Félicitations

Et une fois que le monde est à la bascule ? Et une fois que le monde brûle ? Et une fois que le monde s’éteint ? Jusqu’où s’étend le temps ? Jusqu’à quand s’épuise l’espace ? Les bêtes de l’apocalypse s’étirent sur la ruine du monde, cavalent sur le temps qui se courbe, venues faucher la mauvaise herbe et préparer le monde. Chevaux d’apocalypse est une fable masquée. Une énième histoire de cycle, sûrement autant que heureusement pas la dernière. Dans cette caverne s’entonnent les pas des rites agraires fêtant les saisons et le renouveau.

La construction symbolique de la narration se fait écho aux travaux d’Antonin Artaud, de Jean Lurçat ou encore de Édouard Glissant, alterne entre recherches carnavalesques rabelaisiennes et poésies mythologiques.

Dans ce cylindre de tissus noirs suspendu, appelant à la danse en cercle, à la paréidolie des cavernes, au sacré des temples, à la magie du théâtre, se joue l’enjeu de la fiction et sa capacité à se réaliser

Jury DNSEP Art 2025 : présidé par Noëlle Pujol (artiste et cinéaste), Carla Adra (artiste), Grichka Commaret (artiste), Lou Forster (docteur, commissaire d’exposition, historien de l’art et dramaturge), Ana Mendoza (curatrice, critique d’art et poète) et Géraldine Gourbe (philosophe, critique et commissaire d’art et enseignante à TALM-Angers).