Hindi, Floukensen
Lucas Chaillou, alias Floukensen, diplômé en 2019 de TALM-Angers, a publié son premier album, Hindi.
Lucas Chaillou, alias Floukensen, diplômé en 2019 de TALM-Angers, a publié son premier album, Hindi.
TALM-Angers accueille Améliane Jouve et Pierre Soria-Piles, diplômé.e.s de TALM-Angers, à Rue sur vitrine du 26 février au 14 mars 2020.
L'exposition, La Dalle, présente un ensemble de travaux de Pierre Soria-Piles.
Le commissariat est assuré par Améliane Jouve.
L'exposition est ouverte du mardi au samedi de 11 h 00 à 19 h 00 et le dimanche de 15 h 00 à 18 h 00.
Vernissage le mardi 25 février à partir de 18 h 30.
TALM-Angers accueille Benoît Batard, diplômé de l'École supérieure d'art et de design TALM-Angers. Il occupe Rue sur vitrine depuis le 3 février 2020. Le 13 février 2020 à partir de 18 h 30, il présentera les différentes expérimentations autour de la notion d'équilibre, produites avec l'aide d'élèves de TALM-Angers.
Galerie David d'Angers, Angers
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Les Musiques de traverse sont proposées par Les Musées d'Angers, Ruralfaune/Silverclub, Le Chabada et TALM-Angers
Erwan Keravec est certainement l’un des musiciens qui révolutionnent l’usage de leur instrument comme peut le faire Jozef Van Wissem avec le luth (cf. Musiques de Traverse #2). Exploitant tous les aspects de la cornemuse pour produire une musique hypnotique et envoûtante, il tente à travers le projet « Urban Pipes » à détacher celle-ci de son origine culturelle et inviter l’auditeur à s’élever parmi les brumes d’une œuvre singulière et puissante. « Urban Pipes » reste néanmoins une utopie où la cornemuse, même jouée autrement, s’attache à une tradition séculaire émergeant de nos entrailles La cornemuse, instrument universel, reste néanmoins attachée à une tradition. Assumant et affirmant ses caractéristiques : la projection du son, sa densité, l’énergie du sonneur, la mélodie, Erwan Keravec arrive à modifier les modes de jeux traditionnels en travaillant sur l’utilisation sonore de la cornemuse et son étrangeté harmonique. De cette dualité, naît une musique qui joue ou se joue de la mélodie, furieuse et apaisante ; donnant à chacun l’occasion de se questionner sur ses frontières intérieures. « Urban Pipes » donne à entendre ce que peut être un musicien traditionnel aujourd’hui : respectueux de son héritage et en recherche de nouvelle musique.
Glassbox, retour sur deux décennies de création contemporaine
Fraichement sortie de presse, l'édition présente plus de 150 projets parmi l'ensemble de ceux conduits au cours des vingt dernières années, rassemblant documents d’archives et textes de contributeurs qui viennent éclairer le déroulement de cette histoire. Au delà d’un retour sur expérience par les équipes des différentes périodes et les artistes ayant participé au projet, l’ouvrage propose une réflexion plus globale sur les conditions d’émergence des lieux indépendants et collectifs, et leur inscription dans une scène culturelle en transition.
Dans une performance en duo avec le catalogue, Romain Gandolphe se promènera à travers le livre et les expositions qu'il n’a jamais vues, faisant le récit de ce qu'il trouve dans un voyage entre les pages 1 et 304.
Le Collectif 1.0.3, avec notamment Arnaud Bernus et Anne Couzon-Cesca – professeur.e.s à TALM-Angers, ont assuré la direction éditoriale de 2007 à 2011.
Glassbox
12 rue Boissy d'Anglas, 75008
Jour et heure
Jeudi 23 janvier de 19 h 00 à 21 h 00
TALM-Angers accueille Benoît Batard, diplômé de TALM-Angers, à Rue sur vitrine du 27 janvier au 16 février 2020.
Traverser peut faire trace à la manière du mouvement ondulatoire à la surface de l’eau lorsqu’elle est mise en mouvement par un vaisseau. Le choc induit par cette rencontre entre l’eau et la forme motrice génère un sillon ondulatoire visible à la surface de l’eau dont le dessin s’accroît par inertie. L’observation de l’évolution d’une onde à intervalle temporel régulier révèle qu’elle est une répétition croissante de la forme matrice.
