours, après avoir un temps centré son activité autour des usages de la couleur dans l’espace architectural, elle propose depuis 1996 en cursus Art, un cours spécifique sur la perception de la couleur ainsi que des ateliers de recherche et de création conçus à partir de l’idée de croisement des diverses pratiques artistiques.
…La couleur et la lumière, la lumière et l’obscurité, l’obscurité et le son, le son et le silence, le silence et la forme, la forme et la couleur…
La perception présupposée est ce que nous nous attendons à voir. La différence se situe entre la façon dont on s’attend à voir et ce qu’on voit en réalité …/… Littéralement, il est possible de changer la couleur du ciel en fonction de la manière dont nous avons appris à voir. James Turrell
Envisager les questions de la couleur, de la forme et du son à partir de l’observation des mécanismes de la perception elle-même, visuelle, auditive, haptique, ravive nos points de vue sur la façon dont se construisent nos images du monde, nos habitudes, nos fictions.
Les zones d’interaction et d’interférence entre ces différents modes ouvrent des découvertes, espaces intercalaires à explorer, à questionner, à inventer et re-inventer.
La zone est exactement comme nous l’avons créée nous-mêmes, comme l’état de nos esprits… Stalker, Andreï Tarkowsky
Né à Lille en 1969.
Tristan Trémeau est critique d’art, docteur en histoire de l’art, commissaire d’expositions et professeur d’histoire et théories des arts à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours et à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Il est aussi chargé de cours en histoire et théorie des expositions à l’Université Paris 1-Sorbonne. Il a auparavant enseigné à l’École supérieure d’art de Quimper, à l’Université de Valenciennes et dans le cadre du programme parisien de Columbia University.
Auteur de nombreux articles et essais critiques pour la presse artistique depuis 1994 (Artpress, Art 21, L’art même, DDO, ETC, Esse arts + opinions…), il a publié en 2001 un premier livre, In art we trust. L’art au risque de son économie (éd. Al Dante/Aka, Marseille/Bruxelles), distingué comme livre du mois par le magazine Artpress.
Ses écrits se caractérisent par une approche conjointe d’enjeux esthétiques, institutionnels, politiques, économiques et sociaux qui déterminent les contextes de création, de reconnaissance et de médiation de l’art contemporain. Il a été commissaire d’une vingtaine d’expositions en musées, centres d’art, écoles d’art, galeries et lieux associatifs d’artistes.
Après avoir pratiquer et diriger des chantiers de restauration sur des Monuments Historiques, Patrick Turini s'est spécialisé dans la sculpture sur pierre. Il est diplômé d'une formation professionnelle Techniques de la sculpture statuaire enseignée par Jean-Paul Domergue. Il réalise des commandes et créations de sculptures ornementales et statuaires.
Il enseigne à Tours en sculpture pierre, bois et moulage depuis 2014.
Né en 1977 à Nantua en France, Vincent Voillat est un artiste contemporain pluridisciplinaire qui vit et travaille à Paris.
Il collabore depuis 2005 avec le Collectif MU en qualité de scénographe et de directeur artistique. Il a exposé au Magasin, Centre National d’Art Contemporain de Grenoble, à la Städtische Galerie d’Erlangen en Allemagne, à l’Ambassade de France à Moscou et dans de nombreux festivals d’arts numériques (Scopitone, Ososphère, etc.). À l’occasion de Nuit Blanche 2013 à Paris, il a présenté une installation constituée de trente-six sculptures au jardin d’Éole.
Depuis il a co-fondé, avec une dizaine d’artiste, un Artist Runs Space, Température à Pantin , atelier collectif dédié à la production. Il est également professeur de sculpture à l’École supérieure d’art et de design TALM-Tours.
Vincent Voillat explore les liens qui s’opèrent entre un territoire (réel ou virtuel), les flux qui le traversent, ses habitants et leurs mémoires. Il étudie plus particulièrement le rapport entre le paysage et sa perception.
Sa démarche se fonde sur le prélèvement : extraction géologique de roches, étude des strates, fouille archéologique ou étude de végétaux. Il empreinte aussi les matériaux de ses œuvres à la culture populaire : musiques, objets trouvés, légendes. Il décèle dans le paysage d’intervention la trace des corps et en révèle l’empreinte, la persistance et leurs impressions sur la mémoire. Il réinvente par l’association, la juxtaposition ou la réinterprétation, un territoire conceptuel dont l’écriture et le texte permettent de lier ces formes hétérogènes.
Vit et travaille à Paris.
Après des études à l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée et un passage à l’Akademie der Bildenden Künste de Munich, Cyril Zarcone poursuit sa formation à l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris.
Au cours de cette dernière formation, il écrit « Le Bricolage Supérieur », mémoire dans lequel il explore les différences entre le bricoleur et le sculpteur.
Plusieurs expositions, collectives et personnelles (Crédit Municipal de la ville de Paris, Manoir de Soisay, White Crypt à Londres etc ...) donnent lieu à la première exposition personnelle de Cyril Zarcone à la Galerie Eric Mouchet : re/ productions. Le catalogue de cette exposition, obtient le prix FILAF du meilleur catalogue d'exposition 2017. Ses œuvres sont depuis montrées dans plusieurs foires internationales (Paris, Bâle) et sa Volée Hélicoïdale a été acquise par le parc de Sculpture de 40mCube à Rennes en Bretagne.
Désormais, concentré sur les éléments de décoration qui intègrent les façades, les habillages extérieurs et leurs constructions, son travail se focalise sur la réutilisation des objets d’inspiration romantique ou « à l’antique » produits de façon industrielle. En réutilisant ces formes, les reproduisant à nouveau avec des techniques de moulages loin de la reproductibilité commerciale, en les agençant pour créer et construire de nouvelles formes sculpturales, il appréhende d’une nouvelle manière la reproduction sérielle et décorative.
Cyril Zarcone est aussi cofondateur de l’artiste-run space ChezKit, atelier d’artistes modulable et espace d’exposition créé en 2014, qui invite chaque trimestre de jeunes commissaires.