Traversée de la Loire à bord de dispositifs flottants
Dans le cadre de l'atelier de recherche La Diagonale du désir, un groupe d'étudiant·es traversent la Loire à bord d'embarcations (radeaux, coracles) créées lors d'un workshop avec l'artiste Jan Kopp. Départ le 13 mai depuis la Bouchemaine, arrivée prévue le 15 mai près du MAT-Montrelais où se tiendra le projet artistique collectif Nous les vagues.
Les conditions hydrologiques ne permettant pas la traversée, seule une mise à l'eau des radeaux a été finalement effectuée.
La diagonale du désir
Du 11 au 13 mars, une quinzaine d'élèves ont fabriqué plusieurs radeaux ou autres dispositifs flottants à l'aide de matériaux récupérés. Ils ont été crées à partir d'une série de dessins préparatoires, d'idées élaborées en atelier, d'échanges et de recherches menées en collectif et avec l'artiste invité Jan Kopp.
Le 13 mai, la traversée débute à La Pointe de Bouchemaine à bord des embarcations créées précédemment. 28 élèves descendront la Loire direction Montrelais afin de rejoindre le projet artistique collectif Nous les vagues organisé par le MAT – centre d'art contemporain du pays d'Ancenis –. Dans l’idée d'explorer cette partie du territoire ligérien et de produire les pièces (documents, oeuvres, expériences, récits) qui seront en partie présentés lors du volet angevin du festival dédié à La Diagonale du désir en septembre 2024.
Le workshop s'est déroulé dans le cadre du programme de recherche de la Diagonale du désir. Le programme entend reconsidérer un imaginaire de la ruralité qui, sur le temps long de la modernité, a produit nombre des formes contemporaines de relégation et de déclassement (race, sexe, classe, genre, écologique, etc.) Programme mené entre 2022 et 2024 par la HEAD – Genève, Haute école d'art et de design –, TEMOS – unité mixte de recherche du CNRS et des universités d'Angers, Bretagne Sud, Le Mans – l'École supérieure d'art et de design TALM-Tours et TALM-Angers, soutenu par le Ministère de la Culture.
Ce workshop cherche à revisiter et à repenser les territoires extra-urbains et ruraux, et plus spécifiquement cette année, les bords de la Loire : ses populations humaines et non-humaines, l’eau du fleuve et son écosystème, par le biais des notions d’abandon, d’invisibilisation, de désenchantement, d’épuisement ou d’excentricité.
Le projet est porté à TALM-Angers par Vanessa Theodoropoulou, historienne de l'art et professeure.
Nous les vagues
Le 15 mai, arrivée à la Guinch'ette à Montrelais (44), pour assister à une lecture et une rencontre insulaire par Milena Charbit. Histoires et lectures autour des îles de la Seine, des îles de la mer intérieure au Japon et l’île des Faisans. Les élèves du grand atelier Action Performance Performativité proposeront également des temps performatifs.
C'est la 1re édition du projet Nous les vagues, une école éphémère de terrain sur les bords de Loire à Montrelais, à proximité du centre d’art. Du 14 au 18 mai 2024, les étudiant·es en écoles supérieures d’art (Beaux-arts de Nantes-Saint-Nazaire et TALM-Angers), les habitant·es, les associations et tous les publics sont invité·es à rencontrer des artistes et à pratiquer des exercices d’observation du milieu naturel qui nous entoure à Montrelais.