L’arbre se construit par addition annuelle d’un nouveau cerne de croissance. L’intervalle temporel est fixé par son rythme en lien étroit avec le climat et le lieu qu’il habite et dont il en constitue la mémoire. Opérer une tranche, une coupe longitudinale dans toute l’épaisseur de son tronc permet d’en extraire et d’en observer le dessin de sa mémoire.
Plusieurs rendez-vous public seront donc proposés afin de permettre d’apprécier le travail d’un groupe autour de l’Homme, l’arbre, la mémoire, l’équilibre et la gravité terrestre.
Par sa formation d’ébéniste qui participe de ses racines, il entreprend des recherches sculpturales tant au travers du symbole de l’arbre qu’il questionne, que de l’appréhension du matériau. L’angle d’approche qu’il offre aux sens est celui de cet axe vertical affirmé par le tronc de l’arbre et autour duquel les ramures manifestent constamment cette relation primordiale à la gravité terrestre. La pratique de Benoît Batard s’oriente progressivement vers la performance au cours desquelles un équilibre est obtenu. Ainsi, l’Homme faisant face aux installations se retrouve mêlé à cet équilibre devant lequel il se tient debout.
Benoît Batard fait appel à des performeurs pour créer, à partir de plateaux de bois, des formes en équilibres. Ces performeurs développent alors un lien étroit avec leur pièce qui disparaît en apparence pour laisser place à une relation d’équilibre entre l’installation et l’observateur. Le groupe de performeurs devient alors l’outil de travail essentiel et l’immobilité silencieuse de l’équilibre vient compléter le mouvement de sa mise en place.
Gérée depuis 2016 par l’École supérieure d’art et de design TALM-Angers, Rue sur vitrine est un lieu qui n’est pas une galerie d’art, mais un laboratoire pour les arts. Les élèves accompagné.e.s par leurs professeur.e.s, les élèves diplômé.e.s de l’école, les jeunes artistes et les partenaires viennent y expérimenter un projet, sans obligation de résultat. Il peut s’agir d’y conduire une simple expérience sensitive, d’y rapporter une expérience ou d’y mener des workshops, des expositions, des temps d’atelier pour y préparer une exposition, etc.
Expérimentations visibles du 27 janvier au 16 février 2020.
Rue sur vitrine, 26, rue Bressigny, 49100 ANGERS
Contact
Aurélia Le Goff, contact@talm.fr, 02 72 79 86 90
Exposition du 11 janvier au 15 février 2020
École et Espace d’art contemporain Camille Lambert, Juvisy-sur-Orge
Turf, exposition personnelle de Régine Kolle, professeure à TALM-Angers.
La peinture de Régine Kolle se joue dans l'instant. Ses personnages nous font face, nous regardent même parfois avec une certaine surprise ou défiance. Qui sommes-nous ? La narration qui se joue sur ses toiles nous plonge dans un univers urbain, très coloré. De ses gestes larges et rapides, l’artiste dresse des portraits dessinés qui peuvent investir les murs ou encore prendre vie sous la forme de film d’animation.
École et Espace d’art contemporain Camille Lambert
35 avenue de la Terrasse, Juvisy-sur-Orge
Exposition du 11 janvier au 15 février 2020
Finissage le samedi 8 février 2020, à 16 h 00
Horaires
Du mardi au samedi de 14 h 00 à 18 h 00
Conférence et performance de Live Coding, jeudi 19 mars 2020 à partir de 19 h 00
Le Chabada, Angers
Ce rendez-vous Echos Numériques vous propose deux temps en un autour de la rencontre musique et technologies.
Fabrice Jallet ouvrira la soirée par une conférence «Technologies, usages et créations… quel renouveau dans la musique ? », 3e volet du cycle abordant l’influence des évolutions technologiques sur les musiques actuelles. Intelligences artificielles, réalités modifiées, spatialisation sonore… les technologies ouvrent de nouveaux terrains d’exploration que les élèves de l’atelier NaN (Not a Number) proposent d’investir dans ce deuxième temps par une série de performances sonores basées sur le langage du code et de la programmation informatique. En naviguant des pratiques expérimentales jusqu’aux rythmes electro, les interprètes / compositeurs conçoivent en temps réel des systèmes où hasard et déterminisme se rencontrent pour une création musicale spontanée.
