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Le Mans
Felix Agid est architecte, a cofondé EZCT Architecture & Design Research en 2000, et depuis NEA Architects et XtreeE (société d’impression 3D à grande échelle). Au sein de l’école d’art et design TALM-Le Mans, Felix Agid a créé en 2012 avec Christian Morin le programme de recherche Synthetic puis en 2018 le Master Design Computationnel & Mécatronique.
EZCT a dès sa création conjugué son réalisme politique et épistémologique avec une approche esthétique volontairement non réaliste, visant à analyser les transformations du monde associées à la révolution computationnelle. L’agence a réalisé en 2003 la scénographie de l’exposition Architecture non standard au centre Pompidou ; elle a depuis présenté son travail en France et à l’étranger : Archilab 2004 (The Naked City, Orléans 2004), La Maison Rouge (Pavillon Seroussi, 2006) ; Biennale d’Art Contemporain de Séville (Youniverse, Séville 2008) ; Mori Art Museum (New Visions in Architecture, Art and the City, Tokyo 2004) ; Archilab 2013 (Naturaliser l’architecture, Orléans 2013) ; Centre Pompidou (Collection permanente, Multiversités créatives, Imprimer le monde ; Coder le monde, Paris, 2003-2018 ; Musée d’art moderne et contemporain de Saint Etienne Métropole, Design et Merveilleux : de la nature de l’ornement, 2019).
Sa pratique touche au phénomène sonore et vibratoire sous une pluralité de formes telles que l’installation, la composition, la performance et la radiophonie.
En tant que concepteur sonore et preneur de son il collabore régulièrement avec les arts visuels, de l’espace et du mouvement ainsi qu’avec de nombreuses structures, entreprises et institutions. Artiste associé du Collectif MU, il coordonne la création de la plateforme de réalité augmentée audio SoundWays et contribue régulièrement à des projets muséographiques et des applications sonores géolocalisées. Fondateur associé des éditions Double-Entendre -Vibrö, il intervient également au sein du duo électroacoustique OttoannA et dans le projet hybride Winds Doors Poplars. Enfin, il développe une pratique personnelle de la phonographie et du field recording pour laquelle il a été deux fois lauréat du Programme Hors les Murs de l’Institut Français.
Marta Bakowski est designer et coloriste. Diplômée de la Saint Martin’s School (2009) puis du Royal College of Arts (2011) à Londres, elle part rejoindre la fraîcheur créative de Berlin où elle travaille pendant deux ans en tant qu’assistante de la designer néerlandaise Hella Jongerius.
De retour à Paris, elle intègre les Ateliers de Paris et fonde en 2014 son studio dans lequel elle cultive une production hybride se détachant des règles traditionnelles de la création. Spécialisée dans le travail de la couleur et de la matière et passionnée par les arts populaires et folkloriques, elle imagine des objets à mi-chemin entre production industrielle et artisanale, guidée le plus souvent par le travail de ses mains ou de celles des artisans qu’elle rencontre.
Depuis 2015, elle collabore avec différents éditeurs tels que La Chance, Roche Bobois, Ligne Roset, Maison Matisse, Designerbox ou encore Le Bon Marché Rive Gauche et participe à des projets internationaux dans lesquels elle réinterprète les cultures et savoir-faire locaux. Parmi ces derniers, le projet Design For Peace au Burkina Faso, en collaboration avec des artisans réfugiés Touareg Maliens et artisans Ouagalais, le projet International Design Expeditions / Ceramic & Food Route dans les Pouilles Italiennes, et plus récemment la résidence ADIR en collaboration avec Cush Cush Gallery à Bali, en Indonésie.
Chargée de cours théoriques et de pratique de projet à TALM-Le Mans depuis 2018, Anne Bariteaud a d’abord enseigné l’histoire de l’architecture, le dessin, le suivi de projet en design urbain et l’ethnographie en organisant avec Miguel Mazeri des marches interactives dans des territoires sociologiquement définis. Formée à l’université de Tours, elle fait partie de l’équipe des publics à l’ouverture du Palais de Tokyo. Dans le cadre de sa thèse, elle est engagée comme chargée d’étude et de recherche à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) pendant quatre ans. Elle devient ensuite responsable de l’inventaire des archives de Louis Vauxcelles. Enseignante à l’université de Reims, puis à la Sorbonne au Centre Saint-Charles notamment, elle contribue en parallèle à l’organisation d’événements culturels et à des commissariats d’exposition, dans des institutions (mairies, Louvre, Centre Pompidou, CCC, etc.) et le milieu associatif."
