Exposition proposée par la Direction de la culture de l'Université d'Angers, dans le cadre du Festival Spectacurieux.

Avec la participation des élèves de Roxanne Bécaud, Maëlle Bléteau, Maï Cheneau, Léo Duhamel, Théo Terrien, Maël Enfrin, Rozenn Le Roux, Hugo Lemesle, Gyani Treillard ; encadré·es par Sandrine Jousseaume et Laurent Millet. 

Pensée dans un contexte de crise où la création artistique est difficilement donnée à voir si ce n'est dans l'espace public. Interrogeant leurs étudiante·es sur leur rapport au monde et au temps, Laurent Miller et Sandrine Jousseaume ont initié un atelier hebdomadaire permettant de questionner leurs pratiques photographiques et le doute issu du traitement de l'image. Mises en scène, frontières temporelles brouillées, association d'images, jeu de cadrage, de narration, de fiction sont autant de démarches expérimentées pour ce projet (...).

« On le sait, le rapport de la photographie porte désormais la marque de la post-photographie. Cette dernière a inauguré l’ère du soupçon. Le cours de l’histoire de la photographie est ainsi brouillé, animé de mouvements contradictoires; et à la transformation du médium, son évolution théorique, technique, stylistique, voire technologique, se surajoute un autre mouvement, rétrospectif, où le doute post-photographique a contaminé le regard sur toute photo, qu’elle soit ancienne ou récente. Ce soupçon porte moins sur des photographies précises que sur la valeur de vérité que l’on peut attribuer à ce type d’images, désormais ».
Maxime Coulombe.