Spécialiste de l’innovation musicale et des startups françaises, Fabrice Jallet intervient pour accompagner la transformation numérique du secteur de la musique avec le pôle Musique & Innovation de l’IRMA (Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles).
L’atelier NaN (Not a Number) est un programme interdisciplinaire et inter-établissement sur le thème Arts-Sciences du numérique proposé aux étudiants de Polytech Angers (enseignants : Sébastien Lahaye et Medhi Lhommeau) et aux élèves de TALM-Angers (professeur : Mathieu Delalle).
Le Chabada
56 Boulevard du Doyenné, Angers
Date et horaires
Jeudi 19 mars 2020 de 19 h 00 à minuit
Entrée gratuite, sur inscription via ce lien
Dans le cadre du programme de recherche Art by Translation.
Colloque le vendredi 6 décembre 2019, de 14 h 00 à 20 h 00
Séminaire le samedi 7 décembre 2019, de 14 h 00 à 20 h 00
Centre Georges Pompidou, Paris
Conçu et organisé par Sébastien Pluot, professeur à TALM-Angers, Art by Translation (TALM et ENSAPC) et la Bibliothèque Kandinsky, en collaboration avec la Maison des Sciences de l’Homme, l’École Normale Supérieure de Paris-Saclay, département design. Avec le soutien de la Terra Foundation for American Art.
Figure centrale de la scène artistique contemporaine, Mel Bochner s’est distingué depuis le milieu des années 1960 autant par ses œuvres que par ses textes critiques - à la fois génératifs et disruptifs - à l’égard des discours entourant l’art minimal, l’art conceptuel, l’expressionnisme abstrait et la critique institutionnelle. Depuis 1966, ses œuvres déploient des spéculations formelles et théoriques sur le langage et la question de la signification, qui engagent de multiples procédures de traduction autant interlinguistiques qu’intersémiotiques. Ce colloque sera l’occasion pour des historien.n.e.s de l’art et philosophes d’ouvrir de nouvelles perspectives d’analyse du travail de Mel Bochner à travers une prise en compte des dimensions théoriques, esthétiques et idéologiques de la traduction.
Examiner la manière dont Bochner utilise le langage et la traduction permet de le situer dans le débat qui oppose structuralisme et phénoménologie d'un côté et de l'autre, la philosophie analytique et le poststructuralisme. Les positions de Mel Bochner ont également été déterminantes dans les controverses qui ont ponctué le développement de l'art conceptuel. En effet, à un moment charnière du développement du conceptualisme, une constellation d’œuvres de Mel Bochner soulève de manière très spécifique de nombreuses questions en contraste avec certaines conceptions du conceptualisme, notamment concernant le statut de l'auteur, la dimension éthique de la délégation, les relations entre sens et signification, l'utilisation de la technologie, la reconfiguration de l'ontologie de l'objet d’art et les opérations linguistiques qui, selon lui, sont indissociables des contextes dans lesquels elles ont lieu. La manière dont Bochner brouille les limites entre les arts visuels et les domaines théoriques représente un défi en soi pour les questions de traduction. En effet, sa pratique dépasse le modèle qui voudrait que les œuvres soient traductibles en théorie et inversement. Ses œuvres composent plutôt une théorie sur et par la traduction ayant recours simultanément à des textes et des formes plastiques que ce colloque propose d’examiner.
Avant d’arriver à New York en 1964, Bochner a étudié un an la philosophie à l’Université de Northwestern. L’esprit d’investigation intellectuelle auquel il a été exposé a profondément marqué son œuvre à venir. Son travail est ainsi jalonné de références à la philosophie – en particulier Barthes ou Wittgenstein – et sa curiosité l’a poussé à explorer de manière critique les visées, les méthodes, les mythologies et les croyances produites par de nombreux autres domaines que les arts visuels : la science, la technologie, la logique mathématique, la littérature, le cinéma et la linguistique.