Développeur de trucs artistiques, culturels et techniques, Julien Bellanger co-fonde en 2004 l’association nantaise PiNG, explorant les sentiers numériques, ouvrant un fablab en 2013, outillé du couteau des logiciels libres. Engagé dans le croisement arts-sciences-technologies et société, il développe des performances et productions artistiques et organise des évènements culturels coopératifs. Il mène également de nombreuses actions pédagogiques dans les temps propres à l’éducation populaire ou au sein de différents cursus universitaires sur les questions de controverses scientifiques, éthiques et techno-critique.
Il est membre actif de différents réseaux entremêlés :
- participe au LISRA, anime le réseau artlabo, participe par des programmes (DebitDADA et Anarchivomancia) à la plateforme de radio distribuée P-node, du club CHRONOTOPIUM,
adhérent de A la Criée - cartographie et géographie sociale...
Il improvise et enregistre des sons avec B2LNGR et quelques autres expérimentations avant aussi en faisant du multi-media !
Arrivé depuis peu à JET comme chargé de projets en tout genre, une nouvelle étape d’un chemin sur l’appropriation des technologies se fabrique à présent.
Expériences artistiques actuelles :
• eauchaude, duo techno ambiante : machines, chant, textes, composition. Créations sonores (depuis 2022).
• Création de l’association Feufollet.
Jean Bonichon est un artiste dont la pratique est protéiforme : combinatoires scénographiques, sculptures, vidéos, performances… Tout en interrogeant l’absurde, son travail soulève des problématiques contemporaines avec un regard décalé, parfois amusé. Le paysage et le contexte sont des moteurs notables de ses recherches, qui le conduisent à travailler régulièrement dans le cadre de résidences d’artistes comme, en 2020, à Nekatoenea au CPIE littoral basque.
Terra caprinea incognita (2022), oeuvres praticables pour les chèvres du Jardin du bout du monde à Château-Gontier (commande Le Carré), petits Voyages Extraordinaires (2016), mini-golf de Nantes Camping (en collaboration avec Le Voyages à Nantes), ou encore Grotte de nez (2018) en dépôt à Piacé le radieux, sont des œuvres pérennes en extérieur visibles toute l'année.
Ses œuvres sont présentes dans des collections publiques - Frac-Artothèque Nouvelle-Aquitaine, Artothèque de Caen ou encore Musée Jules Verne de Nantes. En 2021/2022, son Abri à tempêtes est lauréat du programme Mondes nouveaux. Jean Bonichon collabore régulièrement sur des projets avec d'autres artistes et mène également une activité de commissaire d’expositions.
Depuis 1998, Amaël Bougard travaille dans le domaine des hypermédias, du web et du digital. En tant que responsable du multimédia au sein de l'agence co.cli.co, il accompagne les projets mettant en jeu les technologies du numérique. Il enseigne à l'École supérieure d'art et de design TALM-Le Mans l'Infographie de la représentation 2d, 3d, la réalité mixte, leurs enjeux, leurs usages et leurs outils. Il participe dans ce cadre au programme de recherche Synthetic de TALM-Le Mans. Il est intervenu au Conservatoire National des Arts et Métiers, à l'école d'architecture de Clermont Ferrand et dans d'autres écoles de l’enseignement supérieur.
Designer sonore, compositeur, né en 1978, Fabien Bourdier intervient en master Design sonore à l’École supérieure d’art et de design TALM-Le Mans depuis 2011.
Il compose et réalise des créations sonores pour des films, des expositions, des installations visuelles et sonores. Porté par une approche pluridisciplinaire des arts médias, il a travaillé sur plus d’une trentaine de films d’auteur pour des médias nationaux et internationaux. Il poursuit par ailleurs un travail de recherche expérimentale sur les interactions images-sons-publics. Il vit et travaille entre Paris et Tours.
