Tours
Adélaïde Feriot
Adélaïde Feriot présentera son processurs artistique et ses travaux en cours à l'occasion d'une conférence dans le cadre des cours et à l'invitation de Jesús Alberto Benítez.
Artiste française née en 1985, elle construit son travail comme un environnement dans lequel elle expérimente l’introduction du vivant dans l’espace et le temps de l’exposition. Elle se voit comme un « accordeur de machines vivantes », gardant en tête l’idée de l’automate, qui lui a permis de penser ses installations comme des mécanismes. Chaque pièce est un microcosme inséré dans un contexte public, créant une fracture de notre espace temps commun. Il s’agit de capturer des formes, des sentiments, des instants, sans y ajouter de psychologie. Comme pour les 1er photographies, où les longs temps de pose imposaient des postures simples et non théâtrales, elle s’en remet à ce que le sujet pourra émettre par sa simple présence.
Après une formation théâtrale à l’atelier Fanny Vallon, Adélaïde Feriot rejoint l’école Olivier de Serres où elle étudie jusqu’en 2005 le design textile. Par la suite, elle rentre aux Beaux-Arts de Lyon dont elle ressort diplômée en 2010. Ses œuvres ont été exposées notamment au Palais de Tokyo, au FRAC Bretagne, au CND à Pantin, à la galerie Samy Abraham, au Centre international d’art et du paysage de l’île de Vassivière, au Centre Pompidou ainsi qu’à l’IAC à Villeurbanne, mais aussi à Kunstwerk Carlshütte en Allemagne, à Tabacalera à Madrid, à la Maison des arts de Laval au Quebec, au CAFA à Pékin.
Mardi 3 décembre 2019 à 18 heures, dans la salle plènière de MAME.
(entrée par l'école ou par MAME).
Entrée libre
Ouvert au public
Obligatoire pour les étudiant.e.s
Ulrika Byttner, directrice de TALM-Tours
L’École supérieure d’art et de design TALM (ex École supérieure des beaux-arts de Tours) a décidé de nommer Ulrika Byttner à la direction de TALM-Tours et à la direction-adjointe de TALM. Elle a pris ses fonctions le 12 novembre 2019.
Ulrika Byttner occupait depuis 2017 le poste de directrice de l’école d’art de Fresnes. Titulaire d’un DNSEP obtenu à l’Institut supérieur des arts de Toulouse, elle a enseigné dans plusieurs écoles publiques préparant aux concours à l’entrée des écoles d’art notamment à l’école d’art de Fresnes ou encore aux Arcades à Issy-les-Moulineaux.
Le projet d’Ulrika Byttner s’appuiera sur les spécificités de TALM-Tours, notamment la sculpture, en lien à la fois avec la formation en Conservation-restauration des biens culturels spécialité oeuvres sculptées, mais également avec le DNSEP Sculpture afin de poursuivre le développement de la politique partenariale engagé. Ulrika Byttner portera également une grande attention aux profils des élèves afin de promouvoir une plus grande diversité dans les recrutements. Elle sera également très vigilante à la qualité de l’accueil réservé aux étudiant.e.s étranger.ère.s. Enfin, elle sera particulièrement attentive au développement d’outils permettant une meilleure insertion professionnelle des diplômé.e.s.
Ulrika Byttner succède à Marie-Haude Caraës qui, depuis 2014, a mené une importante politique de développement du maillage partenarial tourangeau et a également permis l’ouverture de TALM-Tours sur la Métropole de Tours en réactivant les ateliers de pratiques amateurs. Marie-Haude Caraës poursuit sa mission au sein TALM puisqu’elle occupe depuis le 1er octobre 2019 le poste de directrice de TALM-Angers et de directrice-adjointe de TALM.
Territoires intimes : immédiatement réel
Soirée des mémoires
Le jeudi 14 novembre 2019, de 17 heures à 19 heures, les étudiant.e.s du master Art vous convient à l’émission Territoires intimes : immédiatement réel.
Cette soirée organisée par les étudiant.e.s sous la forme d'un apéro radiophonique, est l’occasion de mettre en discussion les travaux de recherches menées dans le cadre du mémoire de DNSEP - Diplôme national supérieur d’expression plastique.
Avec Alice Guiraud-Milandre, Mathilde Baron-Harjani, Romane Ahbab, Antony Sibinovic, Titouan Duval, Quentin Biojoux et Florent Gay.
Les soutenances des mémoires auront lieu au deuxième semestre.
Le jeudi 14 novembre 2019, de 17 heures à 19 heures.
AU CENTRE LES PIERRES
Exposition visible du 20 août au 4 novembre 2019
Médiathèque, Aouste-sur- Sye
Vincent Voillat, professeur à TALM-Tours, présente Au centre les pierres à la madiathèque d'Aouste-sur-Sye. Cette exposition est proposée dans le cadre du parcours Mondes parallèles inscrit dans la programmation Résonnance de la biennale de Lyon 2019.
Au centre les pierres, Vincent Voillat
Le travail produit l’an dernier en vue de l’exposition Des roches courbes et une Fêlure, la Forêt de Saoû présentée du 22/08 au 02/09 2018 à la Galerie espace liberté (Crest) est prolongé dans l’espace (Pangée et Vercors) et le temps (de la formation des continents à la Résistance dans le Vercors). Il y a environ 290 millions d’années, la terre n’avait qu’un seul continent, la Pangée, avec une faille centrale. Une découverte géologique situerait le village de La Baume Cornillane au centre de scission et placerait la Drome au centre du monde). Il traitera aussi du Vercors autour du thème de la résistance.