Toute une série d’œuvres produites depuis le milieu des années 1960 engagent des processus de traduction qui ont pour point commun de mettre en scène les défaillances structurelles du langage à transmettre des significations et de la science à représenter des phénomènes. Aussi, les théories de la traduction et du langage - principalement celles de Friedrich Schleiermacher, Walter Benjamin, Roland Barthes, Paul de Man ou Jacques Derrida - nous semblent essentielles pour aborder son œuvre. Cela nous permettra d’examiner ce qui, dans son approche, relève de dimensions idéologique et esthétiques fondamentales et en contraste, voire en opposition avec les discours dominants de la philosophie analytique et de la cybernétique, qui remportaient déjà de nombreux succès dans l’art, le design, la musique et l’architecture. Discours dominant non seulement à cette époque mais surtout aujourd’hui. L'accueil critique réservé à l'œuvre de Mel Bochner ne peut être plus prolifique et prestigieux qu’il ne l’est, mais il demeure pourtant insuffisant. L'objectif de ce colloque est d'apporter une contribution importante aux travaux de Mel Bochner par les moyens de l’histoire de l’art, la philosophie et de la littérature comparée par le prisme des théories de la traduction. Il propose d'ajouter de nouvelles interprétations de son travail, qui mettront en évidence la proximité des positions idéologiques de Mel Bochner à l'égard du langage avec celles du poststructuralisme et, en particulier, sa coïncidence avec la déconstruction du logocentrisme.
Ces questions nous semblent aujourd'hui très pertinentes et constructives dans un contexte où les technologies de traduction, augmentés par les algorithmes, sont omniprésents et configurent comme jamais nos environnements sociaux, culturels, économiques et politiques.
Centre Georges Pompidou
Place Georges Pompidou, Paris
Colloque
Le vendredi 6 décembre 2019, de 14 h 00 à 20 h 00
Petite Salle, niveau -1
Entrée libre, dans la limite des places disponibles
Séminaire
Le samedi 7 décembre 2019, de 14 h 00 à 20 h 00
Bibliothèque Kandinsky, 3e étage
Entrée libre, dans la limite des places disponibles
Séminaire le samedi 7 décembre 2019, de 14 h 00 à 20 h 00 Centre Georges Pompidou, Paris Conçu et organisé par Sébastien Pluot, professeur à TALM-Angers, Art by Translation (ESAD TALM et ENSAPC) [...]
Colloque le vendredi 6 décembre 2019, de 14 h 00 à 20 h 00 Centre Georges Pompidou, Paris Conçu et organisé par Sébastien Pluot, professeur à TALM-Angers, Art by Translation (ESAD TALM et [...]
Séminaire le samedi 7 décembre 2019, de 14 h 00 à 20 h 00
Centre Georges Pompidou, Paris
Conçu et organisé par Sébastien Pluot, professeur à TALM-Angers, Art by Translation (ESAD TALM et ENSAPC) et la Bibliothèque Kandinsky, en collaboration avec la Maison des Sciences de l’Homme, l’École Normale Supérieure de Paris-Saclay, département design. Avec le soutien de la Terra Foundation for American Art
14 h 00 – 15 h 00 : Introduction par Sébastien Pluot ; présentation et agencement des archives de l’œuvre Transduction avec Mel Bochner.
15 h 00 – 18 h 00 : Séminaire avec Emily Apter, Claire Brunet, Eric de Bruyn, Larisa Dryansky, Briony Fer, Mica Gherghescu, Nina Leger, Frédéric Paul, Sébastien Pluot, Emanuele Quinz, les étudiants de l’ESAD TALM-Angers, l’ENSAPC, Paris-Cergy et l’École Normale Supérieure Paris-Saclay, département design.
15 h 00 – 16 h 00 : Introduction par Mica Gherghescu sur la poésie concrète et visuelle.
16 h 00 – 17 h 00 : Introduction par Emanuele Quinz sur l’influence de la cybernétique sur l’art et l’architecture.
17 h 00 – 18 h 00 : Introduction par Frédéric Paul sur l’art conceptuel.
18 h 00 – 19 h 00 : Table ronde avec les invités.
19 h 00 – 20 h 00 : Performance de Slow Reading Club (Bryana Fritz & Henry Andersen).
Centre Georges Pompidou
Place Georges Pompidou, Paris
Date et horaires
Le samedi 7 décembre 2019, de 14 h 00 à 20 h 00
Accès
Bibliothèque Kandinsky, 3e étage
Entrée libre, dans la limite des places disponibles