TALM-Le Mans à la Biennale Internationale du Design de Saint-Etienne
Deux étudiantes, Élisa Chaveneau et Noémie Vincent-Maudry, accompagnées de Noémie Sauve, artiste et professeure à TALM-Le Mans, auront la chance de participer à la mise en place de l’exposition Le monde sinon rien à la biennale de Saint-Etienne.
La Biennale Internationale du Design de Saint-Etienne est l’événement culturel majeur des spécialistes du design, des amateurs d’art et des curieux qui s’interrogent sur la pratique du design. Du 6 avril au 31 juillet, les visiteurs découvriront objets, services et installations exposés sur 4 000m2. Les visiteurs y découvriront, entre autres, une sélection de travaux et de vidéos présentés dans un accrochage issu d’Ateliers de Recherche et Création (ARC) proposés aux élèves de l’École.
À sa sortie de résidence sur la goélette scientifique Tara, l’artiste Noémie Sauve rencontre Sophie Pène, enseignante-chercheuse au CRI (Centre de Recherches Interdisciplinaires, actuel Learning Planet). L’art, les sciences, l’écologie et la pédagogie sont des sujets qui leur sont chers et autour desquels elles se rejoignent. Des liens se tissent naturellement et des échanges réguliers voient le jour autour de ces thèmes qui résonnent avec le Nouveau Bauhaus Européen : associer la durabilité au style et à l’inclusion.
En amont de la biennale, Noémie Sauve, Juan Camelo, Fabien Bourdier et Amaël Bougard, artistes ou designers et enseignant·es à TALM-Le Mans, proposent à leurs étudiants de 3è, 4è et 5è années en Art et en Design deux ARC : Pharaonique et Le monde sinon rien. Ces deux ateliers ont donné naissance à Pharaonique sinon rien exposée à TALM-Le Mans du 16 au 18 mars derniers. 34 projets issus du travail de 43 élèves étaient présentés, parmi lesquels 7 ont été choisis pour l’exposition Le Monde sinon rien à découvrir à la biennale de Saint-Etienne. Également, 14 projets vidéo immersifs d’espaces utopiques à grande échelle imaginés par les étudiants de l’ARC Pharaonique seront à découvrir lors de la biennale.
Comment l’enseignement artistique accompagne ses étudiants pour faire face aux changements sociétaux et écologiques auxquels nous faisons face ? Comment à travers la pédagogie les élèves peuvent repenser le monde actuel, ne pas l’abandonner à un contexte global aux allures inéluctables ? Il s’agit bien, là aussi, d’une Bifurcation - thème de la 12e biennale internationale - dans l’apprentissage.
Dessinatrice et sculptrice, NOÉMIE SAUVE s’emploie à dresser une iconographie plastique des fantasmes, de l’époque contemporaine ou du passé, autour de la domestication (des éléments, de l’animal et du paysage), elle collabore régulièrement avec des spécialistes divers (Ingénieurs en biologie, vulcanologues, taxonomiste, etc.) et s’applique à valoriser la complexité du vivant et ses actions comme principe d’autonomie fondamentale.
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