L’exposition déploie trois strates spatio-temporelles et convoque des fragments de récits, géologiques, écologiques, historiques, mythologiques, humains et personnels dont l’épicentre est la forêt de Saoû. Sur ce site, les poussées tectoniques successives combinées aux qualités spécifiques de l’empilement de ces roches ont contribué à former ce paysage contradictoire et exceptionnel.
Les forces en présence ont soulevé perpendiculairement les parois rocheuses, plissant la roche formant ainsi ce bassin fermé sur lui- même, protégé par de hautes parois verticales sur son pourtour. À partir de ce spectaculaire phénomène géologique qu’est le synclinal perché, l’artiste vient collecter des pierres qu’il trouve sur ce site ainsi que les récits qu’abrite ce paysage. Il joue de la superposition en strates de ces différentes histoires, celles des hommes et celle des pierres, dessinant alors un destin commun. Le minéral sert de catalyseur et de réceptacle à ces différents récits.
Les œuvres semblent interroger la sympathie qui apparaît entre les formes complexes du monde minéral et les figures de l’imaginaire humain. Il aborde des notions de mémoires individuelles et collectives, de croyances, de paysages, d’écologie, afin de mieux remettre en question notre regard anthropocentriste, en évitant l’écueil d’une explication déterministe, voire mécaniste, du vivant, comme une tentative de rétablir un équilibre.
Extraits des archives vidéo - Claude Rutault
Claude Rutault, Monochrome 5 sur une grille de marelle
Du mercredi au dimanche de 12 h 00 à 18 h 00
Fondation CAB, Bruxelles
Dans le cadre de l'exposition dédiée au peintre Claude Rutault à la Fondation CAB, la vidéo Extraits des archives vidéo - Claude Rutault, de David Kidman, professeur à TALM-Tours, d'une durée de 45 minutes est présentée dans la salle des Archives.
Fondation CAB, Bruxelles
32-34 rue Borrens
1050 Bruxelles - Belgique
Exposition visible du 4 septembre au 14 décembre 2019
Du mercredi au dimanche de 12 h 00 à 18 h 00
Le cri dans l'art.
Des distributions et des interprétations
Cette journée d'étude est organisée par Christian Ruby, philosophe et professeur à TALM-Tours. Modération de la journée d'étude : François Blanchetière, conservateur du patrimoine au Musée des beaux-arts de Tours.
Programme des interventions :
> Le cri dans la peinture
Delphine Rabier — historienne de l’art, Centre d’études supérieures de la Renaissance
> Le cri de surprise devant l’œuvre
Thibault Barrier — philosophe, Université de Tours
> À corps et à cris, le cri dans la musique contemporaine
Agnès Charles — musicienne, Université de Tours
> Langage du cri et cri du langage au cinéma
Elliott Covrigaru — cinéaste et musicien
De 9 h 00 à 17 h 30
Marie Liberos
Apparemment, le Sphinx de Gizeh...
Antoine Parlebas, professeur d’histoire de l’art à l’université de Tours, spécialiste de l’Égypte ancienne et professeur à TALM-Tours dans les cursus art et conservation-restauration des biens culturels spécialité oeuvres sculptées.
Emblématique, le Sphinx de Gizeh illustre une conception pharaonique des formes multiples et composites. Il est symbole de richesse et de diversité dans sa mise en forme comme dans l’histoire de ses réceptions successives. Pour les anciens égyptiens, l’image est réalité, une réalité explicite mais bien plus complexe lorsqu’elle touche au domaine du divin. Antoine Parlebas vous fera découvrir la complexité de cet être hybride qu’est le Sphinx.
Le dimanche 27 octobre 2019 à 15 heures.
Plein tarif : 4€ / tarif réduit : 2,50€ / Forfait famille : 11€
L'outil familier, Léa Martin-Habif
Notre corps est un abri, une habitation et il se transforme, parfois se métamorphose au cours de sa vie. C’est donc à cette coquille que Léa Martin-Habif souhaite en quelque sorte rendre hommage, élever au statut de sculpture en en extrayant certaines caractéristiques.
L'artiste travaille le plus souvent avec des éléments qui constituent des formes abstraites simples, géométriques, évoquant le bâtiment, l’architecture, l’abri comme des arcs, des briques, des colonnes.
Dans ces formes anguleuses, froides, abstraites, le corps est toujours rappelé par différents indices comme le choix de la couleur, d’un matériau spécifique ou d’une installation dans l’espace.
La plasticienne invite ainsi le spectateur à s’y confronter, à s’identifier, se mesurer, se comparer et ainsi à davantage prendre conscience de sa physicalité. Son travail s’inscrit dans une démarche d’économie du travail et d’écologie par le choix des matériaux, pauvres, peu chers souvent recyclés et même parfois issus de ses anciens travaux, donnant ainsi plusieurs vies à la matière et à son propre travail.
L'Annexe, centre d'art des Rives
36 bis, rue de Rochepinard
37750 Saint-Avertin
Exposition du vendredi 5 octobre au dimanche 3 novembre
De 15 h 00 à 18 h 30.
Vernissage le jeudi 3 octobre à 18 h 30.