Laura Brunellière est née à Nantes en 1971, elle vit et travaille à Paris. Elle enseigne la photographie et la vidéo à l’Ecole supérieure d’art et de design TALM-Le Mans.
Marquée par l’enseignement du critique Alain Bergala lors de ses études de cinéma et de photographie, sa pratique se concentre sur les potentialités narratives de l’image. Elle commence par tenir un journal photographique noir et blanc dans lequel elle réajuste par le montage le cours de son histoire. Ces expériences autour du montage s’étendent dans le cinéma expérimental au sein du collectif parisien Braquage. Sa rencontre avec le photographe américain Mark Lyon, dépliera sa pratique dans le monde et dans celui de la presse; elle réalise alors Le beau monstre : Bob Richardson, un portrait filmique du photographe de mode, tourné en pellicule super 8, et rencontre Jan-Willem Dikkers avec qui elle collabore dans la revue Issue magazine.
En 2005 elle réalise les vidéos Ballynahinch et Le radeau d’Aran. Elle tente à travers ces deux projets de trouver une écriture vidéo à même de représenter son expérience du paysage. Elle collabore cette année-là avec l’artiste et critique d’art Claire Renier sur un projet d’installation intitulé Réserve, 2005. Le journal L’Oeil du scandale, 2009, imprimé en noir et blanc publie une série de photographies où se révèlent et se désagrègent sculpture antique et cristal de roche. Ses expériences plastiques autour de l’image et du minéral s’achèvent en 2009 avec les light rocks : de petits volumes vides façonnés par le pliage de tirages photographiques qui posées au sol, dessine et prolonge « une réalité dont ces pierres sont le socle ». Cette même année, elle rencontre la critique d’art Elisabeth Wetterwald avec qui elle se lie d’amitié et qui donne lieu à un projet de portrait filmique non abouti, Coup de sifflet.
Dans Quitter les Victoires I II III, elle se retranche dans le dessin automatique qu’elle confronte à des reproductions photographiques de sculpture grecque. Le film Juste – Ciel réalisé en 2012 marque ce tournant dans sa production. Invitant des enfants à venir lire et légender des portraits photographiques de personnalités mythiques des arts visuels, « le film s’emplit peu à peu d’un flottement qui accueille les mystères de l’imagination et recréer le caractère rêveur de l’enfance de l’art – et de l’enfance comme art »*. En résidence à la Fondation Rauschenberg en mars 2013 elle écrit Quitter les Victoires, son prochain film en cours de réalisation.
* in Septième ciel Art et cinéma expérimental par Florent Guézengar, 2012.
Juan Camelo enseigne l’histoire des arts.
Juan Camelo a fait des études de philosophie à l’Université de Nanterre Paris X, où il s’est spécialisé dans le domaine de l’esthétique et de la philosophie de l’art, notamment dans la période contemporaine. Il a été conférencier-formateur à la galerie nationale du Jeu de Paume de 2007 à 2012, ainsi qu’intervenant annuel à la Fémis – École nationale supérieure des métiers de l’image et du son de 2009 à 2011.
