Léo Duhamel
TALM-Angers, 2025
DNSEP Art
Mention pour l’émerveillement
Le travail de Léo Duhamel s’articule autour de médiums analogiques, avec une prédilection pour les procédés photographiques anciens. La recherche en atelier et l’expérimentation y occupent une place centrale, constituant le socle de sa démarche plastique.
Par un dialogue constant entre l’image et son cadre, il façonne un univers onirique, invitant à une déambulation entre réalité tangible et imaginaires fantasmés.
Ainsi, la découverte fortuite d’un carton de diapositives Kodachrome dans un grenier devient le point de départ d’un périple : remonter les traces d’un voyage passé en redescendant le Nil et poursuivre jusqu’aux sculptures naturelles du désert blanc — vestiges d’une mer disparue.
De cette itinérance qui précède le travail découle alors un récit. Ce récit est utilisé comme trame initiale afin de créer un dialogue entre la photographie et sa matérialité. C’est en portant un intérêt particulier à l’hybridation des techniques qu’il questionne le pouvoir des images dans le monde d’aujourd’hui.
Ce cheminement entre deux eaux le ramène finalement à l’océan Atlantique, avec une série de moulages qui tentent de capturer l’empreinte d’une vague, comme un passage vers un nouveau territoire poétique.
Jury DNSEP Art 2025 : présidé par Noëlle Pujol (artiste et cinéaste), Carla Adra (artiste), Grichka Commaret (artiste), Lou Forster (docteur, commissaire d’exposition, historien de l’art et dramaturge), Ana Mendoza (curatrice, critique d’art et poète) et Géraldine Gourbe (philosophe, critique et commissaire d’art et enseignante à TALM-Angers).