Émilie Notéris
Émilie Notéris est une travailleuse du texte, née en 1978.
Elle a préfacé les anarchistes Voltairine de Cleyre et Emma Goldman, Femmes et anarchistes (éditions Blackjack, 2014) ; traduit des écoféministes, Reclaim! (Cambourakis, 2016), le Manifeste xénoféministe, et les militantes et théoriciennes Sarah Schulman, La Gentrification des esprits (B42, 2018), Shulamith Firestone, Zones mortes (Brook, 2020) et Saidiya Hartman (« Vénus en deux actes », Brook, 2023).
Ont paru en août 2020, chez Cambourakis, collection Sorcières, Macronique, les choses qui n’existent pas existent quand même, texte de réaction écrit entre octobre 2019 et mars 2020 établissant un relevé des violences policières qui, à l’instar des violences sexuelles, peuvent simultanément se produire et ne pas exister ; et en septembre 2020, Alma Matériau, chez Paraguay, une histoire féministe de l’art qui n’est pas seulement une histoire des Blanches, et remplace l’héritage subi des pères par la quête désirante des mères électives, non exclusivement biologiques.
Elle vient de faire paraître un brouillon pour une biographie de la vie éternelle de Monique Wittig intitulé sobrement Wittig, en octobre 2022, aux éditions Les Pérégrines, collection Icônes.
Elle pratique également la performance en duo avec la réalisatrice Callisto McNulty ou plus récemment en trio avec l’historienne de l’art Hortense Belhôte et la standupeuse afroféministe Tahnee (« Zamicalement Vôtre » pour le Festival Extra ! de Pompidou, septembre 2023).