Artiste, cinéaste, chercheuse, enseignante en vidéo et art numérique. Docteure en Art et sciences de l'art, université de Marseille. Membre de l'Enactive Virtuality lab, Tallinn university, Estonie. Enseigne également dans le master IMAIC à l'Ecole des Arts de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Marie-Laure Cazin mène des projets art-science depuis 20 ans, centrés sur la création de dispositifs cinématographiques innovants, interactifs et VR, qui intègrent les possibilités du numérique et les outils des neurosciences. Son travail a été exposé en France et à l'international dans de nombreuses galeries et musées depuis 1996 : Espace Paul Ricard, Palais de Tokyo, Jeu de Paume, Centre Georges Pompidou à Paris, State Painting and Sculpture Museum, Turquie, Museo Alejandro Otero, Caracas au Vénézuela, Emory University, à Atlanta aux Etats-Unis, Ludwig Forum Museum, Aix-La-Chapelle en Allemagne, Musee d’Art Moderne de Moscou, Kunsthalle à Bâle en Suisse, Beursschouwburg à Bruxelles, Espace Kicks and Bricks à Vienne, Galerie Anton Weller à Paris, Deweer Art Gallery en Belgique, Gegenwartskunst Museum à Bâle en Suisse (…) et dans des festivals d'art numérique et VR, Laval Virtual, Vidéoformes à Clermont-Ferrant, Ars Numerica à Montbéliard, Nuit Blanche à Bruxelles, Lost and found De WAAG, Institute for Old and New Medias à Amsterdam. Elle a réalisé plusieurs courts-métrages de fiction sélectionnés dans des grands festivals internationaux (festival International de Locarno 2002, Suisse, et la Mostra de Sâo Paulo, Brésil, 2006) Ses projets les plus récents sont des prototypes de films neuro-interactifs, utilisant les EEG pour analyser les émotions des spectateurs : Le Cinéma Émotif, 2014, Le Cinéma Émotif, V2 (2022-23) et EMOTIVE VR (in progress) qui a pour objet de conjuguer les casques EEG et la réalité virtuelle. Elle a collaboré avec de nombreux partenaires scientifiques : LS2N Université de Nantes, laBri Scrime de l'Université de Bordeaux, Interaction lab, School of Digital Technology de Tallinn, Numédiart institute de l'Ecole polytechnique de Mons, le Lagis et le Lifl de l'Université de Lille, Laboratoire L3i de l'Université de la Rochelle.
En parallèle de son travail de création, elle mène un projet de recherche au niveau européen intitulée « Freud's last Hypnosis, Emotion driven interactions », dans le cadre d'une bourse post-doctorale européenne, Mobilitas Pluss, ETAG, Talinn University (2021-2022) et du laboratoire Enactive Virtuality Lab, Tallinn University.
Diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (1995), de la Jan van Eyck Akademie (Pays-Bas, 1997) et du Fresnoy, studio national des arts contemporains (2001-03).
Docteure en Art et Sciences de l'Art, elle a soutenu sa thèse en janvier 2020 à l'université d'Aix-Marseille, intitulée « Cinéma et neurosciences, du Cinéma Emotif à Emotive VR ».
Portfolio : https://vimeopro.com/curiosite/marie-laure-cazin.
Son film « les histoires de la tache 1 », 2002, est consultable dans l'espace documentation de la BNF : https://data.bnf.fr/fr/14561318/marie-laure_cazin/ https://www.linkedin.com/in/marie-laure-cazin-7122b7183/
https://www.facebook.com/marielaure.cazin
Instagram : @marielaurecazin
https://www.theses.fr/2020AIXM0009
Olivier Chouteau est présent à l'ESAD TALM-Le Mans depuis 2011 d'abord comme chargé des ateliers volumes puis enseignant technique depuis 2021. Il se caractérise par son expertise et sa polyvalence dans les multiples domaines de la sculpture : céramique, moulage, métal, fonderie et menuiserie.
Diplômé du DNSEP art en 1996, il poursuit sa formation céramique en Inde et y acquiert une importante expérience de la poterie artisanale. Son parcours éclectique inclut celui d'un plasticien céramiste dans divers projets et expositions.
Olivier Chouteau a travaillé quelques années en restauration d'art pour les bâtiments historiques (fresques, sculptures, dorures). Il a ensuite été décorateur et accessoiriste dans les milieux cinématographiques et publicitaires.
Il a également obtenu le 1er prix de gravure de la fondation Peter Stewesant, assortie de plusieurs résidences sur six ans au sein de la Lolit Kola Académie du Département céramique de Calcutta, en Inde.
David Michael Clarke s’amuse à faire se côtoyer des œuvres d’art avec des situations issues de son quotidien.
Sur le principe de la rencontre et d’une pensée à la dérive, il détourne, arrange, s’approprie, multiplie et croise les registres culturels populaires ou savants. Les jeux de mots sont souvent le point de départ de projets qui peuvent prendre la forme d’événements ou d’objets. Son attention au contexte l’amène à habiter des lieux et à créer des moments de convivialité. DMC amplifie ce qui caractérise sa démarche selon quatre modalités : la création d’œuvres en relation avec un lieu ; la réactivation d’œuvres de son répertoire ou de ceux d’autres artistes ; le prêt d’œuvres à des artistes ou à des institutions ; l'intervention sur des œuvres empruntées. Cette pratique collaborative n’est pas sans interroger la question de l’auteur, le statut de l’artiste ainsi que la nature d’un tel projet.
Après des études techniques en photographie et en montage vidéo, au Mans et à Bayonne, Georgina Corcy a travaillé pendant plusieurs années dans un studio de photographie publicitaire en tant qu’assistante puis photographe studio et retouche d’images. Depuis 2011, elle enseigne sa pratique à l’École supérieure d'art et de design TALM-Le Mans, en tant qu'Assistante d’Enseignement Artistique. Parallèlement, elle exerce comme photographe à son compte.
Sa pratique personnelle s’inscrit dans une démarche d’observation des paysages qui l’entourent, ce n’est jamais une quête définie à l’avance. La lumière et ce qu’elle produit constituent l’essentiel de son attrait pour un sujet, mais cela peut également être un point de vue, une perspective. Georgina Corcy travaille en argentique et numérique.
Christophe Domino, né en 1958 à Coutances, est un historien, critique et théoricien d’art français, commissaire d’exposition, auteur, chercheur.
Christophe Domino enseigne la culture générale à TALM-Le Mans depuis 2003. Auteur, critique indépendant et essayiste, il écrit sur l’art et la culture contemporaine depuis le courant des années 1980 simultanément pour divers supports (livre, radio et télévision, presse et presse spécialisée : depuis 2013, chroniqueur régulier au Journal des Arts). Il a publié une dizaine de livres et de nombreuses contributions à des catalogues collectifs et des publications académiques. Il mène des projets de publications, d’événements et d’expositions en France et à l’étranger, autour d’artistes de différentes générations, de questions liées à l’héritage conceptuel, à l’espace public, à l’art engagé, aux nouveaux médias. Dans le prolongement du travail critique, il a développé, en tant que responsable scientifique, une recherche théorique et la production d’un programme de projections monumentales avec des élèves et des artistes invités dans le cadre de Grande Image Lab au sein de TALM.
Née en 1968 à Dublin, elle enseigne l’histoire et la théorie des arts en anglais.
Dettie Flynn a plusieurs activités. Elle est artiste, photographe, professeure ; elle écrit de temps en temps, organise et facilite des choses. Elle ne voit aucune hiérarchie entre ces activités : elle estime que toutes font partie de sa vie publique.
Mathilde Ganancia pratique tout aussi bien la peinture et l'écriture dans une démarche essentiellement narrative. Ainsi images et textes se construisent ensemble, usant de leur plasticité pour se faire parfois conducteur, parfois récepteur du récit en train de se former.
Au cœur de sa démarche, il y a la volonté d’inventer pour chaque tableau une logique et une histoire qui lui soit propre avec une technique qui s’y adapte. C’est pourquoi elle a développé un large éventail d’outils picturaux : couture, huile, peintures industrielles se retrouvent ainsi maniées au même titre que la vidéo, le son ou la performance qui participent tous ensemble à générer différents dispositifs d’expositions dont le centre de gravité affirmé est la peinture.
Diplômée de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2013, elle a étudié à la Taipei National University en 2012, et a participé à la Skowhegan School of Painting and Sculpture de Madison, aux États-Unis en 2015.
Elle est régulièrement invitée à participer à des expositions collectives et personnelles dans des galeries et des centres d’art tels que les Bains-Douches d’Alençon, la galerie des Multiples, la galerie Nord, Glassbox ou le musée Eugène Delacroix à Paris, la Galleria Continua à Boissy-le-Châtel, Mains d'Œuvres à Saint-Ouen, Jeune Création à Romainville, l’Artothèque de Caen, la Space Collection à Liège, la Royal Hibernian Academy de Dublin et le Wexford Art Center à Wexford en Irlande.
Elle a également réalisé plusieurs projets personnels et collaboratifs au sein de résidences telles que le Parc Saint-Léger à Pougues-les-Eaux, la Villa Belleville à Paris, Cow House Studios à Enniscorthy en Irlande, le Rhizome - Lijiang art center en Chine, ainsi que dans son atelier à Bagnolet.
Ludovic Germain est diplômé de l’ENSCI-Les Ateliers Paris (École nationale supérieure de création Industrielle) en 1994, il a également suivi une formation au Central Saint Martins College of Art and Design en option Innovation Design à Londres.
C’est en créant des objets qu’il s’interroge sur l’importance du son dans le design d’un produit ou d’un environnement.
En 2000, il co-fonde l’agence de design sonore Laps où sont développés des concepts et des méthodologies innovants par l’association de deux compétences : le design sonore et la psychoacoustique. L’agence compte de nombreux clients comme Orange, Toyota, RATP, Klaxon, Peugeot, SNCF, le Pôle de Commerces Confluence, etc.
Ludovic collabore depuis 2003 avec la chorégraphe Catherine Bäy, pour la conception et la création sonore du projet artistique Blanche-Neige (chorégraphie, performance, vidéo), TodaysArt (International Festival for Adventurous Creativity) à La Haye, la Nuit Blanche de Bruxelles et de Rome, le Festival Crossing the Line à New-York, etc.
Olivier Houix est ingénieur du son et docteur en acoustique.
Il obtient en 2003 un doctorat d’Acoustique à l’Université du Maine intitulé Catégorisation auditive des sources sonores, sous la direction de Stephen McAdams et René Caussé à l’Institut de Recherche et de Coordination Acoustique/Musique (Ircam). Il est également titulaire d’une licence de Psychologie, obtenue à l’Université Paris 5 en 1998.
Olivier Houix est chargé de recherche dans l’équipe Perception et Design Sonores. Ses travaux s’articulent principalement autour du design sonore en abordant autant les questions théoriques en lien avec la perception de notre environnement sonore que des aspects de design et d’évaluation d’interfaces sonores.
Il travaille actuellement dans l’équipe sur un projet industriel et enseigne à l’École supérieure d'art et de design TALM-Le Mans autour des techniques du son (captation, édition, montage, informatique du son, écoute, etc.).
Prochainement en ligne.
Ianis Lallemand est designer et chercheur. Ses recherches explorent l’impact du numérique dans le champ de la production matérielle.
Il s’intéresse en particulier à la dimension générative des procédés numériques (fabrication additive, robotique), tant dans leur dimension computationnelle que physique, en développant une pratique attentive aux comportements émergents des matériaux.
Formé à la fois en ingénierie et en design, il est fréquemment amené à concevoir ses propres outils de production. Il développe d’abord en 2010 ses recherches à l’Ircam (Paris), puis rejoint en 2012 EnsadLab, le laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (Paris). De 2013 à 2017, il réalise à l’EnsAD et à l’université Paris Sciences et Lettres une thèse de doctorat en design, dans laquelle il développe plusieurs dispositifs de production expérimentaux, qui l’amènent à rejoindre le groupe de designers et d’architectes Co-de-iT. Il soutient cette thèse en décembre 2017 à la Gaîté lyrique (Paris) avec une exposition personnelle.
En parallèle de ces travaux, il mène une activité de designer indépendant, à travers laquelle il accompagne notamment diverses structures artistiques (CAC Brétigny, Synesthésie, etc.) autour de questions de conception et de développement.
Né en 1973 à Nantes, Ronan Le Régent a été commissaire d’exposition en art contemporain pendant cinq ans avant de poursuivre ses activités dans le champ du design graphique dans le secteur culturel (artistes, architectes-urbanistes, structures culturelles, etc.).
On n’a jamais autant imprimé. Et partout.
Que ce soit dans les ateliers de taille-douciers ou dans les galeries marchandes des supermarchés sur les bornes photographiques ou sur les photocopieuses, l’impression d’images est devenue populaire, rapide, aisé. Warhol doit être content.
Cette transformation semble pourtant soulever les mêmes questions que Dürer en son temps :
Qui es-tu toi qui dessines ? Qui es-tu toi qui copie mon image ? Qui es-tu toi qui diffuses et qui s’en donne l’autorisation ?
L’estampe dans son histoire semble toujours faite des mêmes soubressauts. C’est qu’elle est riche. Dans ses méthodes, dans son histoire, dans ses appropriations, l’estampe a toujours tenu le pari de la traduction.
Il sera donc question d’inventer une pédagogie qui interroge toutes ses qualités. La plasticité des matrices en est bien la première mais aujourd’hui, alors que le numérique, ce cracheur précieux d’encre, semble avoir pris le dessus, on reste étonné de la solidité du désir de matrice.
Gauguin en faisait des sculptures, Felix Gonzalez-Torres en fait à l’infini des tirages, et Sol Lewitt taille des linos.
On n’a jamais autant imprimé.
Miguel Mazeri, docteur en anthropologie sociale – thèse soutenue en 2012 à l’École des hautes études en sciences sociales, Paris – est architecte de formation, diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes.
Il intervient TALM-Le Mans depuis 2008 au sein de l’option Design mention Design et Territoire. Ses domaines de compétence sont la sociologie et l’anthropologie urbaines ainsi que l’histoire de l’architecture et de la ville. Il enseigne depuis plus de dix ans autant la théorie que le projet et le suivi de mémoires en école d’architecture, à l’université et en école d’art et de design (ENSCI – École nationale supérieure de création industrielle, Paris). Il maintient en parallèle une activité régulière en tant que consultant en sciences sociales sur des opérations d’urbanisme au sein d’équipes d’architectes.
Rachel Rajalu enseigne la philosophie et la théorie de l’art à l’École supérieure d’art et de design TALM-Le Mans.
Elle est docteure en esthétique et études théâtrales de l’université Rennes 2 et membre associé de l’EA 1279 “Histoire et critique des arts”. Elle est également diplômée en Philosophie (Université Rennes 1) et Études politiques (EHESS-Paris). Ses axes de recherche sont les effets expérientiels de l’art ; la poétique et l’éthique d’une « stylistique de l’existence » par l’art ; les liens entre art, care et politique ; les pouvoirs de réparation de l'art et du design en contexte anthropocène. Son livre, Le Théâtre et la Vie. Éthiques et scènes contemporaines, paraît en novembre 2021 aux éditions des Presses universitaires de Rennes dans la collection « Æsthetica ».
Elle prépare actuellement la publication d’un ouvrage collectif sur les flâneries en paysages issu d’un travail de recherche-action mené à l’École supérieure d'art et de design TALM-Le Mans de 2018 à 2019. Depuis septembre 2020, elle co-dirige, avec Clovis Maillet, le programme de recherche Tempêtes dont elle coordonne l’axe « Performances, dépaysements, réparations », programme qui a reçu le soutien du Ministère de la Culture dans le cadre de l’appel à projet 2020.
Dessinatrice et sculptrice, Noémie Sauve s’emploie à dresser une iconographie plastique des fantasmes, de l’époque contemporaine ou du passé, autour de la domestication (des éléments, de l’animal et du paysage), elle collabore régulièrement avec des spécialistes divers (Ingénieurs en biologie, vulcanologues, taxonomiste, etc.) et s’applique à valoriser la complexité du vivant et ses actions comme principe d'autonomie fondamentale.
Sa pratique artistique irrigue également de nombreux domaines attenants dans lesquels elle est pleinement engagée comme la création du Fonds d’Art Contemporain Agricole de l’association Clinamen (FACAC) ou la programmation d’événements comme Ouvrages, fantasmer le monde organisé dans le cadre de la saison culturelle pour la biodiverité (COAL).
Prochainement en ligne.
Natsuko Uchino développe une pratique transversale entre art et écologie.
Ses installations et performances allient aux matériaux multiples de la sculpture, l’image, l’objet fonctionnel et le vivant.
Son travail, representé par les galeries Green Tea (JP) et Last Resort (DK), a été exposé à Elaine –MGK Bâle, Kunsthalle Baden- Baden, Kunsthal Charlottenborg Copenhague, Le Musée de la Chasse et de la Nature, le Silencio, le Cœur et Le Jardin des Plantes (FIAC-Hors les Murs) à Paris, les Laboratoires d’Aubervilliers, La Friche Belle de Mai, Marseille et acquis dans les collections du CNEAI et du Frac Nouvelle Aquitaine.
Elle a été en résidence au Centre International d’Art et du Paysage – Ile de Vassivière, à l’École Cantonale d’Art du Valais, à l’École national des beaux-arts de Bourges, au Centre Céramique Contemporaine La Borne et a participé au groupe de recherches Ideas City à la foundation LUMA, Arles et New Museum, New York.